mardi 31 mai 2011

LA LETTRE VOLEE SUITE 1

   Sans doute, ami(e) lecteur, te demandes-tu ou je veux en venir - le je n'étant que supplétif de celles et ceux qui, au fil du temps, ont posé en terre du Razès nombre de pièces d'un même jeu - avec cette méthode de transposition du calendrier.

   C'est ici que je te demanderais de la patience...Il est nécessaire de bien poser les éléments afin de les mieux comprendre. Et ce n'est qu'hier, 30 mai 2011, que je pense avoir saisi  l'Oeuvre , peut-être pas encore dans son entière potentialité, mais en terme de principe.

   Ce court préambule avant de poursuivre notre exploration.

   Suite de la Croix Rouby de Couiza :

   Nous avons examiné le message de la date du 26 mai 1765.
   La seconde date sur ce monument commémoratif est celle du 19 août 1765, qui, en système de transposition , nous conduit au 2 du mois de Eloul, qui est la date anniversaire de la confiscation et par la suite du  brûlement du Talmud édicté par le Pape Jules III  le 12 aout 1553.


'' Ces descendants d’Elia Lévita, appuyés par deux autres apostats, Ananel di Foligo et Joseph Moro, renouvelèrent contre le Talmud les anciennes accusations de Nicolas Donin et consorts, affirmant qu’il contient des blasphèmes contre Jésus, l’Église et toute la chrétienté, et qu’il était le seul obstacle à la conversion générale des Juifs. Le pape d’alors, Jules III, n’était pas hostile aux Juifs, mais ce n’était pas lui qui avait à se prononcer dans cette question. L’affaire devait être portée devant l’Inquisition, c’est-à-dire devant Caraffa. Celui-ci se prononça naturellement contre le Talmud, et Jules III ne put que ratifier son jugement (12 août 1553). Les émissaires de l’Inquisition pénétrèrent alors dans toutes les maisons juives de Rome, confisquèrent tous les exemplaires du Talmud et, par un raffinement de méchanceté, les brûlèrent pendant la fête du Nouvel An juif (9 septembre). De Rome les perquisitions s’étendirent dans toute la Romagne, à Ferrare, à Mantoue, à Venise et jusque dans l’île de Candie, qui appartenait à la république de Venise. Des milliers d’exemplaires du Talmud furent livrés aux flammes. Bientôt on ne s’en tint plus à la seule confiscation du Talmud; tous les livres hébreux furent saisis indistinctement. A la suite des plaintes des Juifs, le pape promulgua une bulle (29 mai 1554) pour défendre aux délégués de l’Inquisition de s’emparer d’autres ouvrages hébreux que le Talmud. '' ( extrait Histoire des Juifs ).
 
Il sera sans doute utile de préciser ici que :
Dans le Talmud ,Chavouot est identifié au don des Dix Commandements sur le mont Sinaï (B.Chabbat 86b.)..
Ce qui ne peut que nous renvoyer au message daté plus tardivement et dans la même thématique rituelle sur la tombe de Jean Vié, que nous avons déjà investigué.

Une anomalie relevée par nombre de chercheurs est la présence, en contrebas de cette croix votive de Couiza d'un tombeau dédié à Mr Célestin Raynaud en date du 15 mai 1910, sans doute serons-nous bien inspirés de suivre cette piste, ainsi que nous l'a suggéré Patrick Merle dans un échange sur un forum : '' Il existe un second tombeau Raynaud anormal, car hors cimetière, à la sortie Ouest de Serres, sans oublier la stèle Elizabeth Raynaud, aux caractéristiques si particulières. '' Sur la position géographique de la Croix Rouby, Patrick Merle précise :

'' Je reconfirme que la véritable raison d'être de cette croix est dans sa position exacte, en latitude et en longitude, et dans son orientation par rapport aux 4 points cardinaux...C'est une simple balise magnifiquement placée qui fonctionne avec d'autres comme moyen de repères... ''

   La stèle d'Elisabeth Raynaud aurait longtemps été présente dans le cimetière de Rennes-le-Château, avant d'être déplacée dans la cour du presbytère. Elle n'est malheureusement plus visible ( au demeurant si un lecteur sait ou celle-ci se trouve désormais... ) . Cette stèle annonce le décès, à l'âge de 18 ans, d'une Elisabeth Raynaud, à la métairie de l'Ayram, en la date du 15 mai 1857. Ce qui fait signe ici, et de manière remarquable, ce sont des erreurs orthographiques gravées sur le texte, ainsi que la présence de nombreux N inversés ! Par exemple RAYNAUND 2 N inversés avec le rajout d'un N ..

   S'il n'était la présence de ce signe ( de reconnaissance ? ) que nous avons déjà croisé, nous n'attacherions pas à la date du 15 mai 1857  l'attention que celle-ci mérite...
   En effet, en système de transposition, la date du 15 mai 1857 produit le 21 iyar... Or, à un jour près, nous avons déjà croisé cette date, et nous savons à quelle référence la rattacher.
   Souvenons-nous en effet de la date donnée par Pierre Plantard ( dans le contexte d'une date sur un tombeau ... )  dans les feuillets accompagnant l'opuscule le Serpent Rouge, et qui produisait le 20 iyar en résultat, date mentionnée dans le passage du Livre des Nombres précédant nos deux versets Nombres 10-35 - 10-36 encadré par nos deux lettres Noun inversés ! ( voir St Sulpice ) et reprenons ce qui est dit durant ce passage lié au voyage de l'Arche d'Alliance .

 11 Le vingtième jour du deuxième mois, durant la deuxième année après la sortie d'Égypte, la fumée s'éleva au-dessus de la tente qui abritait le document de l'alliance. 12 Les Israélites se mirent en route et quittèrent le désert du Sinaï. La fumée alla se poser dans le désert de Paran. 13 C'était la première fois que les Israélites levaient le camp conformément à l'ordre du Seigneur transmis par Moïse....

   Suit l'énumération des tribus


 Les Israélites quittèrent la montagne du Seigneur pour une marche de trois jours. Le coffre de l'alliance du Seigneur les précédait pour leur trouver un endroit où ils pourraient s'installer commodément. 34 De jour, la fumée du Seigneur planait au-dessus d'eux, lorsqu'ils levaient le camp. 35 Au moment du départ du coffre sacré, Moïse s'écriait : « Dresse-toi, Seigneur, afin que tes ennemis soient dispersés et que tes adversaires s'enfuient devant toi ! » 36 Et lorsque l'on déposait le coffre, Moïse s'écriait : « Seigneur, reviens prendre place au milieu des familles innombrables d'Israël ! »
  
  Ce différentiel d'un jour peut s'expliquer ainsi :


  À la différence du calendrier civil dans lequel la date bascule à minuit, la transition d'un jour à   l'autre dans le calendrier juif se fait à un moment situé entre le coucher du soleil et la tombée de la nuit. C'est la raison pour laquelle une date juive couvre toujours deux dates du calendrier civil, et inversement.

  C'est aussi pour cette raison en accord avec le calendrier juif et sa spécificité que nous retiendrons cette date du 21 iyar en la rapprochant du 20 iyar.
  Ainsi, et nous avons là un élément de première importance, dont le sens sera développé plus tard, qui est de retrouver sur le terrain, en terme de projection sur le plan géographique, une thématique liée à la présence de nos deux noun inversés du Livre des Nombres...

   Mais puisque nous sommes dans le domaine des croix ou autres éléments ou il sera loisible d'inscrire des dates, sans attirer l'attention, nous ne pouvons omettre une autre croix, sise cette fois à Aleth..

  C'est encore à un chercheur , Paul J. Saussez , intervenant sur un forum dédié , que nous devons cette découverte :

''A côté de la voie ferrée qui longe l'Etroit d'Alet sur la rive droite de l'Aude, il existe une autre croix, dite Croix de l'Impultus, dressée -par coïncidence- en mémoire d'un incident similaire ( il est  question dans ce fil de discussion de la Croix Rouby de Couiza  )

On y lit 2 inscriptions: sur le socle "RESURREXIT 1801-1876" et, plus bas, sur un piédestal mouluré "IMPVLSVS EVERSVS SVM VT CADEREM ET DXS SVSCEPIT ME", qui peut se traduire par "J'ai été poussé et renversé jusqu'à tomber, et Seigneur Christ m'a relevé".

Dans ses "Recherches historiques sur la ville d'Alet...", l'abbé Lasserre nous en donne la petite histoire: "Cette croix fut élevée par Mgr de Pavillon, en souvenir d'une chute, où il faillit perdre la vie, et dont il fut préservé, comme par miracle..."

La croix d'origine avait sans doute été perdue, puisque Lasserre précise que "...la nouvelle croix de l'Impultus a été bénite solenellement le 9 mai 1877..."

Or, en système de transposition, le 9 mai 1877 nous conduit au 26 iyar.
Date qui est l'anniversaire d'une figure historique du judaïsme Saadia Gaon

Saadia Gaon  dit le Rassag (רס״ג), est un rabbin du Xe siècle (Égypte, 882 ou 892 ) Babylonie, 942 EC).

Ici, s'il est question de dresser signe sur signe, disséminé dans le paysage du Razès, nous ne pouvons que saluer la logique qui sous tend ce projet.

La dispute du calendrier

Saadia se trouve à Alep lorsqu'il apprend que le Rav AAron Ben Meïr, autorité suprême du judaïsme palestinien, a décrété une nouvelle règle concernant le calcul du molad (la conjonction lunaire). Celle-ci affecte grandement la détermination des dates dans le celendrier hébreu, d'autant plus que celle-ci a été assurée par les Sages babyloniens depuis des siècles et que ceux-ci refusent cette modification.
La dispute qui s'ensuit ne porte donc pas seulement sur un point rituel mais sur l'influence politique car celui qui parvient à convaincre les membres et a fortiori les dirigeants et notables de communautés juives, obtient de facto la prééminence sur celles-ci.
Convaincu de la justesse des calculs babyloniens, Saadia tente de raisonner Ben Meïr, sans succès, et rédige nombre de lettres circulaires pour recommander à de nombreuses communautés de ne pas adopter l'innovation proposée (ce seul fait est révélateur du prestige dans il jouit déjà dans le monde juif. La querelle s'envenime, et les attaques personnelles se multiplient.
Les autorités religieuses babyloniennes, incapables de contenir Ben Meïr envisagent même de faire appel au gouvernement, avant de charger Saadia d'écrire en 922, au plus fort de la crise, un mémorial à l'intention des communautés de la diaspora dont il ne reste que des fragments. Saadia compose aussi le Livre des Temps fixés.
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En ce 31 mai 2011 - 27 iyyar 5771 - l'auteur alain C.....h


A suivre...

Honnêteté intellectuelle oblige, nous ne pourrions passer sous silence et omettre de citer cette page d'un site dédié à notre énigme :

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/aiguille_creuse_6_juin.htm

Leurs auteurs s'intéressent de près à une date, celle du 06 juin, celle-ci ponctuant soit ce qui ressort du registre du récit, soit de l'évènement.

Bien évidemment, et pour faire le lien avec ce qui précédait, nous investiguerons tout d'abord la date phare du 06 juin 1897, jour de la fête de la Pentecôte chrétienne, jour ou l'église de Rennes le Château fraîchement rénovée par les bons soins de l'abbé Saunière est inaugurée en présence de Monseigneur Billard, présenté comme étant le protecteur de notre curé.
Le lecteur curieux serait bien avisé de noter le lien existant entre la fête de la Pentecôte et celle de Shavouot.

Avec une belle constance, en système de transposition, le 6 juin 1897 produit le 6 sivan, soit la fête de Shavouot.
Et sans doute cette même constance s'illustre-t-elle encore, quand , à l'occasion de cette inauguration, un calvaire célébrant la venue de Mgr Billard est érigé à deux pas de l'Eglise de Rennes le Château.
Fête de Shavouot, nous l'avons souligné, célébrée sous le voile de l'évènement fortuit, ou de circonstance ? - sur la Croix Rouby de Couiza.
De même, et c'est ici que la Tradition rejoint la mise en place patiente d'indices - et inversement - fête du don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï, à laquelle il est de coutume d'associer le Psaume 68 - Que D.ieu se lève - Que ses ennemis se dispersent - relevé lors de la résolution du signe des N inversés ! Nos fameux nounim...En effet, dans le Psaume en question, le mont Sinaï est-il nommé Har Gavnounim.

De ce point de vue, ou sous le masque des apparences, toutes respectueuses de la doxa chrétienne, se dissimule un message, de nature initiatique, serait plausible le clin d'oeil adressé à Mgr Billard par notre abbé, lors de son discours inaugural.
  
''Depuis votre dernière visite (1 er juillet 1889), dans le sanctuaire, deux nouvelles fenêtres, ornées de riches vitraux continuant a reproduire les principaux trait de la vie de notre illustre patronne, sont venus s'ajouter à notre belle rosace et donner ainsi plus de régularité et plus de lumière à la partie essentielle de la Maison de Dieu.''
Or, et c'est ici une nouvelle modalité dans l'utilisation du ou des calendriers que nous serons amenés à considérer par la suite, le 1er juillet est aussi la célébration de Aaron , frère de Moïse.
Considérant que nos comparses usent des potentialités à leur disposition, nous noterons qu'un Saint Aaron est fêté le même jour, en rapport avec la ville d'Aleth en Bretagne, et que même en matière d'homonymie, Aleth en Bretagne, Aleth les Bains dans l'Aude, le hasard fait bien les choses.
C'est aussi à ce jeu de miroir singulier auquel nous invitons le lecteur à se prêter.
Il faut ici de la disponibilité d'esprit, c'est à dire accepter de se laisser conduire en faisant fi des oeillères et des considérations dogmatiques.
Quitte, au bout du compte, et pour solde de, réfuter l'ensemble.
Plut au ciel que ce soit par la logique, et non quelque instinct grégaire de rejet initialisé par certains héraults de la bonne parole...


