lundi 12 septembre 2011

CONVERGENCES II

DEBUT DU CHAPITRE VOIR DANS ARCHIVES DU MOIS DE SEPTEMBRE


Il serait opportun de d'explorer désormais les sources dites modernes liées à l'Enigme, afin d'observer, si là aussi, de semblables correspondances se font jour.


C'est dans les Dossiers secrets de Lobineau, sous le pseudonyme de Philippe Toscan du Plantier dont on nous précise qu'il résida à l'Hôtel du mont d'or - nom prédestiné - 17 quai de Montebello 17 - que cette information se dissimule. Cette indication sera d'ailleurs reprise par Mr. Gino Sandri, lors d'une interview datant de l'année 2003.


Etant du genre curieux et maraudeur, nos pas nous ont conduit à cette adresse, un quai de Seine face à Notre-Dame. Bien nous en prit.
Au 17 du quai mentionné, nul hôtel, du mont d'or ou autre, juste un immeuble parisien anonyme.
Par contre, en poursuivant d'une dizaine de mètres, en tournant à droite nous trouvons la rue de l'Hôtel Colbert, dont un panneau nous explique qu'elle fut nommée ainsi en référence à un hôtel faussement attribué à Colbert.
Puis, de suite sur notre droite, la rue de la Bûcherie, et en effet, au mais cette fois au n° 13- 15 , ce qui semble être un ancien hôtel particulier, décoré de frises dignes d'intérêt, dont nous reparlerons une fois l'analyse effectuée, mais dont le lecteur peut déjà prendre connaissance, via cette étude agrémentée de photos :
http://www.insitu.culture.fr/pdf/hottin-1343.pdf


Mais pour l'heure, l'intérêt réside sur une inscription dans la pierre qui mérite toute notre attention.


Il abrita par la suite un lavoir, comme le rapporte un ouvrage publié en 1890 :
A l'angle nord-ouest de la rue de l'Hôtel-Colbert et de la rue de la Bûcherie, on voit s'élever au dessus des maisons une monumentale rotonde terminée en coupole. Plongeant notre regard par la porte cochère de la maison qui porte le numéro 13 sur la rue de la Bûcherie, un spectacle curieux nous attend. Devant nous une sorte de cloître à arcades ogivales renferme le bruyant et joyeux personnel d'un lavoir, qui s'intitule le lavoir Colbert.
Aujourd'hui, le bâtiment est occupé par l'administration du personnel de la ville de Paris.
Puisque nous sommes dans un jeu de correspondances exploitant des dates, il nous sera utile de relever sur la personnalité de Jacques Bénigne Winslow, sa date de naissance, à savoir un 2 avril, ce qui nous replace une nouvelle fois dans le chemin balisé de nos initiés. ( voir Convergences début ).


Il apparaît également que la mention du quai Montebbelo ( du nom d'une bataille qui eut lieu en 1800 ) soit loin d'être anodine, et c'est encore ici le signe d'un plan mûrement réfléchi.


Cette bataille de Montebello eut lieu un 9 juin.
Or, et puisque ce chapitre est dédié à la personnalité de Pierre Corneille ( comme indication géographique pour une longitude ) il n'est pas surprenant d'observer que Pierre Corneille fut baptisé le 9 juin 1606...Date qui fut à l'origine, jusqu'au début du 19ème siècle, d'une erreur de datation sur son jour de naissance.
Les correspondances que nous avons indiqué sur la date du 6 juin étant postérieures à cette confusion, nous optons pour la pertinence de l'ensemble, tout en saluant l'ingéniosité de nos semeurs d'indices.


Pour clore de manière temporaire ce sujet, nous préciserons juste que Marie-Madeleine, pour laquelle Bérenger Saunière dédicaca son église, est fêtée, comme chacun sait le 22 juillet, qui est aussi la fête d'un saint Corneille, différent du centurion que nous avons déjà mentionné : Corneille de Pereyaslav.




LA CLEF DE POUSSIN


Il est temps maintenant d'analyser une des pièces maîtresses de l'écheveau lié à l'énigme de Rennes-le-Château, nous ne le faisons pas parce qu'il est de bon ton, pour tout chercheur ou et auteur, faisant état de ses découvertes, de réserver un espace particulier à Nicolas Poussin et à son tableau " Les bergers d'Arcadie" , nous ne le faisons pas pour rajouter aux circonvolutions des uns ou des autres, géométriques pour la plupart, et qui ont certainement leur intérêt propre, nous le faisons parce que cela nous parle, parce que cela fait signe, parce que, sans nul doute, si le principe de La lettre volée devait s'appliquer sur un matériel accolé au mystère de tout ceci, c'est bien sur ce célèbre tableau, dans sa seconde version, que nous le situerions.

