mardi 5 juillet 2011

La lettre volée suite 2

RETOUR A L'EGLISE SAINT SULPICE

Nous avons laissé le lecteur sur le lien subtil unissant le contenu du petit parchemin de Rennes-le-Château et la paracha Emor.
Aboutissant dans nos conclusions au chiffre douze - représentant, de notre point de vue, un indice vers douze caches.
Il sera opportun de nous livrer à un examen attentif du message décrypté dudit petit parchemin pour, de nouveau, et dans la continuité d'une mécanique bien huilée à laquelle nous devrions désormais être accoutumés, en soutirer quelque information.
" A Dagobert II roi et à Sion est ce trésor et il est la( ou selon les versions là ) mort " 
De l'avis quasi unanime des historiens, la date de décès de Dagobert II est fixée au 23 décembre 679.
Poursuivant notre logique selon laquelle des éléments étrangers à l'Enigme sont venus se greffer pour les besoins de la cause, parce que les dates y étant attachées faisaient signe, et que la manoeuvre d'intoxication trouvait là sa justification, nous avons transposé, toujours selon notre méthode.


La date transposée à partir du calendrier julien ( date antérieure à la réforme du calendrier de 1582), produit le 13 du mois de Teveth, qui est, pour ce mois, la fin de la période pour la bénédiction de la Lune.
Cette ritualisation du temps, dans la sphère cultuelle et culturelle du Judaïsme, trouve sa légitimité dans l'aspect luni-solaire du calendrier, et c'est bien dans cette intentionnalité ci, le lien avec le calendrier juif, qu'il convient d'appréhender le message du petit parchemin.
Le lecteur intéressé pourra, s'il le souhaite, enrichir sa connaissance par ses propres requêtes.


Demeurons sur ce signe de la Lune et interrogeons-nous sur son sens. Si le message en clair du petit parchemin renvoie sur l'image de notre satellite, et sa fonction toute symbolique, sans doute sera-t-il possible d'en trouver une correspondance en un lieu attaché à notre énigme.
C'est en l'Eglise Saint-Sulpice de Paris que nous le découvrons, plus précisément sur le socle du gnomon, à la base de l'obélisque.
Socle qui vécut lui-même sa propre histoire.
En effet, sous la Révolution française, une partie de l'inscription en latin ( faisant référence à l'ancien régime ) fut-elle martelée et effacée.


Ainsi qu'un motif d'un croissant de Lune avoisinant un hexagone...


Pour étrange que cela soit, s'il était dans l'ordre naturel des évènements que l'on s'en prit aux symboles et références de la monarchie, nous ne pouvons que nous interroger sur le motif qui conduisit à l'effacement de cette figure.
A moins que, dissimulée dans la foule révolutionnaire, quelque ordre initiatique n'ait décidé de s'approprier un indice, sinon fondateur, du moins assez intriguant pour que l'on s'y attarde.
Fort heureusement les historiens de l'église ont sur nous restituer, ainsi qu'on peut l'observer sur un panneau explicatif près du gnomon, l'ensemble de l'inscription.
Pour autant, aurions-nous fait le tour de la question ? L'Histoire invisible s'inviterait-elle une nouvelle fois ?
Plutôt trois fois qu'une !


Dans une histoire, celle du secret de Rennes-le-Château, ou les méridiens jouent un rôle si particulier, nous ne pouvions renoncer à  comprendre si message il y avait, quelle pouvait en être sa teneur. 
Bien nous en prit.


Le 21 juin 1667, en ce jour du solstice d'été, le Méridien de Paris est défini par les mathématiciens de l'Académie.


http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9ridien_de_Paris

En système de transposition, du calendrier grégorien vers le calendrier hébreu, nous obtenons la date du 29 sivan.
L'inscription sur le gnomon de Saint-Sulpice , demeurée celle-ci intacte, et mentionnant équinoxes et soltices plus l'année de sa fondation en chiffres romains : soit 1743, serait une invitation à travailler les dates en correspondances.

Le 21 juin 1743 en système de transposition produit identiquement le 29 sivan.

Le lecteur subjugué ne pourra ici que souscrire au savant calcul de nos mathématiciens, associant dans l'invisible une date du calendrier identique, cei pour deux opérations fondatrices et dont l'analogie ne peut qu'être souligné : la maîtrise de l'espace et du temps ( une des constantes du Pouvoir ) ici le Méridien de Paris, là le Méridien de Saint-Sulpice, dit aussi du Midi, mais également, dans sa perception ésotérique, rattachée à Sainte Roseline, que certains ont extrapolé, semble-t-il avec quelque raison, nous le reconnaissons désormais, en ligne rose ou rousse, le roux sillon qui ne serait autre que le Méridien caché en lien avec l'énigme.
Sainte Roseline fêtée ainsi que Saint Sulpice, le même jour, soit à la date mythique dans notre histoire du 17 janvier.