Et de la logique nous en allons trouver chez Maurice Leblanc, dans son roman l'Aiguille creuse, ainsi que le souligne notre référence du jour.( voir le lien )
Il est donc fait état d'une anomalie chronologique.
En système de transposition, ce 6 juin 1908 correspond au 7 du mois de sivan.
Le 7 et non le 6.
Détail O combien significatif de l'érudition de M. Leblanc, dans ce jeu de correspondances ou même les erreurs apparentes n'en sont pas.
Ainsi, selon l'agenda du mois de sivan, l'année de la sortie d'Egypte, le don de la Torah s'effectua le 7 sivan.
Pour les générations futures, la fête de Shavouot est fixée au 6 sivan, et célébrée ce jour en Israël, et le 7 pour les Juifs vivant en dehors. Cette dernière devant suivre Pessah de 50 jours.
Par ailleurs, pour ce qui relèverait d'une erreur dans la chronologie du roman, avec ce jeu du 23 avril, puis du 16, le système de transposition en fournira une explication des plus logique, preuve qu'ici, rien n'est dû au hasard, mais à l'intention de l'écrivain.
Ainsi le 16 avril 1908  va nous produire le 15 du mois de nissan, qui est le début d'une autre fête, celle de Pessah, célébrée du 16 au 21 du mois de nissan en Israel et chez certains Juifs libéraux en diaspora, mais se clôture le 22 du même mois en dehors d'Israël chez les Juifs plus traditionnels.
Le 23 avril 1908 étant bien évidemment ce jour du 22 nissan.
Quant au 23 avril 1909, celui-ci va nous conduire au 2 du mois de Iyar, date anniversaire du décès de Mena'hem mendel de Horodok, figure du mouvement hassidique :

Entre les années 5533 (1773) et 5537 (1777), Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok assuma la direction du mouvement ‘hassidique de Russie et de Lituanie.
Rabbi Mena'hem Mendel, fils de Rabbi Moché, était né à Vitebsk. Il fut parmi les premiers Juifs de Lituanie à se rendre chez le Maguid de Mézéritch et en devint l’un des plus éminents disciples.
Avant cela, Rabbi Mena'hem Mendel avait eu par deux fois le mérite de rencontrer le Baal Chem Tov. On raconte que, dans sa jeunesse, le Maguid l’avait lui-même amené chez le Baal Chem Tov.


Nous laissons le lecteur méditer sur cette leçon magistrale de la part du créateur d'Arsene Lupin...


Mais revenons au 6 juin, date du jour.
C'est dans la Vraie Langue Celtique de notre second abbé, celui de Rennes les Bains, Henri Boudet, que nous allons la trouver, alors qu'il fait référence à un numéro du journal l'Eclair du 7 juin 1885, pour un article sur un évènement qui s'est déroulé le 6 juin 1885.
Le 6 juin 1885 en système de transposition produisant cette fois le 23 du mois de sivan, date à laquelle est rattachée une figure remarquable du Judaïsme, Esther, ainsi que la fête de Pourim.
Esther et Pourim dont nous allons reparler longuement, et qui est une des deux clefs ouvrant sur un point géographique...Ceci pour la longitude.
Car, peut-être, lecteur, l'auras-tu deviné, certaines dates conduisent à une localisation géographique.
Esther, donc, fêtée aussi le 1er juillet..

 ESTHER

Afin d'introduire ce thème, dont nous révèlerons toute l'importance en temps en en heure, nous faut-il revenir à la lecture du célèbre roman d'Alexandre Dumas Père : le Comte de Monte-Cristo, que nous avons déjà évoqué pour sa postface relativement à la thématique du Livre caché.


Puisque nous sommes dans le mécanisme du calendrier, nous ne pouvons que saluer le sens de l'à propos de notre écrivain nous plaçant d'emblée, premier chapitre, première ligne, dans le vif du sujet.


'' Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples ''


 Selon le système de transposition du calendrier auquel le lecteur doit s'accoutumer, cette date renvoie vers celle du 14 Adar, soit vers le jour de la fête de Pourim.
Pourim ( sorts ) est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs par le Roi de Perse du complot mené par Haman, un vizir d'origine amalécite, qui avait ourdi leur extermination, ainsi que le relate le Livre ou Meguila d'Esther.
Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, ou ils avaient été gardés en captivité depuis le VIème siècle av. J.C.
La fête de Pourim fut de tout temps tenue en haute estime par le judaïsme. Certains maîtres enseignent que, même après la venue du Machiah, on se souviendra encore du Livre d'Esther, et que la fête de Pourim continuera d'être observée.


Dans l'exégèse à laquelle nous allons nous livrer maintenant nous remarquerons en premier lieu l'analogie entre le nom prédestiné du navire le Pharaon, et la destinée du peuple hébreu, soumis, dans un autre temps, à la rigueur de l'Egypte dynastique.
Revenons à la trame du récit et à cette date de Pourim, célébrant l'échec du complot ourdi par Haman.
C'est sans surprise réelle qu'au quatrième chapitre du Comte, titré Le complot, nous ouvrirons , cette clef du calendrier existe pour cette fonction, une brèche dans le récit textuel, atteindrons un second degré de lecture, et validerons cette mécanique bien huilée.


La scène se déroule mettant aux prises un personnage '' Caderousse '' à Danglars, anti-héros vouant une haine féroce à Edmond Dantès. Nous assistons ici à une scène de beuverie. Caderousse enfilant verre après verre..




— Mon cher, reprit Danglars, tu es aux trois quarts ivre : achève la bouteille, et tu le seras tout à fait. Bois, et ne te mêle pas de ce que nous faisons : pour ce que nous faisons il faut avoir toute sa tête.
— Moi ivre ? dit Caderousse, allons donc ! J’en boirais encore quatre, de tes bouteilles, qui ne sont pas plus grandes que des bouteilles d’eau de Cologne ! Père Pamphile, du vin !
Et pour joindre la preuve à la proposition, Caderousse frappa avec son verre sur la table.
— Vous disiez donc, Monsieur ? reprit Fernand attendant avec avidité la suite de la phrase interrompue.
— Que disais-je ? Je ne me le rappelle plus. Cet ivrogne de Caderousse m’a fait perdre le fil de mes pensées.
— Ivrogne tant que tu le voudras ; tant pis pour ceux qui craignent le vin, c’est qu’ils ont quelque mauvaise pensée qu’ils craignent que le vin ne leur tire du cœur.
Et Caderousse se mit à chanter les deux derniers vers d’une chanson fort en vogue à cette époque :


Tous les méchants sont buveurs d’eau,
C’est bien prouvé par le déluge.



Or, et c'est ici toute l'habileté de l'écrivain, d'inclure dans le récit, sans qu'il n'y paraisse, un lien direct avec une date cachée et la fête de Pourim, il est de coutume pour les Juifs lors de la célébration de ce jour, de boire plus que de raison.
Il est ainsi prescrit de préparer un repas de fête, appelé Mishte Pourim et plus fréquemment Seoudat Pourim, l'après-midi du 14 Adar, avant la tombée de la nuit. Le vin y tient une place majeure : alors que les Juifs sont plutôt sobres, il n'est pas rare d'en voir certains s'intoxiquer  à cette occasion. Le caractère jovial du festin de Pourim est illustré par la sentence talmudique ( meguila 7b ) qui recommande de boire ad dello yada - jusqu'à ce qu'on ne puisse plus distinguer '' Maudit soit Haman '' ( Aroun Haman ) de '' Béni soit Mordechaï'' (Baroukh Modechaï ).


'' Tous les méchants sont buveurs d'eau
C'est bien prouvé par le Déluge "


Ces deux versets de chant à boire trouveront toute leur place dans notre thématique, car ici, il va être question de ce que l'on nomme les Parodies pourimesques.

La fête de Pourim a donné lieu, à toutes les époques, à des parodies et à des plaisanteries inspirées du verset :
"Et au douzième mois, qui est le mois d'adar, le treizième jour du mois, où la parole du roi et son édit allaient être exécutés, au jour où les ennemis des Juifs espéraient se rendre maîtres d'eux, mais la chose fut mise sens dessus-dessous (wanahafokh hou) en ce que les Juifs se rendirent maîtres, eux, de ceux qui les haïssaient" (Esther 9:1).
Indépendamment des observances et des usages liés à ce verset, parmi lesquels celui qui veut que l'on pastiche, à Pourim, dans les yeshivoth, les rabbins qui y enseignent, il s'est développé toute une littérature parodique.
Cette littérature est très ancienne, puisque l'on a trouvé dans la gueniza du Caire un texte dans lequel Haman affronte les autres tyrans malfaisants de l'histoire, chacun se vantant d'avoir été le plus efficace et le plus haineux à l'égard des Juifs.




Une première  parodie, publiée au dix-septième siècle en Pologne, en rapport direct avec le récit du Comte, fait intervenir un rabbi Baqbouq ("bouteille") qui déclare :
"Quiconque boit du vin à Pourim, et atteint le même état d'ébriété que Noé le vertueux, sera protégé toute l'année durant contre les effets néfastes de l'eau. En effet, lorsque le Déluge a eu lieu et qu'il a noyé le monde entier, y compris les Géants, personne n'est demeuré en vie, à l'exception de Noé, de sa femme, de ses enfants et de ceux qui étaient avec lui dans l'arche, tous destinés à planter une vigne et à s'enivrer à Pourim."

Les parodistes pourimesques ont toujours éprouvé une prédilection marquée pour des textes inspirés de la dialectique talmudique. Exemples :
Mishna : La veille du 14 adar on recherche et l'on fait disparaître l'eau des maisons et des cours. Les endroits où l'eau ne se trouve habituellement pas n'ont pas à être inspectés… (pastiche de Pessa'him 1:1).
Guemara : Où cette loi prend-elle sa source dans la Bible ? Il est écrit : "tu extirperas le mal du milieu de toi" (Deutéronome 13:6), et il n'est de mal que l'eau, comme il est écrit : "l'eau est mauvaise" (II Rois 2, 19).

Le déluge s'est abattu sur le monde parce que la génération buvait de l'eau à Pourim. C'est à Pourim que Loth a été enivré par ses filles (Genèse 19:33), c'est à Pourim qu'Esaü a vendu son droit d'aînesse à Jacob, et c'est à Pourim que Joseph s'est fait reconnaître par ses frères.

De même, c'est à Pourim qu'est morte Miryam, la sœur de Moïse, ainsi qu'il est écrit : "Et il n'y avait pas d'eau pour la communauté" (Nombres 20:2). La génération du désert n'aura pas de part dans le monde à venir (Sanhédrin 110b) parce qu'elle a bu de l'eau à Pourim. Quand au jour où Sissera s'est réfugié dans la tente de Yaël, c'était Pourim, et elle l'a tué parce qu'il avait demandé de l'eau (Juges 4:19).
  Un lien subtil est donc en filigrane dans le récit de Dumas, à destination de l'initié, établissant, ainsi que le veut la tradition juive, un rapport de proximité , ou de cause à effet, entre la fête de Pourim et le Déluge de Noé.


  Nous attirons ici l'attention du lecteur sur ce point précis.

  Comme précédemment énoncé, nous faisions part au lecteur de notre conviction concernant ceux que certains chercheurs, avec une certaine condescendance de bon ton, désignent sous le vocable de '' fine équipe ", à savoir Pierre Plantard, Philippe de Cherisey, Gérard de Sède ( ce dernier dans une moindre mesure en terme de connaissance des tenants et aboutissants de l'affaire, qui fut sollicité surtout pour ses talents de plume )  tous trois à l'origine, chacun dans son registre, de la révélation au grand public de l'énigme de Rennes-le-Château.

  Conviction que, sous le voile des apparences et derrière la mystification dynastique mérovingienne, Mrs Plantard et Cherisey dessinaient, dès les premiers temps, avant même que l'énigme ne soit portée à la connaissance du public, les contours d'une autre entreprise, celle-ci secrète, et reposant en partie sur la communication codée de dates.
  La dite communication, à destination de..., désignant un certain nombre de lieux géographiquement dispersés sur le territoire national.
  Nous débuterons notre démonstration par Philippe de Cherisey:


http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/cherisey.htm


  Au passage, nous tenons à remercier les auteurs de ce site pour la mise à disposition de matériel à investiguer.


  Six dates sont devant nous, qui ne demandent qu'à être travaillées.
 
  Nous débuterons par celles en rapport avec le Déluge :

 -  le 24 décembre 1962 en système de transposition produit le 27 kislev, soit la fin des 40 jours du déluge.

 - le 06 novembre 1964 produit le 1er du mois de kislev, ce jour là, la tradition juive dit que Noé quitta la sécurité de l’arche et réintégra le monde le 28ème jour du mois de Hechvan (mois qui précède Kislev dans le calendrier hébraïque). Il contempla une désolation immense, totale et indescriptible. D.ieu le fortifia et lui rappela son alliance par un arc en ciel, le premier jour de Kislev, en le bénissant, lui et sa famille.