Nous conseillons ici au lecteur d'avoir sous les yeux une reproduction du tableau en question ( pour des raisons de contraintes techniques nous ne pouvons en joindre ).
Rares sont ceux qui n'ont pas glosé, vis à vis de ce tableau mythique, sur l'inscription Et in arcadia ego, son sens , son signifiant vis à vis de l'énigme etc...Mais, de mon point de vue, s'il est un message qu'a voulu laisser pour la postérité Nicolas Poussin, c'est de manière aussi visible que le nez au milieu de la figure, et c'est bien pour cela que cet élément est demeuré jusqu'alors ignoré , et invisible, la position des deux mains des deux bergers désignant l'inscription et surtout, LE FAIT QUE CES DEUX MAINS FORMENT DEUX CHIFFRES  : 2 et 2 .

Le lecteur, habitué à la méthode que j'estime avoir découverte de correspondances de dates aura deviné ou je veux en venir : 2 et 2 produit le 2 février.

Voyons donc si nous trouvons à cette date matière à satisfaction :

Première entrée et de quelle importance !


  • Corneille (Ier siècle), centurion romain baptisé par saint Pierre.





  • A CELUI QUI PASSE DE FAIRE LE BIEN ! ( voir Convergences début )
    Et là, il nous faut raisonner une fois encore pour obtenir le bon sens de la lecture, si nos auteurs modernes , en l'occurence l'auteur du Serpent Rouge, les inventeurs de la tombe d'Urbain de Fleury, ont dirigé nos regards vers cette correspondance - ci, c'est bien parce qu'ils avaient en main les cartes, et décrypté ce que les Bergers d'Arcadie dissimulaient, à savoir cette date du 2 février.


    La question complémentaire, ici, est pourquoi ?


    Nous allons nous placer ici du point de vue de nos initiés modernes ( 18 ème - 19 ème siècle ), postérieurs à Nicolas Poussin, donc en ne préjugeant pas de l'intentionnalité du peintre vis à vis de notre énigme, quand bien même certaines présomptions tendraient à étayer le contraire.
    Un message doit être passé, celui-ci serait de nature géographique, divers chemins intellectuels y conduisent, mais il serait bon de parachever ce qui existe, nous avons un tableau d'excellente facture, le jeu de correspondances de dates fonctionne admirablement, ajoutons-le donc au puzzle.
    Voici comment cela pourrait s'être, dans les grandes lignes déroulé.


    LE MESSAGE


    Celui-ci va fonctionner par association.
    Nous poursuivons sur la date du 2 février , en 1506 naissance de René de Birrague, entre autres fonctions, reçoit en 1582 l'évéché de Lavaur, dont il sera nécessaire de quérir l'origine du nom pour saisir le sens : Lavaur vient du gaulois Vobero signifiant le ruisseau caché...


    Je sens, lecteur, que je commence à t'intéresser.


    L'entrée complémentaire, pour la suite du message, se fera sur Dame Jeanne de Lestonnac, personnalité qui eut une existence un peu disons bouleversée, avant d'entrer dans les ordres , elle épousa en 1572 le baron Gaston de Montferrand-Landiras (fils de Jean de Montferrand et Jacquette du Rayet ), et décéda un 2 février 1640.


    Le mot-clef ici est bien évidemment Montferrand, parce que ce nom fut, en son temps, le nom du village Rennes-les-Bains, ainsi que le mentionne le site internet pays de Couiza :


    Ecclesia Sancti Nazarii de Arquis calidis - 1162
    Valnei - Balnei 1307
    Rector de balneis montisferrandis 1347
    Regnes les Bains - 1406
    Les Bains - 1594
    Bains de Montferrand - 1632
    Les Bans - 1642
    Les Bains de Monferrand -1781
    Les bains - 1807
    Rennos, les Bans de Rennos



    Voici donc quel est le message à destination du chercheur, depuis que le tableau Les Bergers d'Arcadie est associé à l'énigme : trouver le ruisseau caché de Rennes-les-Bains !


    Nul doute, ici, que cette information va en troubler et intéresser plus d'un.


    En ce 12 septembre 2011 , l'auteur  alain C . . . . . h


    Considérant la date du 02 février comme une date-clef vis à vis de notre énigme, dont le tableau  "Les bergers d'Arcadie " de Nicolas Poussin se voudrait le messager, il sera intéressant de noter ce que peut en dire un chercheur, via le site internet " Le coin de l'énigme " :


    " Le phénomène dit les Pommes Bleues a lieu le 17 Janvier à Rennes-le-Château .
    Ce jour est placé pile entre les 16 jours qui commencent l´année et les 16 qui nous séparent du 2 février, jour de la chandeleur, soit le retour de Perséphone qui rejoindra sa mère, Cérès qui à son tour, préparera le printemps, la renaissance de la Nature.
    C´est bien à partir de ce jour là que les paysans observaient la météo des 12 journées suivantes, pour savoir quel temps il fera l´année prochaine. "



    Nous ne saurions trop saluer cette démonstration,  en ajoutant que l'auteur aurait été, comme trop souvent c'est le cas vis à vis de notre sujet, bien inspiré de poursuivre sa quête d'informations en rapport avec cette date.