Date que nous allons trouver, outre divers éléments dont nous avons déjà souligné l'importance, dans le décryptage du grand parchemin " à midi pommes bleues " faisant référence au phénomène lumineux se produisant chaque année le 17 janvier en l'église de Rennes-le-Château.
" à midi pommes bleues " dans le grand parchemin étant précédé de la mention " pax 681 "qui a beaucoup fait gloser.


Or, pour extraordinaire que cela puisse paraître, mais O combien logique, une logique mathématique et céleste, que maître Descartes n'aurait pas renié, si nous suivons l'effet miroir auquel nous invite ce subtil jeu de correspondance entre d'une part , le phénomène lumineux du 17 janvier à Rennes-le-Château, et le phénomène lumineux du solstice d'été à Saint-Sulpice, l'un et l'autre relié à la notion de Méridien.


  Ainsi ,le 21 juin 681 ,en système de transposition, de nouveau à partir du calendrier julien ( date antérieure à 1582), nous produit identiquement, et pour la 3ème fois, le 29 sivan ! 
  Mais qu'est cette date ?
  Le 29 du mois de sivan, Moïse envoie douze explorateurs afin de mieux connaître le pays de Cannaan ...



Au temps de Moïse, D.ieu ne lui avait pas commandé d’envoyer des explorateurs, car, la guerre de conquête devant s’opérer miraculeusement, il n’y avait nul besoin de rassembler des renseignements à des fins militaires. Cependant, devant la demande des Enfants d’Israël de dépêcher une telle mission, Moïse y consentit dans l’espoir que le fait de ne pas s’y opposer les rassurerait au point qu’ils renonceraient à cette exigence. Voyant qu’ils n’y renonçaient pas, Moïse demanda à D.ieu la permission d’envoyer des explorateurs aux seules fins de constater la qualité du pays. En vérité, cela n’était pas non plus nécessaire en soi, car D.ieu leur avait déjà annoncé que c’était un bon pays. Mais Moïse, en « berger fidèle » qu’il était, vit qu’ils avaient néanmoins besoin que quelqu’un voit de ses yeux le pays et les réjouisse par la description de ses qualités.
C’est pour cela que Moïse envoya des « hommes » pour « parcourir » (et non « espionner »)  le pays, qui étaient précisément les douze chefs de tribus, à même de savoir ce qui, en fonction de leurs sensibilités propres, intéressait leurs tribus respectives. L’idée était que lorsque les membres de chaque tribu entendraient de la bouche de leur propre Nassi qu’il s’agissait d’un bon pays, ils seraient transportés de joie à l’idée d’en prendre possession.




La raison profonde pour laquelle il fallut douze explorateurs est que la terre d’Israël est divisée en douze territoires correspondant aux douze tribus. Or, comme chaque tribu avait une approche spécifique du service de D.ieu, il était nécessaire que le Nassi de chaque tribu vienne sanctifier et raffiner le territoire qui lui revenait, car lui seul pouvait effectuer ce travail spirituel.
Et la raison profonde du fait que tous les explorateurs parcoururent l’ensemble du pays (et pas seulement la partie qui leur échoyait en propre) est que l’ensemble des Enfants d’Israël ne sont en réalité qu’« une seule entité », et que leurs vies sont interdépendantes et garantes les unes des autres14, chacun étant capable (et donc responsable) d’aimer l’autre « comme lui-même ».


Source site internet chabad.org

Ainsi, nous renouons, comme annoncé lors de notre précédente communication, mais sans avoir découvert à ce moment-là, que le lecteur veuille bien me croire, ce nouveau prolongement, avec la symbolique du chiffre 12, associée de manière très claire avec les 12 tribus d'Israël !
D'autant plus, si d'aventure, nous nous risquons à exploiter la date de l'équinoxe d'automne pour la même année 1743, le 23 septembre ,ce qui nous produit, en système de transposition : le 5 tichri - date que nous avons déjà mentionné plus avant - et célébrant la naissance d'un des 12 fils de Jacob:  Naphtali !

Et enfin, pour parfaire ce circuit ...

Le 21 juin 1891, Bérenger Saunière, curé de Rennes-le-Château, conduit une procession dans les rues du village; procession, nous dit-on,  composée de 24 enfants , or, en système de transposition, ce jour produit  le 15 sivan qui est :


 Jour de la naissance et du décès de Yéhouha, fils de Yaâqov avinou et Léa.
 ( Juda fis de Jacob et de Léa )...

A suivre ...