 L'arc en ciel ( en hébreu le mot signifiant arc en ciel est simplement "arc" "kechet".) Symbole de l'engagement de D.ieu à Noah et qui eut lieu, selon plusieurs opinions, le premier jour du mois de Kislev. Cet arc en ciel nous renvoie à l'image d'un arc utilisé dans un conflit d'un haut niveau spirituel dont l'essence est de créer une connection avec le Divin, même par engagement.
 L'apparition d'un arc en ciel nous rappelle que le monde naturel lui-même a un but. Le sceau Divin s'imprime sur les lois de la nature qui les a créées et les fait renaître à chaque instant. Plus encore, la nature nous pousse toujours à penser qu'en dépit de notre labeur et  de nos problèmes nousparviendrons à rectifier la vie sur cette terre. Révélés par l'arc en ciel, le mystère et la magie de la nature symbolisent ce qui se trouve au-delà des lois découvertes par un esprit rationnel. L'arc en ciel est le symbole de l'esprit humain acceptant la vérité fondamentale de la science au sujet de la nature et en même temps aspirant à se connecter avec D.ieu, par un engagement qui lie l'âme au Créateur de ces choses naturelles.
Sur six dates à notre disposition sur ce site internet, deux sont d'ores et déjà rattachées à Noé et au Déluge. Nous verrons une troisième faisant le lien avec Esther mais examinons tout d'abord si d'autres modalités dans ce jeu du ou des calendriers ne sont pas à l'oeuvre...
  - Le 23 janvier 1965 : il faut ici prendre en considération le 23 janvier, jour anniversaire ( jour - mois ) et nous parvenons à cette entrée qui ne surprendra pas les passionnés de notre énigme -
1389 : Gilles du Tremblay, sieur du Gaillon, rend son aveu devant les religieux de la Trappe pour son fief du Chesnay sis en la dépendance de leur domaine.
    Nous renvoyons le lecteur vers les travaux considérables de Thierry Garnier sur ce sujet.
 - Le 05 avril 1965 se doit d'être ici mis en correspondance avec un autre élément composite de notre énigme : le 05 avril 1523 naît Blaise de Vigenère, diplomate, cryptographe, alchimiste et astrologue, et dont le célèbre carré de Vigenère sera la clef employée afin de décrypter les fameux parchemins de Rennes-le-Château...Il y a là matière à réflexion...
 - Deux autres dates celle du 27 mars et du 02 avril 1965 ne produisent pas de résultat, ni en jour anniversaire d'évènement ou de naissance, ni en système de transposition à partir du calendrier grégorien ( puisque nous parvenons sur des dates du mois juif de Veadar qui est un mois complémentaire, le 13 ème mois,présent dans une année embolismique, et pour lequel aucune date n'est mentionnée renvoyant à l'histoire ou au mythe ) . Mais nous avons affaire à des personnages qui peuvent se révéler tricheurs, ou joueurs, selon notre propre perception.
   Ainsi, et c'est une nouvelle modalité que nous révélons, la transposition en question sur l'année 1965 va nous produire l'année 5725 dans le calendrier juif.
   Cette référence 5725 se doit d'être considérée comme une cote de Manuscrit dans une bibliothèque.
    Pour ce travail de recherche, particulièrement fastidieux, il est nécessaire de faire preuve de discernement, et nous présenterons quelques résultats surprenants de logique dans quelques temps.
    Or, pour l'heure avec cette recherche de Manuscrit, nous parvenons sur un catalogue en ligne :
 

Persée : Notes sur les manuscrits grecs du British Museum.


de H Omont - 1884
 
  Il est ainsi question de 24 manuscrits grecs ( dont le 5725 )  intégrés au Fonds Harley du British Muséum, provenant du collège des Jésuites à Agen : '' on n'a aucun renseignement sur l'origine de cette importante collection, peut-être a-t-elle appartenu à Joseph Scaliger dont la bibliothèque après son départ fut livrée au pillage '' Note complémentaire : scaligerana secunda Ed. des Maizeaux 1740 p.555  '' Les Cordeliers m'ont desrobé mes meilleurs livres à Agen ''
  Or, et puisque nous sommes dans l'univers du ou des calendriers, il te sera profitable, O lecteur affolé, de connaître certains aspects du profil du sieur Scaliger :
  On le regarde comme le véritable créateur de la science chronologique et notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur. Plein de vanité comme son père, il prétendit, dans une lettre intitulée : De vetustate gentis Scaligerae, faire remonter sa noblesse jusqu'aux rois Alains. Il eut aussi, comme son père, de vives querelles avec plusieurs de ses contemporains, notamment avec Scioppius, qui n’eut pas de peine à démontrer la fausseté de leur généalogie.

Mais ces travaux, s’ils confirmaient Scaliger comme le premier latiniste et critique de son temps, ne dépassaient pourtant pas le stade de la simple érudition. C’est grâce à son édition des Astronomica de Manilius (1579), et à son De emendatione temporum (1583), qu'il allait passer à la postérité en révolutionnant les idées reçues sur la chronologie. Il y montrait que l’histoire ancienne ne pouvait se confiner à celle des Grecs et des Romains, mais devait aussi inclure celle des Perses, des Babyloniens et des Egyptiens, jusque-là négligés, et celle du peuple juif, traitée alors comme une branche des études bibliques ; il invitait à faire une critique comparative des récits historiques et des fragments de l'histoire de ces peuples, avec leurs systèmes de chronologie propres. Cette innovation distinguait Scaliger de ses contemporains, qui, à défaut de relever l'importance de cette approche, prisaient fort ses compétences de grammairien et d'helléniste. Son commentaire sur Manilius est à lui seul un traité d’astronomie ancienne, et il sert d’introduction au De emendatione temporum. Dans cet ouvrage, Scaliger s'intéresse aux anciens systèmes de datation par époques, aux calendriers et aux calculs de dates. S'appuyant sur le système de Nicolas Copernic (une curiosité pour l'époque) et sur d'autres auteurs, il tâche de tirer au clair les principes utilisés par les Anciens.
Il passa les vingt-quatre dernières années de sa vie à augmenter son De emendatione. C'est ainsi qu'il parvint à reconstituer la Chronique perdue d’Eusèbe, l’un des plus précieux documents de l'Antiquité, particulièrement du point de vue de la chronologie. Il la publia en 1606 dans son Thesaurus temporum, livre où il avait compilé, rétabli et mis en ordre tous les faits connus par les littératures grecque et latine.
( source wikipedia )

Nous voici bel et bien dans le coeur du sujet !

En clair, Philippe de Cherisey, en utilisant ce nouveau renvoi sur un autre univers,et par le biais d'une cote de manuscrit, sur un personnage dont une partie de l'activité sera dévolue aux calculs des dates, et  '' notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur.'' ne nous indique pas autre chose que de travailler ces deux dates à partir du calendrier julien, ce qui modifie profondément les résultats, ainsi :


 - le 27 mars 1965 produira le 7 du mois de nisan : yehoshua ( Josué ) reçoit l'ordre de passer le Jourdain après la mort de Moïse.

- Mais surtout, et c'est ici la troisième entrée avec la fête de Pourim et donc le Déluge qui lui est associé dans les parodies pourimesques, le 02 avril 1965 produit le 13 nisan, soit la date du :



Décrêt d'Haman (Esther 3, 12).
Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l'on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l'on écrivit, et on scella avec l'anneau du roi.
Concernant Scaliger, il n'aura pas échappé au lecteur subjugué par la mythologie Plantardienne, lui qui se prétendait dernier dépositaire incarné de la souche mérovingienne, la similitude de, pourrions-nous dire pathologie, entre les deux. L'un, descendant des Rois Alains, le second, de Mérovée...
A suivre - en ce 10 juin 2011 - 8 sivan l'auteur alain C . . . . . h  




Si le lecteur le permet, dans son amicale indulgence, nous nous autoriserons  une pause dans l'exposé relatif à la thématique ci-dessus : Esther, Pourim et le Déluge.
Deux raisons conditionnent cette parenthèse dont nous ne pouvons encore préciser la durée :
- Une nécessité d'organiser de manière optimale un certain nombres de notes disparates, ceci afin de restituer au mieux la résultante de recherches sur ce thème.
- Comme précédemment annoncé, le fait que ce chemin thématique mène de manière très précise à un point géographique, en Ile-de-France. Nous nous réservons pour l'instant la primeur de cette information.
Ceci n'est pas de l'ordre du fantasmatique : nous possédons nombre d'indices se recoupant, désignant ce point. Par ailleurs, le lieu dont il est question recoupe lui-même un élément dit fondateur, que celui-ci ressorte de la réalité historique, ou ait été ajouté après coup.


Il sera utile ici de préciser notre pensée, vis à vis de l'Enigme et des différents matériaux qui la composent.
Sans vouloir prétendre que l'unique clef de lecture réside dans ce jeu des calendriers avec des dates ouvrant sur un certain nombres de perspectives, le lecteur bien informé des nombreuses incertitudes demeurant sur la véracité de faits ou d'éléments présentés comme historiques, ne peut que constater l'objectivité de la méthode.
Par ailleurs, notre intime conviction est que, au fil du temps, de manière intentionnelle, des pièces de ce puzzle ont été comme accolées, greffées pourrait-t-on dire, sur l'histoire originelle, à destination du Premier Cercle d'initiés, qui, eux, possédaient cette grille de lecture. L'effet était double : délivrer de l'information très confidentielle, et surajouter de l'opacité sur un sujet qui en contenait déjà.


Ainsi des communications internes du Prieuré de Sion, que nous allons présenter maintenant, au travers d'un exemple on ne peut plus parlant. Le lecteur va ainsi découvrir les référents cachés, quand bien même certains sont en ligne avec les préoccupations connues de, pour ne pas le nommer, Pierre Plantard.
Le chemin emprunté ici peut paraître au premier instant, audacieux, pour ne pas dire fantaisiste, aussi recommandons-nous au lecteur de bien vouloir aller jusqu'au bout de cette étude de cas, et d'en examiner la logique.


C'est donc d'une circulaire interne au Prieuré de Sion, signé de Pierre Plantard, en avril 1989, dont nous allons maintenant vous entretenir.Nous recommandons au lecteur de l'avoir sous les yeux durant notre exposé.
Nous indiquons le lien internet sur le site de Octonovo que nous saluons au passage et remercions :


http://www.octonovo.org/RlC/Fr/docu/ppl001.htm






Un premier constat s'impose de lui-même : ce document interne est jalonné de dates, et ainsi que Pierre Plantard le dit '' ce courrier se trouve axé sur la date de fondation du Prieuré de Sion ''... Stratagème habile pour en justifier le contenu. Bien évidemment, ce qui est à lire réellement dans cet exposé se dissimule.


La première date, celle du 4 avril 1989, est à considérer prioritairement ici selon une nouvelle modalité dont nous n'avons pas encore fait état, l'utilisation du calendrier républicain, de la période révolutionnaire française.
Le lecteur intéressé pourra trouver de lui-même l'historique de ce calendrier sur des sites ad hoc.
Plus intéressant est de se demander pourquoi cet usage ? Afin que vous pourrez le vérifier, le calendrier républicain, au travers de ses différentes déclinaisons, plantes, minéraux etc... contient en lui-même, une fois le système de référence intégré, du signifiant : exemple le 29 septembre est le jour de l'amaranthe dans ce calendrier.( h fautif dans cette appellation - amarante )


Par homonymie,l'Amarante est le nom donné par les anciens Grecs aux forêts profondes du Pont et de Colchide. Si nous poursuivons le fil d'Ariane sur Colchide, nous parviendrons à ce résultat plus que signifiant vis à vis d'une Enigme ou il est question de trésor...


Selon plusieurs auteurs classiques, la Colchide était une région qui était entourée par le Pont, la mer Noire, la rivière Corax (probablement l'actuelle rivière Bzybi, en Abkhazie, Géorgie), la chaîne du Grand Caucase (comprise entre la Colchide et le royaume sarmate), l'Ibérie, les monts Moschici (aujourd'hui les montagnes du Petit Caucase) et l'Arménie. Toutefois, la frontière sud de la Colchide varie selon les auteurs classiques : ainsi, Strabon fait commencer la région à Trébizonde, tandis que Ptolémée, d'un autre côté, fait s'étendre le Pont jusqu'à la rivière Phase (actuelle Rioni). On sait aujourd'hui que Pitsounda était la dernière cité colche située au nord du pays.
C'est dans cette région que naissent les légendes de Jason et des Argonautes, qui allèrent y chercher la Toison d'or de la magicienne Médée.


La date du 29 septembre n'est pas ici prise au hasard, puisqu'elle renvoie à un élément du carnet de Bérenger Saunière que nous avons déjà examiné, la note datée du 29 septembre 1891...Voici qui a de quoi surprendre...


Mais revenons à la date du 4 avril en ouverture de cette circulaire interne du Prieuré de Sion.
En calendrier républicain, ce jour est le jour de l'abeille.
Nous verrons plus loin l'importance de cette information,justifiant ce qui va suivre.

Dans la suite du texte, Pierre Plantard nous entretient ''d'un document du Cardinal de Fleury....pour concueillir le Prieuré de Sion au 19 de septembre 1738... '' Date cryptée qui va nous produire la date du 5 Tichri 5499 - traditionnellement la date de naissance et de décès de Naphtali fils de Jacob. Cette donnée est essentielle car elle va en quelque sorte justifier en le recoupant le subtil mécanisme lié à une autre date présente dans cette circulaire intérieure. Mais n'allons pas trop vite...


Aussi surprenant, cette date du 19 septembre va être reprise par un personnage bien connu des arcanes de Rennes-le-Château, et, ici, que l'on ne se méprenne pas : notre démarche ne s'inscrit pas dans un quelconque procès ad hominem, nous ne dressons pas de réquisitoire, nous rendons compte, point.
Nonobstant cette précaution, le droit de réponse est un usage constant en démocratie et peut être opposé de manière contradictoire.


Donc, dans une interview parue en 2003, M. Gino Sandri, ancien secrétaire particulier de M. Pierre Plantard, et à ce titre, lui-même informé des tenants et aboutissants du Prieuré de Sion, nous avons la faiblesse de le croire, va nous livrer cette même date du 19 septembre dans un contexte un peu différent :  ''A l'origine de ce choix nous trouvons Jean-Timoléon de Negri d'Ables assisté de Blaise d'Hautpoul. Relevons également les noms des abbés André-Hercule de Fleury et Jean-Pierre Cabanié. De nouvelles dispositions sont prises le 19 septembre 1730 par François d'Hautpoul et Jean-Paul de Nègre lui-même lié à une survivance de la Compagnie du Saint-Sacrement. ''

Et là, O lecteur attentif, n'auras-tu pas manqué de remarquer le léger changement d'année : 1730 au lieu de 1738 ...
Léger changement, lourd de sens...
En système de transposition, nous sommes toujours dans le mois de tichri, le 8 de l'an 5491 plus précisément.
Le 8 tichri à quoi correspondent pas moins de trois entrées :


Le 8 Tichri
- En l'an 2197, naissance et décès de Zévoulone, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 20).
- C'est en ce jour que le décrêt tomba de la mort dans le désert pour ceux qui avaient construit le veau d'or.
- Du 8 au 14, dédicace de l'autel du Temple construit par le roi Salomon (II Chroniques 7, 7-11). 