    Bien évidemment, nous ne pourrons échapper à l'orientation vers la fête de la chandeleur, ce que celle-ci peut recouvrir de signifiant, tant du point de vue mythologique que traditionnel, et ici nous faisons référence à la Tradition née durant le temps humain évoluant dans la sacralisation primitive.


    Plutôt que d'improviser sur ce thème, il nous semble opportun de joindre des liens vers l'encyclopédie wikipédia.
    Le lecteur aura remarqué que nous mettons cette encyclopédie à contribution ( faute de temps libre ) - Quoique critiquée par les belles âmes, celle-ci rend bien des services, et nous ne pouvons que saluer les contributeurs bénévoles contribuant à son enrichissement. Par ailleurs, les liens que nous joignons ici sont validés par d'autres sources, afin de ne pas commettre d'erreurs, et nous nous efforcerons, pour notre essai littéraire reprenant l'ensemble de ce qui est présenté sur ce présent support, de créer une version plus personnelle.


    Cette parenthèse étant close, voici ce que véhicule la fête de la Chandeleur :


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Chandeleur


    Nous nous intéresserons ici en particulier au culte de l'ours, Arkas et le lien avec l'Arcadie, et prolongeant cette réflexion, les liens cosmologiques s'y référant.
    Le lecteur curieux pourra, s'il le souhaite, quérir des informations complémentaires - certaines directement liées à notre énigme et sur lesquelles nous ne nous prononcerons pas encore - en associant les mots-clefs : Arkas et arcadie, par exemple.


    Nous retiendrons surtout cette date du 02 février, figurant de façon implicite sur le tableau de Nicolas Poussin.
    Ici, sera-t-il opportun de rendre à César ce qui appartient à César, en clair, quel est le message que Nicolas Poussin a voulu laisser, et quel est le message associé au même tableau que d'autres acteurs, à posteriori, ont voulu transmettre.


    Pour répondre, il sera nécessaire de penser l'équation en terme de concordance de temps.


    Nicolas Poussin :
    Nous pouvons lui attribuer ce qui précède - lien avec la Chandeleur - le Culte de l'Ours - possiblement un clin d'oeil vers Pierre Corneille via la fête le 02 février du centurion Corneille.


    L'hypothèse d'une transmission du message liant Lavaur ( le ruisseau caché ) et Montferrand ( via Jeanne de Lextonnac ) ne peut être admise, considérant Nicolas Poussin, que si l'exécution des "Bergers d'Arcadie " est postérieure au décès de Jeanne de Lestonnac ( 1640 le 2 février ), or, nous nous heurtons ici à une controverse concernant la date de création des Bergers d'Arcadie, certains experts la datant entre 1638-1640, d'autres entre 1650-1655...
    La question demeure donc posée tant qu'une position définitive n'est pas arrêtée sur ce sujet.


    A contrario, il est légitime de poser le fait qu'à postériori, d'autres acteurs aient pu exploiter cette concordance d'indications géographiques liée au tableau et à cette date du 2 février, et, par extension du principe, créé la jonction entre la fête de Saint Corneille, converti rappelons-le, par Petrus ( Pierre ) , et la personnalité de Pierre Corneille, traduite sur le plan urbain par une rue Corneille ( datant de 1780 )  et la longitude s'y rapportant.
    Ceci, en soi, n'a rien d'extraordinaire, c'est subtil, habile, intelligent O combien, mais ne présente pas un caractère de type magique.


    Nicolas Poussin a pu vouloir également associer, via le 2 février, une autre indication, que nous n'aurions pas retenu si celle-ci ne faisait pas signe avec un élément fondateur, à un certain moment donné de l'histoire. Je veux ici mentionner la date de naissance de Gabriel Naudé, le 02 février 1600, bibliothécaire et écrivain, il fut entre autres l'auteur de :


    Instruction à la France sur la Vérité de l'Histoire des Frères de la Roze-Croix...1623.


    Lorsque Gérard de Sède écrit de nouveau un second essai sur l'Enigme de Rennes-le-Château, en 1977, le titre choisi fut : Signé Rose Croix - L'Enigme de Rennes-le-Château.


    Là encore, le problème demeure posé, car il est également possible que Gérard de Sède, par le choix du titre et la thématique développée dans son essai, en lien avec la Rose + Croix, ait voulu transmettre un indice vers Gabriel Naudé, et son écrit sur ce même ordre, et donc, en résultantte finale, vers la date du 2 février.
    Un mixte des deux intentionnalités - Poussin - De Sède - n'est pas non plus à exclure...Par honnêteté intellectuelle, il est légitime de l'envisager.

    Nous concluerons sur le fait que ces considérations diverses ne modifient en rien l'essentiel des messages, et ils sont nombreux, accolés à cette date du 2 février, mais doivent être pensées comme manifestation de volontés successives, posant ses jalons au fil du temps...

    Nous explorerons par la suite, un lieu en lien avec Pierre Corneille.
    Là encore, les aficionados de l'énigme auront deviné lequel.

    En ce 15 septembre 2011, l'auteur alain C . . . . . h

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