En ce 05 juillet 2011 soit le 3 tamouz 5771, l'auteur alain C . . . . . h


Nous avions laissé notre abbé Saunière, le 21 juin 1891, conduisant une procession de 24 enfants, par là-même souligné la date anniversaire de la naissance de Juda fils de Jacob et de Lea.
Avant de poursuivre cette thématique, une légère mise au point s'impose vis à vis de la date mythique du 17 janvier.
Nous avons pu lire, sur le site de Thierry Garnier, chercheur émérite, que d'associer au 17 janvier la fête de Saint Sulpice et de Sainte Roseline serait faux, au 19ème siècle, Saint Sulpice étant fêté le 19 dans le calendrier.

Cette remarque en soi n'est pas totalement exacte, ni fausse. Les choses sont un peu plus complexes.
Nous nous permettrons d'en préciser les contours.

1 ) S'il est vrai que dans le calendrier au 19 ème siècle Saint Sulpice est fêté le 19 janvier, il n'en demeure pas moins que la date de son décès est bien le 17 janvier, ainsi que celui de Sainte Roseline. Par ailleurs, puisque nous nous référons à une société initiatique agissant dans l'ombre des évènements, nous nous accordons le droit d'envisager que celle-ci, posant patiemment ses jalons, ait associé, quant à elle, ces deux saints à la date du 17 janvier. Ceci à destination des initiés. 
Au demeurant, vis à vis de notre Enigme, je souhaiterais élargir le débat autour d'une certaine propension qu'ont un certain nombre de chercheurs, à vouloir recentrer leurs recherches , de mon point de vue, en accordant à la" réalité " historique une importance grandissante. Certes, la rigueur impose de coller aux faits, de démystifier si besoin est, mais de laisser place également à la symbolique, à l'écriture cachée de notre histoire, pourrait-on dire, sans quoi nous sommes en droit de nous interroger sur notre présence vis à vis de cette énigme. Si nous évoquons un secret, sans doute serait-il opportun de traiter dans ce contexte, le matériel y afférant, aussi sous cet angle là.


2 ) J'ai dit plus complexe. Plutôt qu'une vérification dans un calendrier, pour ce qui ressort de la fête de tel ou tel saint, nous faudrait-il valider une date en fonction des martyrologes.
Dans " La vie des saints et des bienheureux " des Révérends Père Boudot et Chaussin ( édition 1937 ) voici ce qui est dit :

Saint Sulpice , fêté le 17 janvier...Le nom de Saint-Sulpice figure dans les martyrologes historiques du Moyen-âge soit au 15, soit au 16 janvier.


Sainte Roseline - C'est à cette date du 17 janvier que sa fête est marquée dans les nouveaux propres de Fréjus et du Gap.
Ref : De Villeneuve Flayose - Histoire de Sainte Roseline de Villeneuve - Paris 1866.


Nous verrons plus loin pourquoi la date du 16 janvier nous intéresse au plus haut point...

Par ailleurs, puisqu'à la date du 17 janvier est associée le phénomène dit des " pommes bleues " nous ajouterons que ce phénomène lumineux se produit de même manière le 16 ou le 18 du même mois. Et qu'il ressort bien d'une intentionnalité symbolique de le marquer du signe du 17. 


Nous reprenons notre étude, tout d'abord en soulignant l'importance extrême de Juda.


Juda (en hébreu : יְהוּדָה) est le quatrième fils de Jacob et Léa.
Léa nomme son quatrième fils Juda par reconnaissance, afin de remercier Dieu (de lui avoir accordé d'être autant féconde) : à rapprocher du verbe hébreu להודות, lehodot, signifiant remercier, reconnaître.
Parmi les douze fils de Jacob, il se distingue à de nombreuses reprises dans le texte :
  • c'est lui qui convainc ses frères de vendre Joseph à une caravane d'Ismaélites plutôt que de le laisser mourir (Genèse 37:26-27) ;
  • c'est lui qui se porte garant de Benjamin auprès de leur père pour pouvoir l'emmener en Égypte à la demande du vice-roi (qui est en fait Joseph) ;
  • c'est lui qui se propose au vice-roi d'Égypte (Joseph) pour permettre à Benjamin de rentrer auprès de Jacob lorsqu'ils sont accusés de vol.
Lors des dernières bénédictions de Jacob à ses fils, Juda est présenté comme un chef par rapport à ses frères ainés Ruben (qui a trahi son père avec Bilha), et Siméon et Lévi réputés violents.
Le chapitre 38 de la Genèse est consacré au personnage de Juda. On y apprend qu'il s'est marié à une Cananéenne dont il a eu trois fils : Er, Onan et Chêla. Juda marie Er à une femme du nom de Thamar. Er meurt et, en vertu de la loi du lévirat, Thamar est donnée pour femme à Onan. Onan, comme son frère Er avant lui, "déplaît à Dieu" et meurt. Juda refuse alors d'appliquer le lévirat au dernier de ses fils. Thamar cherche un moyen d'avoir une postérité.
Juda, parti tondre ses brebis, prend Thamar (qui s'est déguisée) pour une prostituée et couche avec elle. Elle en tombe enceinte. Deux garçons jumeaux naissent : Perets et Zérah. Le roi David et toute la lignée des rois de Juda descendent de Perets (et non pas de Zérah, cf Ruth 4 v18 à 22).