En terme de renvoi sur des évènements ,que ceux-ci soient mythiques ou historiques,nous voici en quelque sorte servis. Après Naftali, fils de Jacob, Zévoulone...


Mais le must, si nous autorisons cet anglicisme,  réside dans l'année 5491.
Nous vous avions déjà entretenu de la modalité " année hébraïque = cote de manuscrit "
Ainsi l'an 5491 va nous conduire logiquement et naturellement sur ceci :


Pierre Dujols , manuscrit datant de 1900, et conservé à la bibliothèque de Lyon: La Chevalerie (Manuscrit n°5491).

http://misraim3.free.fr/divers/la_chevalerie.pdf

Nous ne pouvons ici que souligner l'extrême importance de cette découverte.
Sur Pierre Dujols, nous recommandons ce lien :


http://hermetism.free.fr/Pierre_Dujols.htm

Ainsi que le lecteur pourra le vérifier dans son texte, Pierre Dujols cite un autre érudit Grasset d'Orcet, hermétiste et qui passe pour avoir été l'inspirateur de l'abbé Boudet,pour son cryptage en langue des oiseaux de la Vraie Langue Celtique .
Thèse qui prend de la densité,suite à la découverte d'une dédicace de l'abbé Boudet sur un exemplaire de son essai philologique, ainsi que le relate Dominique Dubois, sur le site renneslechateau.com.







Voici, ami lecteur, matière à méditer pour ce jour...
Si Dame Fortune nous y autorise, nous poursuivrons demain. 


En ce jour, le 19 juin 2011, soit le 17 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . . h


Nous allons maintenant emprunter un chemin pour le moins audacieux, relatif à une date indiquée par Pierre Plantard dans sa circulaire interne.

Audacieux, parce que le renvoi sur lequel nous allons travailler n'a strictement aucun rapport avec notre énigme.
L'unique lien réside sur le nom propre de personnages illustres, et les dates, de naissance ou de décès, qui leur sont propres.
Ayant investigué ce terrain du jeu des calendriers depuis deux ans, ce chemin me paraît compatible avec une manière de procéder constante, utilisant des formes de renvois systémiques, et soutenu par les résultats obtenus.

Pierre Plantard nous entretient de la fondation du Prieuré de Sion le 17 janvier 1681.
Ceci pour faire écho bien évidemment avec la date mythique du 17 janvier 1781, date du décès de Marie de Nègre d'Ables dont nous vous avons déjà entretenu.

Plutôt que d'échafauder quelque thèse sur cette date du 17 janvier 1681, ainsi que nous pouvons en lire ici ou là, il nous a semblé plus pertinent de chercher ailleurs si cette date ne renvoyait pas vers une source adéquate.

Voici ce que nous avons trouvé, et, lecteurs attentifs, faites moi la grâce d'aller jusqu'au bout de la démonstration avant que de hurler au fou !

http://books.google.fr/books?id=cX0cYVgYitsC&pg=PA289&lpg=PA289&dq=17+janvier+1681+et+mme+de+s%C3%A9vign%C3%A9&source=bl&ots=ZExCu8cr0t&sig=wxnZmj2NwcoB6NeqsKQYPlfKheM&hl=fr&ei=aRb_TZmkG8Sg8QOFs-GwBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCkQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false



Cette lettre contient donc des noms de l'entourage de Mme de Sévigné.
Nous débuterons par Charles Le Brun que nous présentons succintement :
Charles Le Brun, baptisé le 24 février 1619 à Paris où il est mort le 12 février 1690, est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins.


Or, et puisque nous sommes dans l'univers du temps cyclique, manifesté par le Calendrier, le 24 février 45 avant J-C Jules César met en oeuvre un nouveau calendrier, appelé par la suite calendrier julien.


Ainsi que, en 1582, ce même jour, le Pape Grégoire XIII produit une Bulle instituant une réforme du calendrier ( le calendrier grégorien toujours en usage en Occident ) .


Voici donc deux occurences manifestes sur la date de naissance, avec possiblement, un signe de connivence que nous verrons plus loin.


Sur la date de décès du 12 février nous avons également, comme quoi le hasard sert bien les intentionnalités de Pierre Plantard, et qu'ici le lecteur veuille bien s'attarder sur le travail de recherches qui dut être le sien ( le leur ? ) pour trouver quelque document pouvant servir si bien leur intérêt, qui était, avant tout, de communiquer dans l'invisible, une entrée précise :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophorus_Clavius


Lecteur sagace tu n'auras pas manqué de remarquer l'illustration présente sur cette page, réfutant l'oeuvre de Joseph Scaliger, mentionnée plus avant...

Poursuivons sur l'auteur de cette lettre à Mme de Sévigné : le comte de Bussy.
Roger de Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin, né au château d'Épiry, dans l'Autunnois (actuelle commune de Saint-Émiland, Saône-et-Loire) le 13 avril 1618 et mort à Autun le 9 avril 1693, est un officier général et écrivain français, célèbre pour son libertinage, son esprit et sa causticité.

C'est sur la date du décès que nous allons trouver matière à réflexion, et, en partie justification de notre démarche.
Nous vous avons entretenu de la modalité du calendrier républicain au début de cet exposé, précisément sur la date du 4 avril ( cf circulaire interne du 4 avril 1989 ) correspondant au jour de l'abeille.

La date du 9 avril dans le même calendrier est le jour de la ruche...Mais c'est aussi et sans doute est-ce là le signe qu'il fallait déceler :
Principale fête chrétienne, Pâques rappelle la résurrection du Christ.
Les Évangiles nous disent que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la «préparation» de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.

Le rapport d'analogie est ici d'une grande clarté ainsi que le véhicule la tradition, l'abeille manifeste en effet le symbolisme de résurrection, au même titre que le Christ qui demeura 3 jours dans son tombeau, l'abeille demeure 3 mois dans sa ruche en hiver. 


Voici, O lecteur pantois, ce que nous pourrions nommer une construction de l'esprit parfaite.


Et,à destination de celles et de ceux qui n'ont pas encore le tournis, nous allons poursuivre,car, vous l'aurez deviné, nous sommes ici en présence d'une mécanique " mixte " exploitant plusieurs systèmes de manière concomitante, voyons, si, en système de transposition, le jeu fonctionne également.


Charles le Brun que nous venons d'exposer, et les deux entrées, l'une sur le calendrier julien, la seconde sur le calendrier grégorien.
Ne serait-ce pas ici une invitation à  travailler cette date du 24 février 1619 en prenant comme base le calendrier Julien ?
Si oui, nous obtenons deux résultats dont un directement rattaché en terme de symbolisme avec ce qui précède :

1- La célèbre prière pour la pluie, dite avec succès par 'Honi ha méâguél en compagnie de son épouse, eut lieu en ce jour (Traité Taânite). 

2- C'est en ce jour que la tradition fixe le dévoilement à venir du Machia'h.

( source modia.org )

1 ) Honi ha méâguél ou Choni le faiseur de cercle : Personnage surnommé ainsi en raison des circonstances d'une terrible sécheresse qui sévissait. Un jour, il pria pour qu'il pleuve. Pour donner plus de poids à sa prière, il dessina un cercle autour de lui et refusa d'en franchir les limites tant que la pluie ne se manifesterait pas. Ce qui finit par advenir.

 Peut-être faut-il lire ici ce qui peut faire signe avec l'idée de cercle - en débutant par le cercle d'initiés, puis en poursuivant sur une idée cyclique du temps, d'autant plus quand la figure rédemptrice, mais aussi eschotologique, du Messie est convoquée. Selon ici les  deux traditions : l'une sous jacente et chrétienne, qui est celle de la Parousie, la seconde énoncée comme telle, par l'avènement du Machiah...
Nous renouons donc, par ce jeu de miroir des calendriers et de dates au symbolisme exacerbé, avec une des idées maîtresses  associées à tort ou à raison avec  la personne de Pierre Plantard, celle du Grand Monarque.
Ceci valant pour l'image exotérique que celui-ci promouvait à l'extérieur, pour le plus grand nombre.


L'interrogation qui est la nôtre, et à laquelle nous n'avons à ce jour, pas de réponse franche, est que, concernant cette circulaire interne du Prieuré de Sion et son dispositif caché que nous vous dévoilons, nous sommes dans la communication discrète pour ne pas dire secrète...
Si nous ne souscrivons pas aux fantasmagories du Da Vinci Code et ses avatars littéraires, pas plus qu'à la thèse d'une descendance de Marie- Madeleine, ainsi qu'une certaine production liée à l'énigme de Rennes-le-Château le soutient, il n'en est pas moins troublant de constater, si notre démarche est valide, la persistance du messianisme en filigrane.
Mais il est possible ici qu'une posture adoptée et semble-t-il assumée n'ait été, comme nombre d'éléments composant notre énigme, qu'un leurre.
Et qu'encore une fois, derrière cette figure révélatrice de fin des temps,quelque découverte fascinante ne soit tapie.. 
Sans doute est-ce là l'ultime tiroir à ouvrir, le dernier sceau qui se doive d'être brisé au jour voulu..

Et puisque nous sommes dans cette idée de cercle demeurons- y avec ce que je qualifierais de second justificatif de notre présente démarche.
Nous reprendrons le texte de Mr de Bussy, et la mention sur le nom du célèbre peintre Le Titien, dont seule la date de décès, à savoir le 27 aout 1576 semble nous être parvenue, et qui, en système de transposition va produire le 3 tichri.
Or, faut-il ici observer une des fantaisies propres à chaque culture, d'autant plus lorsqu'il s'agit de personnages ressortant plus du mythe que de l'Histoire, le 3 tichri donne :


- Fin de la 3e plaie d'Egypte

- Naissance et décès de Naphtali, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 8). ou le 5 Tichri...

( source modia.org )

Résultat que nous avions trouvé sur la date du 19 septembre 1738 indiqué par Pierre Plantard, avec le 5 tichri...


  A suivre
  En ce jour du 20 juin 2011, soit le 18 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . h




Pour faire suite à une conversation que j'ai eu dernièrement, avec une personne suivant mes travaux attentivement, j'ai décidé d'interrompre provisoirement l'examen du présent cas d'étude ( la lettre du 4 avril 1989 de Pierre Plantard ) .
Ceci afin de rentrer dans le vif du sujet.
Enfin diront certains...
A savoir proposer au lecteur une thèse, ma thèse, concernant l'Enigme.
Celle-ci, pour n'être pas nouvelle quant à sa conclusion- quoique divergente sur le périmètre concerné - va trouver son illustration dans un des éléments fondateurs de l'énigme :le petit parchemin et son référent scripturaire : le Codex Bezae.
 

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Bezae

Le faussaire dont il est question dans cette synthèse, de son propre aveu, mais ceci reste encore sujet à controverse, n'étant autre que Philippe de Cherisey, ainsi que le révéla la publication de son "testament " en 2005, soit 20 ans après son décès, conformément à sa volonté.
Nombre de chercheurs, depuis, se sont bien entendu livrer à nombre d'hypothèses : véracité historique du petit parchemin, identité de l'auteur, vrai faux ou faux vrai, sans pour autant répondre à une question première, pour peu que certains se la soient posée, LA QUESTION :
Pourquoi ?


Pourquoi, et quelque soit l'auteur, véracité historique ou non, éléments qui devraient apparaître désormais comme secondaires suite à notre révélation, pourquoi donc avoir choisi justement ces quelques versets de l'Evangile de Luc ( Luc VI 1-5 ), afin de les inclure dans le dispositif de cryptage du petit parchemin et les placer ainsi au coeur de l'intrigue ?
En clair, si message il y a, quel en est sa teneur ?


La réponse nous allons la trouver chez un des chercheurs spécialisés dans l'exégèse du Codex Bezae.
Une plutôt..


http://codexbezae.perso.sfr.fr/comm/paracha.html

De cette brillante analyse, retenons tout particulièrement cet extrait :


" Dans le sabbat appelé second-premier par Luc, (6,1) les blés étaient presque mûrs puisque les disciples se prirent à en manger. Les prémices du blé étaient réservées aux prêtres, avant qu'elles ne soient offertes au jour de la Pentecôte; elles ne devaient pas même être touchées des simples Israélites.


C'est pourquoi les Pharisiens reprochèrent à Jésus le geste sacrilège de ses disciples, accompli durant ces semaines dites des sabbasin  entre Pessa'h et Shavouot.

En ce sabbat qui tombait le 7 Mai du calendrier Julien, était lue la paracha 31, Emor3, Lv 21-22,  relative aux fêtes d'Israël et aux offrandes réservées aux prêtres, notamment les pains de présentation Lv22,10-15:

«aucun laïc ne doit manger ce qui est saint...qu'ils ne profanent pas les saintes offrandes d'Israël, celles qu'ils prélèvent pour le Seigneur.»
«tu feras cuire douze gâteaux...cela reviendra à Aaron et à ses fils...c'est une redevance pour toujours.»
Lv24,5-9:

ble vert
L'épisode de Lc 6,1-5 était en étroite correspondance avec les termes de cette paracha.
Pour justifier le geste de ses disciples, Jésus invoquait l'exemple de David, revendiquant avec la filiation Davidique , l'onction messianique royale et sacerdotale. "


 Celui-ci contient la réponse au pourquoi .


  Et envisageons maintenant cette paracha dans son acception liturgique. Le lecteur attentif n'aura pas manqué de remarquer, s'il m'a bien lu jusque là, la prédominance des jours de fêtes juives dont j'ai fait état ( Shavouot, Pourim, et d'autres à suivre ).
  Comme moi-même jusqu'à il y a peu, nous demeurions dans l'expectative.
  Soit , des fêtes juives disséminées ça et là, mais pour aller ou ? Pour dire quoi ?
  Là réside toute la subtilité du dispositif en place, ainsi que son piège : attribuer à ces signes et indices que sont ces dates le rôle et la fonction qu'elles n'ont pas : être la source, alors qu'elles ne sont QUE LA MANIFESTATION DE CELLE-CI .


   La source est la paracha Emor.


   Les dates sont là pour nous mener à elle, car cette paracha est particulière :
Paracha Emor

Dieu demande à Moïse de dire aux cohanim les prérogatives liées à leur statut sacerdotal, afin de maintenir leur pureté : s'éloigner des cadavres, même celui d'un proche pour le Cohen Gadol, épouser une femme vierge, ne pas officier en état d'impureté, se purifier avant de consommer des offrandes destinées aux cohanim en cas d'impureté. Dieu énonce ensuite les tares empêchant une bête d'être agréée, donc utilisée, lors d'une offrande. Il décrit ensuite le calendrier liturgique annuel, ainsi que les rites, offrandes et fêtes associés, puis Il décrit le calendrier rituel quotidien, avec l'allumage du candélabre, la préparation des pains de présentation. La parasha se clôt sur l'épisode d'un blasphémateur et son châtiment. Les paramètres et modalités d'un jugement civil et pénal sont alors exposés.

 Ainsi que le présente cette page, nous sommes, avec cette paracha, dans la sanctification du temps :


http://ravsharki.org/content/view/167/455/

Or donc, tout ceci : la présence des dates de fêtes juives en lien avec l'énigme, le choix du Codex Bezae, produisent désormais une admirable cohérence selon ce nouvel enseignement.

Mais revenons sur la date du 7 mai relatif à cette paracha.

Deux dates :

- le 07 mai 1956 correspond à la date de fondation du Prieuré de Sion, version Plantard. En système de transposition nous obtenons le 26 du mois d'Iyyar ( le 7 mai de l'an 29 donnant bien évidemment un autre résultat mais ici c'est le 7 mai qui fait signe ) jour qui nous renvoie sur une autre paracha Bamidbar ( les nombres - dénombrement des fils d'Israel - les douze tribus ). Renvoi que nous avions déjà signalé vis vis du code des 2 Noun inversés...

- le 07 mai 1939 est une des deux dates extraites des feuillets accompagnant l'opuscule Le Serpent Rouge, ce qui, en système de transposition va nous produire le 18 du mois d'Iyyar soit le fête de Lag ba'omer.
  Et ainsi nous revenons vers une des fonctions liturgiques de la paracha Emor :


 Ce Shabbat nous lisons la Parasha Emor qui traite d’une part des lois de pureté des Cohanim et d’autre part de la période du "Omer", les 49 jours de préparation au don de la Thora (Shavouot) où l’on doit perfectionner nos "Midot" (qualités, vertus). La Parasha nous rappelle aussi les fêtes en nous précisant à quel moment nous devons les célébrer...

  Et ainsi, O lecteur perspicace, ne t'auront point échappé dans cet ensemble ni la référence aux douze pains de proposition, ni celle aux douze tribus, et pas plus le fait que certaines des dates que j'ai avancé jusqu'à ce jour correspondaient à la naissance de certains des fils de Jacob( d'autres à suivre ).

  Et c'est bien ce message symbolisé par le chiffre DOUZE qui est ici à retenir.
  Les pièces du puzzle s'assemblent.
  Voici donc la thèse que je vais défendre : douze caches, en France ou pays limitrophes, chacune contenant ou ayant contenu un dépôt dont la nature diffère.
  Cette thèse, soutenue par ma dernière découverte, recoupe certains de mes travaux : j'ai en effet identifié trois points certains : un en Ile de France - un à Rennes-les-Bains - un autre en Champagne.
   D'autres sont en attente d'une investigation plus poussée.
   Que l'on se rassure : je n'ai, à ce jour, pas identifié les douze...

A SUIVRE...
En ce 27 juin 2011 soit le 25 sivan 5771 l'auteur alain C . . . . . h


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lundi 23 mai 2011

SECONDE PARTIE - LA LETTRE VOLEE

Nous débuterons cette seconde partie en compagnie de deux figures intellectuelles du 19 ème siècle ( l'écrivain George Sand et l'illustrateur Gustave Doré )
La découverte que nous vous proposons sera sur le mode exponantiel, nous débuterons par quelques traces,
pour clore, nous l'espérons en apothéose.


Dans ce dix-neuvième siècle qui verra la naissance et l'épanouissement du courant romantique, mais aussi l'affirmation de disciplines occultes et ésotériques, au travers de divers courants, mais encore la prégnance de plus en plus importante des Loges maçonnes sur la société, il semble bien que notre énigme des deux Rennes ait jalonné l'oeuvre d'auteurs prestigieux, faisant partie du même cénacle littéraire, ou s'en inspirant.
C'est d'abord la figure de Charles Nodier, chef de file du courant romantique, bibliomane, fin lettré, et en son temps directeur de la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris. Bibliothèque dont une partie du fond est consacré aux arcanes de l'ésotérisme : kabbale, alchimie, et dont le Catalogue peut s'enorgueillir de compter nombre d'auteurs érudits.


Charles Nodier, qui écrivit au moins un roman à clef  '' Histoire du Roi de Bohême et de ses 7 châteaux ''
dont nous analyserons dans notre essai les indices laissés.( Parution en 1830 )
L' Histoire du Roi de Bohême s'achève sur une figure  historique du pays : Jean Zyska.


George Sand reprendra le flambeau en faisant paraître un roman sous ce titre : Jean Ziska - Episode de la guerre des Hussites - 1843
Le roman s'ouvre sur une notice ( 1853 donc postérieure à la 1 ère édition )


J’ai écrit Jean Ziska entre la première et la seconde partie de Consuelo, c’est-à-dire entre Consuelo et la Comtesse de Rudolstadt. Ayant eu à consulter des livres sur l’histoire des derniers siècles de la Bohême, où j’avais placé la scène de mon roman, je fus frappée de l’intérêt et de la couleur de cette histoire des Hussites, qui n’existait en français que dans un ouvrage long, indigeste, diffus, quasi impossible à lire. Et pourtant ce livre avait sa valeur et ses côtés saisissants pour qui avait la patience de les attendre à venir. Je crois en avoir extrait la moelle en conscience et rétabli la clarté qui s’y noyait sous le désordre des idées et la dissémination des faits.
GEORGE SAND.
Nohant, 17 janvier 1853.


Nous avons évoqué précédemment la date du 17 janvier comme élément fondateur autour de notre énigme,
et nous paraît-il remarquable que celle-ci réapparaisse en notice d'un roman dédié à l'Histoire de Jean Hus et de son hérésie. De la croisade menée par l'église catholique qui s'ensuivit afin d'éradiquer, comme en son temps l'hérésie Cathare, en terre d'Aude qui nous occupe, ce qui représentait alors un danger mortel.
C'est ce que nous appelerons ici procédé de transposition, pour cette fois, sur le mode historique.
Si nous rajoutons que certaines des planches d'illustration de ce roman signées de son fils, Maurice, comporte un N inversé, nous pourrons légitimement penser que nous sommes ici en présence de signes révélateurs.
( le lecteur pourra se référer aux illustrations visibles sur wikisource - jean ziska - en dépit d'une mauvaise qualité le N inversé est bien visible )


George Sand, dans une autre de ses oeuvres, procèdera d'une autre transposition, cette fois, légendaire, toponymique, et dont le récit se déroule en partie dans un espace bien particulier : les pierres jaumâtres.
Les Pierres Jaumâtres, situées au sommet du mont Barlot sur la commune de Toulx Sainte Croix, sont un amas granitique comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé .
Au début du 19ème siècle, l'homme politique et historien Jean-François Barailon prétend que ces pierres ont été sculptées par des druides gaulois pour y célébrer des cultes « mystérieux et sanglants ». Cette théorie, populaire à l'époque, sera réfutée par Prosper Mérimée.


Toponymie :
Rigole du diable -
Le nom est dû à diverses légendes et on verrait la trace du sabot du diable sur une des pierres des amas granitiques appelée le Rocher du diable.
Rocher du diable versus fauteuil du diable à Rennes-les-Bains.
Pierre tremblante ou branlante aux Pierres Jaumâtres - Les roulers à Rennes-les-Bains.
George Sand écrivait :
" Ces blocs posés comme des champignons gigantesques sur leur étroite base, ce sont les menhirs, les dolmens, les chromlechs des anciens gaulois, vestiges de temples cyclopéens... autels effroyables où l'on égorgeait les prisonniers et les esclaves pour apaiser les farouches divinités. Des cuvettes et canelures, creusées dans les angles de ces blocs semblent révéler leur abominable usage et avoir servi à faire couler le sang..." Situés sur le mont Barlot plusieurs ensembles font irrésistiblement penser à des mégalithes aux formes adoucies et arrondies des plus insolites.
Dans la tradition du pays, l'association entre les Pierres Jaumâtres et des sources d'eau -
Pour le lecteur habitué à l'environnement insolite de Rennes-les-Bains, ceci devrait faire écho.


Légendaire :


Le thème du roman de George Sand :
Se promenant dans le pays d'Ep-nell, trois jeunes gens, Sir Arthur Harley, Guillaume de Boussac et Léon Marsillat découvre une petite paysanne ravissante, endormie sur une pierre jomâtre. Pour s'amuser, ils déposent trois pièces dans la main de l'enfant.
Trois ans plus tard, Guillaume de Boussac se promène dans la même région. Alors qu'il est étendu dans l'herbe près d'un cimetière, il surprend une conversation entre deux paysans. Ceux-ci évoquent à demi-mot une légende du pays affirmant qu'un veau d'or est enterré à cet endroit. Ils parlent aussi d'une vieille femme qui est en train de mourir, La Tula, considérée dans le pays comme une bonne sorcière. Guillaume réalise que la mourante est sa nourrice. Quelques années auparavant, elle a été chassée sans ménagement du château de Boussac, car la châtelaine trouvait qu'elle plaisait trop à son mari. Honteux de la conduite de sa famille, Guillaume veut s'excuser auprès de La Tula avant qu'elle ne meure. Il se précipite donc vers sa demeure. Le chemin étant parsemé de pièges marécageux, on lui impose, comme guide, une jeune fille nommée Claudie qui se trouve être l'amie de Jeanne, la fille de la Tula. Guillaume arrive trop tard. Tula est morte. Autour de sa dépouille sont rassemblées quelques voisines, Jeanne et sa tante, La Grand Gothe. On dit de cette dernière qu'elle fait de la magie noire et qu'elle jette des sorts aux animaux pour qu'ils dépérissent. En réalité, c'est une entremetteuse qui détourne les bergères de leurs troupeaux...Jeanne, la petite bergère, trouvera la mort à la fin du roman, dans des pages assez poignantes..

L'intéressant étant ce que livre Jeanne avant d'expirer : '' Le trésor c'est la connaissance ...''


Nous poursuivrons notre exploration avec Gustave Doré, illustrateur, graveur, peintre, qui illustra certaines oeuvres d'Honoré de Balzac, Victor Hugo - les travailleurs de la mer - , les contes de Charles Perrault, Jules Verne etc... mais surtout La Bible ( ancien et nouveau testament ) ainsi que La Divine Comédie de Dante Alighieri.
Dans ces deux dernières oeuvres, un graveur sur bois, François PaNNemaker ,qui a travaillé également pour Jules Verne, appose son nom en signature.
La particularité que nous aimerions souligner étant que certaines des planches d'illustration pour ces deux ouvrages cossignés donc par Pannemaker comportent deux N inversés ! Je dis certaines car d'autres affichent 2 N normalement écrits.
Un choix judicieux, que nous développerons plus tard, semble avoir guidé notre graveur...


Roman à clefs, donc.


Nous allons maintenant approfondir notre enquête, en débutant par un autre roman ''Le Juif errant'' d'Eugène Sue - 1844 - 1845 - ( dont le lecteur sera bien inspiré de découvrir l'intrigue ) et nous nous permettrons quelques effets de miroir avec , le Comte de Monte-Cristo de Dumas , des documents modernes accompagnant le Serpent Rouge, et des notes du carnet de Bérenger Saunière.
En clair, nous rentrons dans le vif du sujet.
Nous nous attacherons tout d'abord aux noms des personnages imaginés par Eugène Sue.


1 ) La famille Rennepont, composée de






  • Gabriel Rennepont, missionnaire jésuite en Amérique ;

















  • Rose et Blanche Rennepont, jumelles orphelines de Sibérie ;  

















  • Général Simon Rennepont, père de Rose et de Blanche, inconnu de ses filles ;

















  • Djalma Rennepont, prince indien ;

















  • Jacques Rennepont, dit Couche-Tout-Nu, ouvrier parisien .












  • Pour les habitués du genre, le patronyme utilisé ici ne peut que faire signe, relativement à notre énigme des deux Rennes.






  • Dagobert, ami de la famille Rennepont et gardien des orphelins , dont Eugène Sue nous précise la qualité d'ancien soldat












  • Ecrit en 1844, le clin d'oeil d'Eugène Sue est sans aucun rapport avec la mythologie moderne de Rennes-le-Château vis à vis de Dagobert et sa lignée mythique , telle qu'ont pu l'exploiter certains auteurs, mais bien plutôt avec le Général Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenille, d'extraction noble, se ralliant en 1789 à la Révolution. Lorsque la Convention déclare la guerre à l'Espagne le 7 mars 1793, il prend à 56 ans un commandement à l'armée des Pyrénées Orientales, sous les ordres du Général de Flers et y commande un camp retranché de 8000 hommes à Mont-Louis.
    Mais surtout, précédemment, par son mariage, le 8 aout 1780, avec Jacquette Pailloux de Cascastel, fille d'un conseiller suzerain du Roussillon, il devient maître de forges et fonde une société pour l'exploitation des mines des Corbières et du Razès, sous la juridiction de l'abbaye de Lagrasse, avec son cousin, Jean-Pierre François Duhamel, correspondant de l'Académie des Sciences et commissaire du Roi Louis XVI pour les mines et les forges..