Le personnage de Juda, ancêtre du Christ, figure sur l'un des vitraux du triforium méridional de la cathédrale de Strasbourg. D'après les recherches et publications de Louis Tschaen, au triforium sont représentés soixante-dix-huit personnages, dont soixante-quinze ancêtres, théoriquement alignés dans l'ordre donné dans l'évangile de Luc défini par la Vulgate Clémentine.
Dans la bénédiction de Jacob mourant à ses fils, Juda est associé au lion. L'expression "Lion de Juda" faisait partie des titres des négus d'Éthiopie.

Maintenant, lecteur, accorde toute ton attention à ce qui suit.

Donc, notre abbé Saunière conduit une procession de 24 enfants, tout en soulignant la naissance de Juda. Douze tribus - 24 enfants - deux enfants jumeaux dont un , Perets , est à l'origine des Rois de Juda. 
Message ? 


Le message est contenu dans l'énoncé - 2 Rois 24 -
Qui est une référence biblique :


2 Rois, chapitre 24

2R 24:1- De son temps, Nabuchodonosor, roi de Babylone, fit campagne, et Joiaqim lui fut soumis pendant trois ans puis se révolta de nouveau contre lui.
2R 24:2- Celui-ci envoya sur lui les bandes des Chaldéens, celles des Araméens, celles des Moabites, celles des Ammonites, il les envoya sur Juda pour le détruire, conformément à la parole que Yahvé avait prononcée par le ministère de ses serviteurs les prophètes..








Le lecteur voudra bien ici retenir le prénom de Joiachim ( qui fut transformé  tardivement en Joachim selon l'acception chrétienne , ainsi que nous l'observerons plus loin ).


Est-ce là une extravagance de ma part ? 


Nous avions déjà soumis à la sagacité du lecteur deux dates transposées et liées au dispositif de l'église Saint-Sulpice : le gnomon - solstices et équinoxes -
Voici ce que produit une troisième :


21 mars 1743 ( équinoxe ) en système de transposition produit le 25 du mois de Adar :

Louis Segond Bible (1910)
La trente-septième année de la captivité de Jojakin, roi de Juda, le vingt-cinquième jour du douzième mois, Evil-Merodac, roi de Babylone, dans la première année de son règne, releva la tête de Jojakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison.
Darby Bible (1859 / 1880)
Et il arriva, en la trente-septième année de la transportation de Jehoïakin, roi de Juda, au douzième mois, le vingt-cinquième jour du mois, qu'Évil-Merodac, roi de Babylone, l'année où il commença de régner, éleva la tête de Jehoïakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison.

Martin Bible (1744)
Or il arriva l'an trente-septième de la captivité de Jéhojachin, Roi de Juda, au vingt-cinquième jour du douzième mois, qu'Evilmérodac, Roi de Babylone, l'année qu'il commença à régner, tira de prison Jéhojachin Roi de Juda, et le mit en liberté.

Splendide, n'est-il pas ? 
Et enfin, nous achèverons ce circuit-là, qui pourrait provoquer chez notre lecteur un court circuit,
avec la quatrième date du solstice d'hiver: le  21 décembre 1743 produit le 5 du mois de teveth, qui nous dirige de nouveau vers une référence biblique, dans le contexte historique babylonien...

Ezechiel 33-21 :

21 La douzième année de notre exil, le cinquième jour du dixième mois, un rescapé de Jérusalem est venu vers moi et m'a dit: «La ville a été prise!»

Nous ne pouvons que nous incliner devant l'unicité du thème. 
Mais revenons à notre Joachim, qui est la raison de cette construction-ci, et dont la piste va nous mener aux frontières de l'étrange.