    - Adrienne de Cardoville

    Il est nécessaire, ici, de décomposer le patronyme - Cardo - ville
    Cardo est le mot latin pour pivot ou gond de porte, employé en terme d'orientation géographique pour désigner l'axe Nord- Sud autour duquel semble pivoter la voûte céleste. Dans le schéma d'urbanisme romain de fondation de ville issu du bornage étrusque un cardo est un axe de de voie nord-sud qui structure la cité
    Dans une énigme dont le Méridien est un point d'ancrage et de référence premier, cet indice ne peut que faire signe.

     - Djelma Rennepont - Prince Indien pour lequel Eugène Sue prend le soin de préciser qu'il serait Prince de Mondi
       Ici la subtilité de l'auteur commandera de suivre un fil d'Ariane, fil d'or pour le message qui y est caché
       Il nous suffira de débuter puisqu'il s'agit ici d'un prince indien, en explorant ce vaste territoire et ainsi trouverons-nous un district de Mandi - ainsi qu'une ville principale Rawalsar, célèbre et célébrée en Inde pour ses 7 lacs mythologiques, associés aux Pândaras de Mahabharata.
       Le lac de Rawalsar est associé à Padma sambhara, un maître bouddhiste du sanskrit, né du Lotus, qui, outre le fait qu'il soit le fondateur du bouddhisme au Tibet, est égalemnt à l'origine de la tradition terma ou Trésors spirituels transmis par ceux qui les découvrent : les tertön de l'école ngingmapa.
       Et voici qui nous ramène en territoire connu :

       Tertön est un mot tibétain signifiant '' découvreur de trésors enfouis ''.
       Dans le bouddhisme tibétain, un tertön est une personne qui découvre un terma, ou texte caché...
       Une fois établi ces liens, de fond et de forme, entre l'oeuvre d'Eugène Sue et notre énigme, il est temps maintenant, de commencer à lever le voile sur la part la plus mystérieuse de celle-ci..


       Extrait du Juif errant :


     Après un moment de silence, pendant lequel Samuel écrivit sur son registre, il dit tout haut en relisant ce qu’il  venait d’écrire :
    – D’autre part, cinq mille métalliques d’Autriche de mille florins, et la date du 19 octobre 1826.
    Ensuite de cette énumération, Samuel ajouta en relevant la tête et en s’adressant à sa femme :
    – Est-ce bien cela, Bethsabée ? Avez-vous comparé sur le carnet ?
    Bethsabée ne répondit pas.
    Samuel la regarda, et, la voyant profondément accablée, lui dit avec une expression de tendresse inquiète :
    – Qu’avez-vous ?… mon Dieu, qu’avez-vous ?
    – Le 19 octobre… 1826…, dit-elle lentement les yeux toujours fixes, et en serrant plus étroitement encore dans sa main la tresse de cheveux noirs qu’elle portait au cou. C’est une date funeste… Samuel… bien funeste… c’est celle de la dernière lettre que nous avons reçue de..

      Premier signe:

      Le choix du prénom Bethsabée - 
    Bethsabée (en hébreu :בת שבע, ce qui peut se traduire comme « septième fille » ou « fille du serment ») est l'épouse de Urie le Hittite puis du roi David. Elle est la mère de Salomon. Son personnage apparait dans le deuxième livre de Samuel, chapitre 11...

    Bethsabée sera Reine, en terme de représentation iconographique :
    • La scène de la vie de Bethsabée la plus représentée est celle où, alors qu'elle est au bain, on lui apporte la lettre de David qui dit vouloir la prendre pour femme. C'est notamment le cas de deux tableaux peints au cours de l'année 1654, Bethsabée recevant la lettre de David, de Willem drost et Bethsabée au bain tenant la lettre de David, de Rembrandt.
    • Dans une énigme s'articulant autour des deux Rennes, dont Rennes-les-Bains, l'usage de la langue des oiseaux entre une Reine aux Bains et Rennes les bains s'imposait..                                                                                                                                                                                  
    • Second signe:
      Il sera utile, ici, afin que le lecteur puisse bien appréhender ce qui va suivre de notifier que le choix de certains extraits ou notes ci-dessous n'est pas exclusif, en clair que j'aurais choisi ce qui m'arrangeait, parce que cela correspondait à ce que je voulais trouver.
      D'autres extraits, et pour tout dire, d'autres dates vont suivre, émanant des mêmes oeuvres ou mêmes auteurs.
      Donc, nous allons vous entretenir de dates, ou de calendrier... 
      Mais également de transposition, et voici une partie du Secret. Pour bien saisir notre lecteur devra intégrer les subtilités du calendrier judaïque :
    Le calendrier hébraïque est un calendrier luni-solaire composé d’années solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du Chabbat. Il prend pour point de départ le commencement (Beréchit) de la Genèse, premier livre de la Bible, qu’il fait correspondre à l’an -3761 du calendrier grégorien.
    Chaque nouveau mois commence avec la Nouvelle Lune. Le calendrier s’aligne sur des lunaisons de 29 jours 12 heures 44 minutes et 3 secondes+1/3 de seconde et alterne des mois de vingt-neuf et de trente jours. Une année lunaire de douze mois fait 354,36 jours. Comme une année solaire fait 365,24 jours, près de onze jours se perdent chaque année. Pour rattraper ces jours perdus, les années comportent successivement douze ou treize mois lunaires, selon un cycle métonique.

    Le lecteur souhaitant approfondir sa connaissance peut se référer ici :
    http://www.modia.org/infos/astronmlexiq.html

    Concernant son usage dans l'Enigme qui nous préoccupe ici, il est essentiel de comprendre ceci, si je suis un auteur souhaitant dissimuler une information de première importance, grâce à ce jeu de transposition du calendrier, du grégorien vers le judaïque, il me faudra :
    1 ) être en possession d'un tableau de correspondance,mais ceci au 19 ème siècle n'est guère difficile, ainsi que nous le prouverons.

    2 ) Afin d'obtenir la bonne entrée faisant sens sur la bonne date, et parce que le calendrier Juif est un calendrier mouvant, ou les jours de fête se décalent d'année en année, il me faudra choisir la bonne année de référence. Exemple :
    Hier dimanche 22 mai 2011 correspond au 18 du mois de  iyar 5771 - soit la fête de  Lag ba'omer.
    Dans un an le dimanche 22 mai 2012 correspondra au 1er du mois de Sivan 5772.
    Donc, et pour être le plus clair possible, changer l'année change le résultat, et rien de plus facile pour un auteur que de choisir l'année de son récit, mais aussi pour exploiter une date ( jour et mois donc une date anniversaire ) , donc une information, toujours selon le même mécanisme, quoi de plus facile, à partir du moment ou existe l'intentionnalité, que de préparer un évènement qui se déroulera et sera enregistré comme tel , s'étant déroulé le, par exemple, 19 octobre 1826..

    En système de transposition le 19 octobre 1826 est le 18 du mois de tichri.

    Le 18 tichri est l'anniversaire de la date du décès d'un personnage éminent du judaïsme, Nahman de Bratslav. Que nous présentons.

    18 tichri :
    - Hiloula (décès) du Rav Na'hmane ben Sim'ha de Braslav (1772-1810). Arrière petit-fils du Baal Chém Tov, le fondateur des 'hassidim. Considéré comme tsaddiq dans la lignée messianique selon la tradition 'hassique par ses proches, sa personnalité et les pratiques qu'il instaurait (confession) furent l'objet de nombreuses controverses et il théorisa le conflit et la persécution  comme une part essentielle de sa théorie mystique de la correction du monde (tiqqoune) et de la venue du machia'h. Il n'a pas  laissé de successeur mais des écrits (Likouté moharane) et sa tombe est l'objet d'un culte et de pélerinages par ses fidèles à cette date à Oumane, en Ukraine, et surtout le Jour de Roche ha Chana.  Des extraits de ses oeuvres sont traduits en français et autres langues et se trouvent dans toutes les librairies juives.
    Les trois Livres
    Son oeuvre, il finit par la concevoir lui-même en trois temps qui sont trois Livres : le Livre "visible", le Livre brûlé et le Livre caché. Ils sont comme les trois étagères d'une même armoire mystique, du bas vers le haut, du plus extérieur au plus intérieur et secret.
    Outre le Livre brûlé qui devait occuper le milieu ou la seconde des trois étagères, il y a la première, celle du bas, composée des enseignement exotériques, du Livre "visible" contenant les enseignements des Noms divins et de leurs variations, des lectures de la Thora, la liturgie etc. (ce que l'on pourrait reconnaître, en se basant sur le Talmud, comme le b.a-b.a de l'enseignement rabbinique, non pas le littéral, mais un premier niveau d'interprétation) ; et il y a enfin le Livre plus secret que le Livre brûlé, le Livre caché appelé "secret de secret" (nistar denistar). Des trois degrés de la bibliothèque ou du Livre ainsi conçu, seul le premier, en bas, est visible.

    J'espère, lecteur, que la cohérence de cet assemblage commence à t'apparaître.

    Mais poursuivons :

    Extrait du Comte de Monte Cristo :
    ‘’ "Votre âge ? dit le président ; répondrez-vous à cette question ?
    - À cette question comme aux autres, je répondrai, monsieur le président, mais à son tour.
    - Votre âge ? répéta le magistrat.
    - J'ai vingt et un ans, ou plutôt je les aurai seulement dans quelques jours, étant né dans la nuit du 27 au 28 septembre 1817." M. de Villefort, qui était à prendre note, leva la tête à cette date...

    Le 28 septembre 1817 = le 18 tichri.

    Et voici la première pierre jetée dans le jardin de ceux qui pensent que Pierre Plantard est ,et n'est que,
    mythomane, manipulateur et autres épithètes, et la première pierre apportée à ceux qui pensent qu'il ne se réduit pas à ce rôle. Accompagnant l'opuscule Le Serpent rouge, nous l'avons souligné auparavant, un certain nombre de feuillets, notamment sur l'abbaye de St Germain les Prés, une date parmi les deux contenues dans ce feuillet '' le VI prairial an VII '', qui doit d'abord être convertie du calendrier républicain vers le grégorien produit le 25 mai 1799, en système de transposition vers le calendrier juif donne le 20 du mois d'Iyar, qui est :

    le  20 Iyar  , 35e jour du Ômér,  (Lire Bamidbar 10, 1-11 : la nuée de la présence de Hachém s'est levée et le peuple a du se remettre en marche et s'éloigner du Sinaï après 11 mois et 20 jours de campement.)
    Bamidbar = Livre des Nombres.
    La nuée dont il s'agit ici est la Shekinah, présence féminine de D.ieu.

    Donc, le Livre des Nombres, dont nous avons déjà souligné les deux versets en 10-35 et 10-36 encadrés par nos deux lettres noun inversées, et le sens de Livre caché que ces signes symbolisaient.

    Chapitre 10 verset 12 : la Nuée s'arrêta dans le désert de Paran.

    Du verset 12 au verset 33, suit une énumération des diverses tribus, de la descendance de Jacob.

    Chapitre 10 verset 34 : La Nuée de l'éternel était au-dessus d'eux pendant le jour, lorsqu'ils partaient du camp.

    Le procédé utilisé ici par Pierre Plantard relèverait de l'induction de par son caractère hypnotique, le mot Nuée fait sens, pivot, et construit le fil d'Ariane, afin de nous mener à la lisière de la connaissance, c'est à dire au verset précédent le message des deux nounim.!

    Nous avons mentionné l'oeuvre cryptée de Maurice Leblanc, relativement à notre énigme.
    Voici un extrait révélateur de l'Aiguille creuse , un des romans selon les chercheurs en rapport direct avec l'Enigme des deux Rennes - Livre brûlé, Livre caché disions-nous -

    '' Une seule base de documentation serait solide : le livre publié sous Louis XIV. Or, des cent exemplaires imprimés par celui qui devait être le Masque de fer, deux seulement échappèrent aux flammes. L’un fut dérobé par le capitaine des gardes et perdu. L’autre fut conservé par Louis XIV, transmis à Louis XV, et brûlé par Louis XVI. Mais il reste une copie de la page essentielle, celle qui contient la solution du problème, ou du moins la solution cryptographique, celle qui fut portée à Marie-Antoinette et glissée par elle sous la couverture de son livre d’heures.... '' Admirons ici toute l'habileté de Maurice Leblanc...La solution du problème...Elle se trouve dans le même chapitre quelques paragraphes plus loin :

    '' Il tira une feuille, pliée en deux.
    – Eh bien, lisez !... Il y a des mots à l’encre rouge... tenez... on dirait du sang... du sang tout pâle... lisez donc !
    Il lut :
    « À vous, Fersen. Pour mon fils, 16 octobre 1793... Marie-Antoinette. »
    Et soudain, Beautrelet poussa une exclamation de stupeur. Sous la signature de la reine, il y avait... il y avait, à l’encre noire, deux mots soulignés d’un paraphe... deux mots : « Arsène Lupin ».

    Je te vois circonspect, ami lecteur, aussi le 16 octobre est-il la date anniversaire( jour mois ) du décès de :
    Nahman de Brtaslav, quant à l'année, elle est ici reportée en toute lettre, sous le nom de Fersen :

    Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm20 juin  1810  à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour pour la reine de France Marie-Antoinette

    Nous avions donc le jour, le mois.
    L'année nous est donnée par cette référence au sieur Fersen, l'année de son décès = 1810

    Nhaman de Bratslav est bien décédé le 16 octobre 1810 qui nous donne en système de transposition ...
    le 18 tichri !

    Mais poursuivons afin de bien enfoncer le clou pour celles et ceux qui ont la nuque raide...Je ne dis pas ça méchamment.

    Nous allons maintenant circonscrire notre investigation autour de la région de Rennes-le-Château, et des acteurs successifs du message.

    Une des notes datées du Carnet de Bérenger Saunière, pour l'année 1891 , une de celles qui laissent soupçonner qu'il y aurait eu découverte de sa part ,est celle-ci :

    " à la date du 21 septembre 1891 Bérenger Saunière note : "Lettre de Granès. Découverte d'un tombeau. Le soir pluie." ... "
    En système de transposition le 21 septembre 1891 produit le 18 eloul.
    Or le 18 eloul est une date anniversaire d'une importance considérable pour le hassidisme, puisqu'elle commémore deux figures parmi les plus illustres de ce mouvement, les deux luminaires. A savoir :

    Le 18 Eloul

    1. Naissance de Rabbi Yéhouda Loew ben Bétsalél dit le Maharal de Prague (1512-1609). Le Maharal est une autre figure légendaire pour plusieurs motifs : d'abord la durée des fonctions importantes qu'il exerça pendant presque un siècle dans le judaïsme d'Europe centrale, le savoir encyclopédique et créatif alliant la rigueur orthodoxe et le souci de développer la pensée et de philosopher, des légendes incertaines concernant le Golem. Depuis quelques décades son oeuvre est fortement étudiée et diffusée. L'école française y a contribué spécialement avec André Neher, le premier promoteur, et ses élèves Theo Dreyfus et Benjamin Gross. Comme il était admis que le Maharal était de la lignée directe du Roi David, ceux qui peuvent se relier au Maharal, sont fiers de revendiquer la même filiation.

    1. Naissance du Baâl Chém Tov, dit le Bétch (Rabbi Israël ben Eliézer) (1700-1760). Il est l'arrière grand-père de Rabbi N'a'hmane de Braslav. De famille très pauvre, il acquis une solide formation talmudique et se prépara longuement dans la discrétion. A 36 ans, il se révéla comme maître reconnu. Il tenta en vain de monter en Israël et en garda une grande amertume. Il est le fondateur et le représentant le plus typique de la tradition 'hassidique pour le mélange de formation solide, de piété démonstrative, de chaleur communicative, de souci du peuple en qui il est toujours vu une étincelle de la chékhina à sauver, de pédagogie par les contes 'hassidiques, d'influence charismatique et légendaire, de don de la vie à la cause de la Torah, de voyages et de pratiques mystiques.
    8 jours plus tard, toujours dans son carnet Bérenger Saunière porte cette seconde indication :
    '' 29 septembre 1891 - Vu curé de Névian - Chez Gélis - Chez Carrière - Vu Cros et Secret '' Phrase qui a fait couler beaucoup d'encre.

    Remarquons qu'un seul nom ayant rapport avec la toponymie des lieux est ici mentionnée : Névian. Les autres étant des noms de personnes.
    Dirigeons donc nos regards vers Névian, et son calvaire ( voir notice historique Mairie de Névian ) datant de 1860 :

    '' En vertu d'un prescrit du Souverain Pontife, de manière que toutesles indulgences ...
    et un témoignage de cette érection signé de la main de F.Bernardin M.gélis...fut donné à Rome, au couvent de l'Aracoeli, le 5 septembre 1860 ''

    Te surprendrais-je, lecteur, si le 5 septembre 1860 nous donne comme résultat le 18 eloul ?


    Nous cloturerons pour l'instant sur cette sixième entrée sur la thématique du Livre caché, via les deux figures que nous avons rencontré Nhaman de Bratslav et le Baal Shem Tov.

    Une septième vous sera présentée dès demain.
    Nous ne la mettons pas encore en ligne car elle va ouvrir une modalité complémentaire dans le jeu du calendrier.
    Nous nous permettons de renvoyer le lecteur vers l'Avertissement.
    Nous tenons à remercier chaleureusement Mrs Patrick mensior et Octonovo pour la mise à disposition du matériel existant sur leur site respectif.


    Ceci n'est que le début....


    A bientôt
    Alain C. . . . . h - l'auteur en la date du 23 mai 2011

    Nous venons de circonscrire six entrées sur la même thématique du Livre caché, via le mécanisme de communication du Calendrier ; la septième entrée sur la même thématique et qui va nous conduire de nouveau à la date clef du 18 eloul est plus subtile dans son approche.
    Pour  en accepter la pertinence, le lecteur voudra bien de nouveau épouser le point de vue de celui qui va utiliser ce procédé, en l’occurrence, et en dépit de toutes les réticences qui peuvent se concevoir à son égard, Pierre Plantard. Plaçons-nous donc dans l’esprit de celui qui, à son apogée, nous sommes le 4 avril 1989, s’adresse aux membres du Prieuré de Sion ( lettre visible sur le site de Octonovo – rubrique documents ) .
    ‘’ Notre trésor, celui du Prieuré de Sion, est le secret du Roc noir. Vénéré depuis la plus haute antiquité par ceux qui croyaient à son pouvoir immense, il fut assimilé au Diable, et Labouisse-Rochefort même écrivait pour l’initié :
    L’Ange de race bâtarde
          Au ton sec et saugrenu
          Tient constamment sous sa garde     
           Cet immense revenu
         … et seul l’initié pouvait comprendre que le trésor n’était pas l’or mais l’énergie considérable… ‘’
         L’information à retenir ici, sera Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort, né à Saverdun en Ariège le 4 juillet 1778 et mort le 21 février 1852, est un homme de lettres et poète français.
    Jean-Pierre Auguste de Labouisse-Rochefort est le fils de Jean de Labouisse, écuyer, chevalier de Saint Louis, co-seigneur et gouverneur de Saverdun (Ariège) et de Anne de Bonaffos de La Tour ; les de Bonaffos, seigneurs de La Tour, furent châtelains puis maires de Montréal (Aude). Labouisse Rochefort fut entre autres œuvres l’auteur d’un ‘ Voyage à Rennes les Bains ‘ 1832.
    Il conviendra ici de prendre en considération la date de décès du 21 février 1852, qui, en système de transposition va nous produire le 1er du mois de Adar, qui n’est pas loin de là, une date anodine, puisqu’elle célèbre la Hiloula de Abraham Ibn Ezra, est un rabbin andalou du XIIe siècle (Tudèle, circa 1092 - Calahorra, circa 1167).
    Grammairien, traducteur, poète, exégète, philosophe, mathématicien et astronome, il est considéré comme l’une des plus éminentes autorités rabbiniques médiévales.
    Nous renvoyons le lecteur intéressé par cet érudit vers les pages qui lui sont consacrées sur internet.
    Dans l’Histoire qui nous intéresse, ou le support mythique tient parfois lieu de réalité historique, ce qui peut engendrer confusion et désordre si la finalité est d’asseoir le mythe en Vérité indépassable, et à contrario, servir l’Histoire si le mythe n’est qu’un moyen de dire selon une modalité de lecture transcendante, il nous paraît incontournable de noter ce fait :
    Abraham le Juif : Serait le personnage que quelques auteurs chrétiens connaissent sous le nom latin d'Avenarius (Avenose) ou Abraham Judeus, il serait identifié à Abraham Ibn  Ezra (1089-1167), auteur supposé d'un manuscrit où le Grand Œuvre y est représenté en figures hermétiques.
    Nicolas Flamel (1330-1418)
    Originaire de Pontoise, il s'établit à Paris près de l'église Saint-Jacques la Boucherie. Exerçant d'abord le métier d'écrivain public, puis celui de libraire-juré de l'université, Flamel se marie vers 1370 avec une veuve, Dame Pernelle. Il acquiert un manuscrit d'un certain Abraham le Juif. Le Grand Œuvre y est représenté en figures hermétiques sur trois fois sept feuillets. Après avoir accompli le traditionnel voyage à Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Nicolas Flamel devient un Adepte de l'art royal, dont il en est encore la figure de proue. Tout en vivant humblement, il fonde et rente quatorze hôpitaux dans Paris, bâtit trois chapelles, fit aux pauvres des dons incalculables. Il décède en 1418 à 88 ans. Ses œuvres les plus lues sont : Le désir désiré, Le livre des figures hiéroglyphiques (1409) qui commente les planches d'Abraham le Juif, le Sommaire Philosophique.
    Or, Nicolas Flamel nous est bien présenté par le Prieuré de Sion, comme un de ses nautoniers. Ce qui nous donne une première entrée directe avec l’Enigme .
    La seconde ayant trait à un personnage qui fut intégrée à l’environnement de Rennes-le-Château au temps de la splendeur de Berenger Saunière, la cantatrice Emma Calvé, qui, plus tard, fit l’acquisition du château de Cabrières. Château  qui aurait recelé le Livre d'Abraham le Juif acheté par Nicolas Flamel et  dont  Emma Calvé finit par être l'ultime récipiendaire.
    Voici de quoi nous conforter dans ce système d'écriture comportant plusieurs clefs.
    Mais nous disions que cette date du 21 février allait nous conduire au 18 eloul, aussi une nouvelle modalité sera ici à prendre en compte.
    Cette modalité nous allons la rencontrer souvent, puisque c'est elle qui conduit, par sauts ou rebonds successifs, aux résultats finaux. C'est le principe du fil d'Ariane accolé au calendrier, ni plus, ni moins.
    Ici, encore, faut-il nous placer du point de vue de l'auteur, exploitant, de toutes les manières possibles et envisageables, des dates. Aussi les effets de miroir seront-ils nombreux, variés, et toujours logique.
    A  ce jeu, deux conditions :
    1 ) Que les personnages choisis - soit pour leur date de naissance, soit pour leur date de décès, soit pour un évènement particulier - ou que des faits historiques - soient antérieures à l'exploitation des dates référentes par l' auteur du message caché.
    2 ) Que le personnage choisi ou l'évènement ou le fait historique entretienne un quelconque rapport, fut-il mythique, avec l'Enigme et son environnement.


    Ainsi, puisque nous sommes dans l'univers du Livre, sacralisé par la religion, et dans la sphère géographique de l' Orient y demeurerons-nous avec une figure de la fin  18ème siècle :

    Antoine-Isaac, baron Silvestre de Sacy, né le 21 septembre 1758 à  Paris où il est mort le 21 février 1838, est un linguiste et un orientaliste français.
    Il y aurait beaucoup à dire de cet érudit, retenons qu'il apprit l'hébreu dès l'âge de douze ans.
    Après l’hébreu, il apprit presque sans maître le syriaque, le samaritain, le chaldéen, l’arabe, le persan et le turc, puis l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Après des études littéraires, il étudia le droit et fut nommé, en 1781, conseiller à la Cour des monnaies.
    Tout en remplissant ses fonctions, il continuait avec ardeur ses travaux de linguistique. Dès 1780, il commença à publier, dans le Répertoire de littérature biblique d’Eichhorn, des notes sur une version syriaque du Livre des Rois des traductions de lettres écrites par des Samaritains à Scaliger. Bien qu’il ne se soit point occupé de l’étude comparée de langues, il est regardé comme l’un des plus grands philologues du 19ème siècle. Il fut l’un des représentants les plus sagaces et les plus éminents de la vieille école qui s’attachait à étudier une langue, une grammaire, à en saisir le génie et à en interpréter les monuments.
    Il a puissamment contribué, par son enseignement et par ses écrits au progrès des études orientales et forma un grand nombre d’élèves, tant français qu’étrangers, dont le plus célèbre était Jean-François Champollion. C’était un homme d’un commerce agréable, accessible à tous, serviable et toujours prêt à donner son appui aux idées utiles et généreuses..

    Le lecteur aura bien saisi que la date qui fait signe ici par sa double entrée est celle du 21 septembre - 1758 - ( voir carnet Saunière 1891  ) produisant de nouveau  le 18 eloul !


    Voici donc pour la septième entrée autour de la thématique du Livre caché.


    Nous allons poursuivre en investiguant un élément fondateur de l'énigme de Rennes-le-Château, à savoir la stèle de Marie de Nègre d'Ables. Nous ne nous attarderons pas sur des éléments maintes fois étudiés. Nous retiendrons la date du XVII janvier 1781 , date mythique s'il en est et que nous avons déjà évoqué.
    Auparavant, au risque de me répéter, mais sur cet exposé nous ne saurions trop insister pour éviter toute mauvaise interprétation, nous parlons d'éléments, donc de dates choisies, exploitées parce qu'elles correspondaient à des indices qui devaient rentrer dans le Jeu. Si ce qui va suivre  ne s'était pas admirablement prêté à la date relative au décès de Marie de Nègre d'Ables, nul doute que nos auteurs, auraient trouvé un substitutif, quitte à le créer de toute pièce,quitte à tricher, ainsi que nous le verrons plus loin .
    Pour être très clair, Marie de Nègre n'est pas décédée le 17 janvier 1781 car il fallait à tout prix que ce soit ce jour là pour trouver la bonne correspondance. Elle est décédée ce jour là et nos ' initiés ' ont exploitées cette date de décès à postériori ..

    En système de transposition le 17 janvier 1781 produit le 20 tevet.


    20 Tévét
    En 1205 (an 4965), Hiloula de Ribbi Moché ben Maïmone, le Rambam, le grand aigle, hannéchér haguadol

    Soit Maïmonide,une autre grande figure historique du judaïsme médiéval.
    Nous reviendrons sur Moïse Maïmonide par la suite, notamment pour le lien qui l'unit à, de nouveau, Abraham Ibn Ezra, et nous observerons, encore une fois, la proximité de sens entre ces jalons qui sont posés et le thème du Livre caché. Mais poursuivons notre exposé, Maïmonide est enterré à Tibériade, ceux qui connaissent bien le sujet de Rennes-le-Château auront de suite compris.
    Tibériade :
    Construite en 21 après J.-C. par Hérode Antipas, un fils d'Hérode le Grand, la ville doit son nom à l'Empereur Tibère. Après la destruction du Temple de Jérusalem, le foyer de la vie spirituelle juive se transporte vers le nord et Tibériade devient la capitale d'Israël et le centre des études rabbiniques. La ville est aussi un ancien évêché.
    Le rabbin Moïse Maïmonide y est enterré, aux côtés de son père Maïmon ben Yossef HaDayan. La ville est prospère jusqu'au XIe siècle, puis pâlit à l'époque des Croisés. Elle sera ensuite remise aux Juifs, à Joseph Nasi, le Comte d'Andros et Duc de Naxos, et Doña Gracia Nasi, par Soliman le Magnifique.