Joachim :

Les Évangiles canoniques du Nouveau Testament ne nomment pas les parents de Marie, mais l'histoire de Joachim et d'Anne apparaît dans l'Évangile apocryphe de Jacques. Joachim est décrit comme un homme riche et pieux qui donne régulièrement aux pauvres et au temple. Cependant, sa femme étant stérile, le Grand Prêtredésert où il jeûne et fait pénitence pendant quarante jours. Des anges apparaissent à Joachim et Anne pour leur promettre un enfant. Joachim revient à Jérusalem, retrouve Anne qu'il « serre dans ses bras ». rejette Joachim et son sacrifice, l'infertilité de son épouse ayant été interprétée comme un signe de mécontentement divin.
Les récits concernant Joachim et Anne furent inclus dans la Légende dorée. Ils sont très représentés dans l'art chrétien même si le Concile de Trente a limité la représentation des Évangiles apocryphes.
En Occident, la fête de saint Joachim qui était auparavant célébrée le 16 août est généralement observée avec sainte Anne le 26 juillet. En Orient, elle est célébrée le 9 septembre.
Les portraits traditionnels de Joachim (vestibule, statuaire, etc.) le montrent tenant une pelle.


La grand-mère de Jésus s’appelait-elle Anne ? On pourrait se le demander puisque les Évangiles n'en parlent pas. Mais évidemment que Marie avait une mère, et la tradition nous dit que les père et mère de Marie s'appelaient Anne et Joachim. Ce qui est sûr, c’est que nous n’avons aucun autre nom pour nommer la mère de Marie, et donc elle est Anne pour nous.


C’est par la liturgie, d’après ce qu’on sait, qu’Anne est entrée dans la vie des chrétiens  Dans l’Eglise ancienne la liturgie précédait ou confirmait la dévotion populaire.
On sait qu'une église lui était dédiée à Constantinople au milieu du VIe siècle. Les Orientaux lui consacrèrent trois fêtes liturgiques dans l'année : Anne et Joachim le 9 septembre, la Conception Imaculée de Marie et Ste Anne le 9 décembre, et la dormition de Sainte Anne le 25 juillet.
A Rome, sous le pontificat de saint Léon III (795-8l6), on représentait l'histoire d'Anne et de Joachim sur les ornements liturgiques. On sait qu'en 1381, le pape Urbain VI autorisait pour toute l'Angleterre la fête de sainte Anne. En 1584, Grégoire XIII ordonne la célébration de cette fête le 26 juillet pour le monde entier. Et en 1622, Grégoire XV en faisait une fête chômée. Il avait été lui-même guéri d'une grave maladie grâce à l'intercession de sainte Anne. On sait qu'il existe au Vatican, à la porte sainte Anne précisément, une église dédiée à sainte Anne.

Nous observons de nouveau la subtilité du jeu de correspondance, entre le personnage hébreu que nous venons d'évoquer, Roi de Juda, et le Joachim chrétien.

Une date, ici, est à retenir, car c'est elle , fil d'Ariane enchanté,  qui va nous conduire: celle du 9 septembre.


Ici, nous changeons de registre pour investiguer l'Histoire.
Le 9 septembre est ainsi la fête d'un autre saint - Saint Omer, évêque d'une ville du Nord Pas de Calais : Therouanne.
Audomar (Audomarus), connu plus tard sous le nom de saint Omer, vécut de 600 à 670. Il fut nommé évêque de Thérouanne par le roi Dagobert Ier et fonda l'abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer (Pas-de-Calais). C'est lui qui consacra prêtre Saint Wandrille. C'est un saint chrétien fêté le 9 septembre.

C'est au destin de la ville de Therouanne que nous allons nous intéresser:

  contenu de la page http://therouannearcheo.pagesperso-orange.fr


  Un document exceptionnel sur l’histoire de la ville de Thérouanne vient d’être acquis par l’Office Culturel et Touristique, avec l’aide du Conseil Général du Pas-de-Calais, lors d’une vente aux enchères qui a eu lieu à Saint-Omer.
            Cette acquisition vient enrichir le Musée archéologique Communal : elle constituera un document essentiel de la salle présentant les vestiges de la cathédrale et de la Cité médiévale.
            Il s’agit d’une lettre manuscrite sur parchemin adressée le 11 juillet 1553 par l’Empereur Charles Quint aux principales villes du Comté d’Artois ordonnant de faire « Sonner le tambourin par tout notre pays et Comté d’Artois et lieux les plus peuplés et là où bon vous semblera d’enrôler et lever tous les manœuvres et ouvriers qui travailleront et assisteront au démolissement de Thérouanne. »
 
            La Cité de Thérouanne, après un siège qui avait débuté le 11 avril 1553,  était en effet tombée aux mains des armées impériales de Charles Quint le 20 juin 1553. Des chroniqueurs de l’époque relatent que les armées de Charles Quint regroupaient 60 000 soldats, en majorité Flamands, Allemands et Espagnols alors que la garnison de Thérouanne ne disposait que d’environ 3000 soldats commandés par d’ Essé de Montalembert puis par François de Montmorency.
 
            Dès qu’une vaste brèche fut ouverte par l’artillerie et les mines au Nord de la ville, celle-ci fut rapidement investie dès le 20 juin par les soldats impériaux. Beaucoup de défenseurs de la ville et d’habitants laissèrent leur vie dans cet assaut conduit par les soldats Flamands et Allemands. Ce sont les troupes espagnoles qui aux cris de « bonne guerre, bonne guerre ! » arrêtèrent les massacres. Le mal était fait : la ville n’était que ruines fumantes. Charles Quint, de Bruxelles, ordonna, un peu tard, de laisser la vie sauve aux soldats français de la garnison (contre rançon pour les nobles) ainsi qu’aux habitants. Ceux-ci durent quitter la ville en laissant tous leurs biens. Les dames et demoiselles étaient seules autorisées à prendre quelques vêtements et « ajustements ».
            L’Empereur manifestera à de nombreuses reprises son impatience à voir achevée la destruction totale de la cité. Il envoya plusieurs lettres demandant à la Flandre et aux Etats d’Artois d’en terminer rapidement. Thérouanne, source de discorde depuis près de 100 ans car position avancée française en territoire des Pays-Bas, devait disparaître, être rasée « jusque dans ses fondements » et ne plus jamais être reconstruite. Symboliquement, l’on raconte que l’on répandit du sel sur tout son territoire.
 
            Le document présenté au musée est daté du 11 juillet 1553, soit environ 20 jours après la prise de la ville. C’est un « mandement » très pressant pour réquisitionner des ouvriers en grand nombre dans toute la région afin de poursuivre la démolition déjà engagée.
            Le 19 juillet Charles Quint fait adresser une nouvelle lettre, plus contraignante encore, autorisant les gouverneurs, baillis, prévôts et majeurs de lever en masse d’autres ouvriers pour parachever la démolition, sous peine de représailles.
            Sous cette pression, les travaux avancèrent rapidement. L’Empereur avait fixé un délai de six semaines pour qu’il ne reste « pierre sur pierre ». Le terme ne fut pas atteint car les Etats des Flandres et d’Artois qui avaient dégagé des crédits pour rémunérer les ouvriers n’eurent pas besoin d’en voter d’autres. Les pionniers (peut-être 5000 dont la moitié d’Artois) ainsi réquisitionnés assurèrent méthodiquement la destruction de l’ensemble de la Cité : maisons, couvents, cathédrales et églises, remparts et fortifications. Il ne resta bientôt plus que les fondations.      
            Le chronogramme DeLeTi MoRinI gravé dans une pierre rappela la date fatidique de 1553.
            Tous les édifices civils et religieux furent rasés. Beaucoup d’objets religieux précieux avaient déjà été pillés ou brûlés. De nombreux documents furent dispersés (livres anciens, archives) dans toute l’Europe. L’Office Culturel a engagé depuis près de 30 ans des recherches qui se sont montrées fructueuses : Plusieurs bibliothèques et musées de France ou d’Europe conservent en effet précieusement des souvenirs de Thérouanne (musées de Saint-Omer, Boulogne-Sur-Mer et Lille, bibliothèques de
Saint-Omer, Boulogne, Archives Départementales du Pas-de-Calais, bibliothèque nationale et bibliothèque du Vatican, notamment).
            Parmi les objets sauvés de la destruction figure en particulier le groupe sculptural du « Grand Dieu de Thérouanne ». En effet, le 10 juillet 1553 alors que la destruction de la cathédrale était commencée, les chanoines de Saint-Omer demandèrent à Charles Quint de leur donner ces sculptures du XIII ème siècle représentant le christ assis ayant à ses côtés la vierge et Saint-Jean. Celui-ci accepta et le transport fut effectué rapidement.
            Il s’avéra impossible de replacer cet ensemble là où on l’avait envisagé. Pendant plus de 4 siècles le Grand Dieu restera au sol. Ce n’est qu’il y a une trentaine d’années que ces sculptures furent placées dans le transept Nord de la cathédrale, à la gauche de l’horloge astronomique.
            De nombreux pavements gravés sont entreposés au Musée Sandelin ou à la cathédrale de Saint-Omer.
            L’ancien jubé de Thérouanne est actuellement dans l’église de Lynde, près d’Hazebrouck.
            Beaucoup de documents d’archives ont disparu dans la tourmente : on a pourtant retrouvé la trace de livres religieux, appelés livres d’heures à l’usage du diocèse de Thérouanne. Les recherches continuent...
 