    Or, ce nom de Tibériade est étroitement associé à notre énigme 
        Près de la ville  existe le  lac de Tibériade  ,mentionné sous ce nom  dans la Mishna, le Talmud et la Tossefta . On trouve  aussi « lac de Guinossar », du nom de la vallée qui est proche. Ce nom a été transmis dans les langues européennes sous la forme Génésareth.


    Dans le grand Parchemin, un des écrits cryptés dits trouvés par Bérenger Saunière dans un pilier creux de son Eglise, parchemin qui serait à la naissance de l'Enigme , une des phrases ressortant du décryptage est : '' Ad génésareth '' - vers Génésareth ...
    Voici qui devrait en faire réfléchir certains.


    Oserais-je te dire, ami lecteur, ou tout cela nous conduit ?
    Mais il est trop tôt...


    La suite, dès que possible.
    En ce 24 mai 2011, alain C. . . . . h ,l'auteur.


    Nous précisions précédemment qu'un lien unissait Abraham Ibn Ezra et Maïmonide, dans le domaine du Livre.
    Ce lien nous allons le découvrir au Caire, en Egypte :
    L'importance de la gueniza du Caire a été reconnue pour la première fois par Jacob Saphir, un voyageur et chercheur juif (1822-1886), mais c'est surtout vers la fin de ce siècle que le travail de Solomon Schechter a attiré l'attention des érudits et du public sur les trésors qu'elle contenait.









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    La Gueniza du Caire (hébreu : גניזת קהיר Guenizat Qahir) est un dépôt d'environ 200 000 manuscrits juifs de 870 à 1880, dont l'étude systématique a été entreprise à la fin du 19ème siècle par le professeur Solomon Schechter dans la gueniza de la Synagogue Ben Ezra du Caire, en Égypte : en 1897, alors qu'une partie des manuscrits sont déjà dispersés dans diverses bibliothèques du monde (Saint-Petersbourg, Paris, Londres, Oxford, New York), les 140 000 derniers fragments sont transférés par Schechter à l'université de Cambridge.
    Ces textes sont écrits en hébreu, arabe et araméen sur des supports variés (vélin, papier, tissu ou papyrus). Les thèmes abordés sont très divers (traductions de la Bible, copies de la Torah, grammaires hébraïques, commentaires de la Bible, etc.). Certains textes apportent également de nombreuses informations sur Moïse Maïmonide.
    En l'an 1115, le rabbin Abraham Ibn Ezra vint de Jérusalem en Égypte et se rendit sur les lieux où, bien avant lui, Moïse et Jérémie avaient fait leurs dévotions. Il s’adressa ensuite aux notables, leur fit part de ce qu’il savait de la synagogue et revendiqua le droit de possession du terrain. Puis il intervint auprès du patriarche Alexandre le 56e et lui dit que la synagogue devait être restituée aux Juifs. Le patriarche répondit alors que le gouverneur réclamerait le tribut annuel de 20 000 dinars. Enfin, il fut convenu que la synagogue serait restituée aux Juifs tant que le tribut serait versé. Ben Ezra rebâtit la synagogue qui porte encore son nom.

    La Gueniza, entrepôt de textes dont d'anciens livres portant l'un des sept Noms de Dieu que l'on ne peut effacer, de la synagogue Ben Ezra fut visitée pour la première fois par le hakham karaïte Abraham Firkovich.
    En 1894, le rabbin conservateur  et historien américain Solomon Schechter, effectua une seconde visite de la Guenizah. Il mit à jour 100 000 fragments et exemplaires de dates différentes, dont:

    • le manuscrit de Ben Ezra,
    • le contrat de mariage d'Abraham Maïmonide,
    • des Talmuds et Mishné Torah manuscrits,
    • l'Atlas de Moïse appelé la Roche Miraculeuse ou la Tombe de Jérémie
    • un ancien livre de la Torah, écrit sur peau de gazelle en 457 avant l'ère commune.
    • Une planche en bois gravé relatant les impressions de Amr Ibn Al-As lors de sa visite
    • Un dessin du traditionnel chandelier à sept branches sur peau de cerf selon l'opinion de Moïse Maïmonide (Rambam). En effet, alors que la menorah est traditionnellement représentée avec des branches recourbées, ainsi que sur l'Arche de Titus, le Rambam estimait que ses branches étaient en réalité droites.
    • 2 exemplaires du Document de Damas, dont d'autres copies ont été trouvées 50 ans plus tard parmi les Manuscrits de la mer Morte.  
     Ceci une fois établi, nous allons poursuivre notre voyage sur la thématique du Calendrier caché, en nous attardant sur deux éléments faisant partie intégrante du paysage ,en terme de curiosité, de la région des deux Rennes.

    Nous avons cité plus haut l'anomalie sur la tombe de Jean Vié, avec l'inscription de son décès en date du 1er septembre afin de former comme suit : 1er 7bre Jean Vié soit 17 janvier.
    Quand nous affirmions plus haut que nos ' initiés ' pourraient tricher avec la réalité, en voici un exemple flagrant. En effet, pour que la lecture du premier signe soit possible était-il nécessaire de porter le 1er septembre sur l'inscription, or, Jean Vié est décédé la veille, soit le 31 aout.
    De plus, pour qu'il y ait correspondance en système de transposition fallait-il en effet que ce soit le 1er septembre qui soit pris en compte, et voici pourquoi :

    le 1er septembre 1872 produit en transposition le 28 du mois de Av
    Le 28 Av Moïse  revient au campement après sa seconde montée au Sinaï (Rachbam, sur Baba Batra 121a).
    La seconde montée de Moïse au Sinaï est l'Acte fondateur de l'Alliance du peuple d'Israël avec le divin, mais aussi le rachat après la faute du Veau d'or.

    Exode 34 :
    1. L’Éternel dit à Moïse : Taille deux tables de pierre comme les premières, et j’y écrirai les   paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées.
    2. Sois prêt de bonne heure, et tu monteras dès le matin sur la montagne de Sinaï ; tu te tiendras là devant moi, sur le sommet de la montagne.
    3. Que personne ne monte avec toi, et que personne ne paraisse sur toute la montagne ; et même que ni brebis ni bœufs ne paissent près de cette montagne.
    4. Moïse tailla deux tables de pierre comme les premières ; il se leva de bon matin, et monta sur la montagne de Sinaï, selon l’ordre que l’Éternel lui avait donné, et il prit dans sa main les deux tables de pierre.
    5. L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l’Éternel...


      Exode 34 - 18 :

    Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t'en ai donné l'ordre, car c'est dans le mois des épis que tu es sorti d'Egypte.
    Verset qui introduit une seconde curiosité régionale, re découverte récemment par les chercheurs grâce à l'un d'entre eux, Patrick Merle,  et connue sous le nom de Croix Rouby ou encore Croix de la Roque, une sorte de calvaire situé à proximité de la petite cité de Couiza, à mi-chemin de Rennes-le-Château et Rennes-les-Bains .

    Pour la petite histoire cette croix fut édifiée par un sieur Rouby qui manqua de perdre la vie en chutant - en effet sur le terrain ,si l'on n'y prend garde ,un petit ravin d'une dizaine de mètres de hauteur peut être cause d'accident.
    Pour remercier le Seigneur de l'avoir protéger, Mr Rouby fit donc édifier cette croix et inscrire plusieurs phrases écrites en ancien languedocien.
    Outre ces phrases, deux dates, celle supposée de sa chute, et celle de l'érection de la Croix furent portées.

    Te surprendrais-je encore, lecteur, si nous obtenons ici deux résultats :

    - le 26 mai 1765 date supposée de l'accident mais surtout du miracle renvoie en système de transposition au 6 du mois de sivan qui est une date clef dans la célébration juive puisqu'en ce jour est fêté Shavouot..
      Shavouot (hébreu : שבועות, Shavouot « semaines » ; grec : πεντηκόστη Pentekoste « cinquantième jour ») est l’une des trois fêtes de pélerinage du judaïsme, prescrites par la Bible, au cours de laquelle on célèbre le début de la saison de la moisson et, dans la tradition rabbinique, le don de la Torah sur le mont Sinaï.
    Elle a lieu au terme du décompte de l'omer, le 6e jour du mois juif  de sivan (qui correspond, selon les années, aux mois de mai ou juin dans le calendrier grégorien). Elle dure deux jours en diaspora mais un seul en terre d'Israël .
    La fête a aussi une signification agricole: elle correspond à l'époque de l'année où sont collectés les premiers fruits. C'est pourquoi, le festival est aussi appelé la Fête des Prémices. Auparavant, l'offre effectuée au Temple de Jérusalem était juste les premiers fruits.

    Chavouot porte aussi les noms de “Fête des moissons” (Ex 23,16), “Fête des prémices” (Nb 28,26) qui rappelle la montée des fidèles vers le Temple de Jérusalem pour y déposer leurs offrandes. C’était et c’est encore, l’occasion de pélérinages qui concluent la fête de Pessah.

    Fête des Prémices : Hag habikourim

    La fête des Semaines marquait le commencement de la saison lors de laquelle on offrait des prémices à Dieu, lorsque le Saint Temple existait à Jérusalem.
    La fête doit encore ce nom au fait que les “deux pains” offerts avec les sacrifices animaux ce jour là étaient également appelés les prémices de la moisson de blé. Chavouot est également le jour de la mort de Rabbi Israël Baal Chem Tov..Que nous avons déjà rencontré, grâce à une date portée sur son carnet pour l'année 1891, par Berenger Saunière...Cohérence disions-nous.

    Nous demandons au lecteur de bien vouloir noter ces éléments techniques, et cultuels, car nous les recouperons plus loin.


    Ici, nous allons nous permettre un petit aparté:


    Sans vouloir préjuger, et parce que je pense avoir une certaine connaissance du milieu dit autorisé s'intéressant à l'énigme de Rennes-le-Château, suis-je perçu comme étant quelque peu éloigné d'une certaine pensée magique,qui, de mon point de vue, a commis suffisamment d'erreurs, d'approximations, desservant l'attrait de cette énigme, pour ne pas en rajouter.


    Aussi vous entretiendrais-je de tradition juive, mais pas que ,rassurons-nous, durant quelques semaines ou quelques mois qui nous séparent du mot fin. Au demeurant, me paraît au mieux risible, au pire exaspérant, d'avoir assisté, impuissant, durant des années, aux détournements historiques, aux impostures, qui perdurent avec de nouveaux acteurs, comme quoi il ne faut jamais désespérer de la bêtise humaine, accolant sur cette histoire des deux Rennes, nombres d'éléments issus de la religion juive ( Arche d'Alliance - Trésor de Salomon etc... ) mais christianisant au mieux, catholicisant au pis, les éléments du débat.
    Ceci n'induit pas qu'il n'y ait pas eu des acteurs de ces milieux, bien évidemment.
    Comme si, d'approcher cette énigme et sa résolution, au travers du prisme judaïque relevait de la grossièreté...


    Donc, oui , je vais en décevoir un certain nombre, mais peut-être en ravir beaucoup d'autres. 
    Et non, durant mes recherches, je n'ai pas croisé le tombeau de Marie-Madeleine, de Joseph ou du Christ ou de son frère jumeau, ou de sa descendance. Sans vouloir  blesser  quiconque , ce sont ici, de mon point de vue, ce que j'appellerais des légendes modernes.

    Donc, Rennes-le-Château, une histoire juive ?

    Iceberg ! Encore un coup des Juifs ! ( Blague de Gainsbourg sur le naufrage du Titanic)

    Histoire juive, pas exclusivement, le Livre caché ( ou les Livres ) dont il est ici question ne ressort(ent) peut-être pas de la même tradition. Comprenons bien que si un message concernant un ou plusieurs Livres cachés devait être délivré, une tradition, celle de Nahman de Bratslav, s'y prêtait merveilleusement bien, d'autant plus avec le jeu de calendrier et des dates connues .


    Et puisque nous sommes sur la Tradition, demeurons-y, cette histoire de transposition, que je ne fais que reproduire après l'avoir découverte, d'ou vient -elle?
    De mon chapeau ? De mon imaginaire débridé ? De l' intrusion manipulatoire d'une entité ? 


    Tradition :


    http://www.franc-maconnerie.org/menu-gauche/symbolisme/calendrier-fm.htm

    Le calendrier Hébraïque

    Il convient de remarquer que ce mode de datation ne constitue pas à proprement parler un code puisqu'il est familier à tous les Juifs orthodoxes..

    Par ailleurs, et pour compléter notre approche, deux documents prouvant que certaines Loges maçonnes respectaient exactement le calendrier hébraïque : 

    1 ) Convent des Suprêmes Conseils du Rite Ecossais Ancien et Accepté - Lausanne
    6 - 22 septembre 1875
    ce passage : '' aux noms de nos Puissances maçonniques...ce 6ème jour de la lune eloul...vulgo le 6 septembre 1875. ''
    Transposition exacte.

    2 )La circulaire aux deux hémisphères ( déc. 1802 )

    '' Lors d'une assemblée de Souverains Grands Inspecteurs Généraux en Conseil Suprême du 33 e
    degré, dûment et légalement réunie...le 14 e jour du 7e mois appelé Tisri 5563...et le 10e jour d'octobre 1802 de l'Ere chrétienne ''.
    Transposition exacte.
    Date qui n'est pas anodine :

    Le 14 Tichri
    Fin de la dédicace du Temple par Salomon.


    Conclusion : En 1802, certaines loges sont en capacité de transposer une date du calendrier grégorien vers le calendrier juif...
    En ce jour du 26 mai 2011, soit le 22 iyyar 5771, l'auteur alain C. . . . . . h
    A SUIVRE...