Il n'aura pas échappé au lecteur que Therouanne fut investie par les troupes de Charles Quint un 20 juin, qui est une date possible, mais peu fréquente, pour le solstice d'été duquel nous sommes partis...
Dans ce jeu de miroir pluriel ou nous sommes, il serait tentant d'approfondir encore, pour le fun pourrait-on dire, la date de décès de Charles Quint, transposée, à partir du Julien ( antérieure à 1582 ) soit le 21 septembre 1558 va nous produire le 9 du mois de tichri qui est :


Le 9 Tichri
Hiloula de Ribbi Elâzar ben (fils de ) Ribbi Chimeône bar Yo'haï à Mérone. 

Simon Bar Yohaï n'étant autre que l'auteur du Zohar, et  dont la date de décès est fixée, quant à elle, le 18 du mois d'iyyar, soit le jour de la fête de Lag ba'Omer, que nous avions déjà rencontrés plus haut ...Il sera intéressant ici de noter le jeu entre Lag Ba'Omer et Saint Omer qui est mentionné le 9 septembre.
Et pour aller presqu'au fond des choses, souligner l'accord entre le 21 septembre 1558 ( décès de Charles Quint ) et la note de Bérenger Saunière du 21 septembre 1891 !

Presqu'au fond, disais-je, car... 

Nous avons mentionné au tout début de cet exposé du jour la date du 16 janvier.
Or, le 16 janvier est la fête de Saint Trivier


Il vécut tout d'abord ermite à l'abbaye de Thérouanne, en Picardie, puis il se retira dans la Dombes en Bresse. Il est honoré à Lyon et au diocèse de Belley. Saint-Trivier-de-Courtes-01560, Saint-Trivier-sur-Moignans-01990. 
Et donc, très logiquement, si ce saint est associé à cette ville de Therouanne, à la date du 16 janvier, sans doute est-il probable de lier à cette date quelque élément d'information d'importance.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Montfaucon

Le 21 décembre, date de son décès, étant une date fréquente pour marquer le solstice d'hiver...

Et voici un illustre personnage, qui n' a , semble-t-il, pas totalement  échappé à la vigilance des chercheurs, et qui, sans doute aucun, est un de ceux qui fit partie intégrante de la société discrète ou secrète ayant rapport avec l'Enigme.

Aux historiens de s'en emparer.


Sur Therouanne, le lecteur sera avisé d'aller quérir les informations sur les recherches archéologiques en cours, notamment sur le site de l'ancienne cathédrale, qui, semble-t-il, n'a pas encore livré tout ce qu'il peut receler...
Un petit détour sur l'horloge astronomique de Saint Omer, comptant également les heures babyloniennes , s'impose...
Et puisque cet exposé était placée sous le signe du Méridien
A souligner la longitude de Therouanne :
  2° 15′ 22″ Est /
Et la longitude de Rennes-le-Château : 
  2°15′48″ Est 

 
Bien évidemment, je vous ai mené sur ce site de Therouanne, car dans mon esprit, il est un des douze lieux dont j'ai précédemment fait état.
Je rajouterais que, en 1965, un trésor monétaire du XV ème siècle fut trouvé, lors de fouilles archéologiques en ce lieu...

http://www.numisbel.be/1970_12.pdf


Le 07 juillet 2011, 5 tamouz , l'auteur alain C . . . . . h


Nous sommes parvenus, au bout du chemin logique que nous avons emprunté, à la cité détruite de Therouanne, ainsi qu'un trésor monétaire découvert il y a quelques décennies.


Voici, nous l'espérons chez le lecteur honnête, qui devrait donner du corps, et au mécanisme menant à des sites géographiques singuliers, et à l'existence de douze caches...
Pour ce qui concerne Therouanne, il serait opportun, puisque cette question est partie intégrante de notre thèse, de savoir si Pierre Plantard aurait eu connaissance de l'existence de ce site, et si des signes en ce sens émailleraient sa communication.


Pour cela , nous allons reprendre la lecture de notre lettre ou circulaire interne du Prieuré de Sion du 4 avril 1989.
Bien évidemment, la découverte du trésor de Therouanne datant de 1965, l'on pourrait penser qu'il en ait eu quelque écho, et qu'il se soit ingénié à, une fois de plus, égarer le chercheur sur une voie trompeuse.
Nous opposerons à cet argument sensé que  nous exposons ici ce qui ressort d'une communication secrète, utilisant ses propres codes, et destinée aux quelques initiés du premier cercle.
Par ailleurs, ainsi que nous l'écrivions plus haut, notre sentiment est et demeure que le site archéologique de Therouanne n'a pas encore livré tous ses secrets, et que , sans doute, d'ici quelques mois ou quelques années, quelque chose de considérable sera découvert lors des fouilles.

Le lecteur curieux pourra facilement, par ses propres requêtes, comprendre l'allusion...


Nous partons donc du postulat que Pierre Plantard  dissimule son information de nouveau par le jeu des calendriers.
Chacun pourra remarquer dans sa lettre du 4 avril 1989, l'insistance sur l'année 1870 associée aux dates concernant Victor Hugo, et la mention d'archives ( dites du Prieuré de Sion ).
Par le jeu de transposition auquel nous sommes fidèles, cette association va produite l'année 5630 du calendrier hébreu. 
Nous avions déjà exposé une des modalités produisant du sens , à savoir année hébraïque égale cote de manuscrit, et voici la première entrée que nous présentons .
Nous allons en observer toute l'efficience.


http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1894_num_55_1_447773

Nous prions le lecteur de se rendre page 102 du présent catalogue, à la cote 5630.
Pour celui qui n'en aurait ni le temps ni l'envie, nous en produisons  le contenu :

5630 : Catalogue des Manuscrits de M. le Comte de Bethune - Tome 1 - Provient de la bibliothèque de Le Pelletier ( Rosanbo ) - En tête une table de la main de Boivin - 270 feuillets.

Dans cette description succinte deux informations vont se détacher que nous allons exploiter comme il se doit.

L'une spécifiant l'origine : la bibliothèque de Le Pelletier ( Rosanbo )
La famille Le Pelletier de Rosanbo naît du mariage de Geneviève de Coskaër de Rosanbo avec Louis Le Peletier en 1688.
Geneviève est la dernière héritère de la terre de Rosanbo, l'un des plus vastes domaines de Bretagne ; Louis est le fils de Claude Le Peletier, ancien prévôt des Marchands de Paris, successeur de Colbert au contrôle général des finances, ministre d'Etat de Louis XIV.
C'est l'union d'une noblesse bretonne de vieille souche et de l'aristocratie des parlementaires parisiens. Louis XIV autorise Louis à relever le nom de Rosanbo et à porter le titre de marquis.
Il deviendra premier président du Parlement de Paris.
Son petit fils Louis Le Peletier de Rosanbo épouse Marie Claire de Mesgrigny d'Aunay, petite fille du Maréchal de Vauban.
Leur fils, également prénommé Louis unit son destin à Antoinette de Lamoignon de Malesherbes, fille du ministre de Louis XVI puis défenseur de celui-ci lors de son procès révolutionnaire.
Le ménage Rosanbo sera guillotiné en 1794 dans la même charette que Malesherbes ainsi que leur fille Aline et son mari Jean-Batiste de Chateaubriand, frère ainé de l'écrivain.
Leur deuxième fille Louise, épousera Hervé de Tocqueville, parents du grand historien.
Leur fils Louis, rescapé de la guillotine du fait de son jeune âge, ne reviendra jamais au château de Rosanbo.
Ses descendants reprendront le flambeau.
Aujourd'hui Alain, Marquis de Rosanbo, perpétue la tradition. En 1958, il a ouvert le château au public.


Le premier signe que nous allons rencontrer sera situé au château de Rosanbo, et entretient un rapport étroit avec le jeu des calendriers :


http://jean-paul.cornec.pagesperso-orange.fr/cs_disparus.htm

LANVELLEC (22) : château de Rosanbo
[ 48°37'32" N - 3°33'10" W ]
[inv. SAF : 2211901-1]
Table gnomonique octogonale, datée 1744
Cette œuvre a été dérobée en 1988. Elle a été heureusement étudiée auparavant par Jean-Paul Cornec
Devise : " Utere praesenti memor ultimae "
" Profite de l'heure présente, souviens-toi de la dernière (heure) "
Monogramme du Christ


Je ne ferais pas l'injure au lecteur de lui expliquer le sens de ce rapport, là ou il est question de pluralité dans la perception du temps...


Le second signe est sur la mention  " Comte de Bethune " .
Si nous limitons notre recherche à cette seule contingence, ou en définitive, la solution devrait être contenue dans ce concept de mot-clef " Comte de Bethune " , nous parvenons à ceci :

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1896_num_57_1_447870_t1_0454_0000_2


Et, indéniablement, nous reprenons lien avec la Morinie et Thérouanne...
Ceci, comme une évidence ... 


A suivre
En ce 14 juillet 2011, jour de fête nationale l'auteur Alain C . . . . . h






















































1 commentaire:

  1. Thérouanne, bien sûr ! La seule cité d'Europe qui connut le même sort que Carthage avait connu dans l'antiquité.

    Thérouanne avait été une ville monastique, un centre spirituel important depuis l'époque de... Dagobert. Premier du nom, certes, certes...

    Cela m'interpelle d'autant plus que l'une de mes grands-mères était originaire de Saint-Trivier de Courtes, à la limite des Dombes et de la Bresse des ventres jaunes (maïs et poulet).

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