mardi 6 septembre 2011

CONVERGENCES

Suite à un déplacement impromptu ( n'en croyez rien )  sur le territoire des deux Rennes, trop court mais riche en émotions, il m'est devenu difficile de taire ce pour quoi cette restitution existe, à savoir, entre autres ambitions, rendre accessible au plus grand nombre le message caché de l'Enigme de Rennes-le-Château.


Par là même, asseoir une crédibilité vis à vis d'une méthode qui pourrait apparaître, aux néophytes ou aficionados échaudés par les extravagances autour du sujet, sujette à caution.
Ce à quoi nous allons nous employer ci après sera de dissiper les doutes qui pourraient encore subsister.


Cet été, au moment ou naissait la polémique entre trois chercheurs, et que de manière concomitante certains éléments étaient portés à notre connaissance, je réagissais en offrant au lecteur une interprétation différente de la date du 13 décembre, rapportée avec raison au pape Celestin V- pour la reproduction du  tableau de ce pape rapporté par l'abbé Saunière - dit-on - lors de son voyage à Paris ; j'ajoutais que nos auteurs s'arrêtaient au milieu du gué, et que l'interprétation concernant cette date du 13 décembre, le message caché,  devait s'appliquer en toute logique et cohérence avec nos précédentes publications sur ce même support, à la personnalité de Maïmonide.
J'évoquais également l'existence d'un triangle sur Paris, jalonné de trois éléments faisant signe; triangle conduisant de manière naturelle à la moitié de la solution sur la localisation géographique d'une cache de Rennes-les-Bains.
Moitié de la solution équivalent dans notre esprit à la longitude.


A mon grand regret, et par respect pour ce que j'écrivais précédemment, je me vois dans l'obligation de taire des éléments trop précis, pouvant permettre de circonscrire un site particulier. Aussi de latitude il ne sera point question ici.


Les éléments qui vont suivre, pour extraordinaires que ceux-ci puissent paraître dans leur combinaison, se doivent d'être appréhendés pour ce qu'ils sont : des indices fondateurs. C'est à dire dans l'esprit de ceux qui les ont exploité, des signes. Je n'irais pas jusqu'à émettre l'opinion que certains de ces signes ont été disposés là ou ils sont, au long des siècles, par une confrérie d'initiés, ceci dans le seul but de désigner un lieu. Il n'en demeure pas moins que certaines concordances sont pour le moins troublantes...




Mais place au dévoilement...


LE TRIANGLE SECRET


Nous avons, pour délimiter ce triangle sis à Paris, utilisé des matériaux dont un, au moins , est connu du public s'intéressant à l'énigme.
Nous évoquons, ici , l'Eglise Saint-Sulpice et renvoyons le lecteur nouveau sur ce que nous en écrivions.
Voici le premier point du triangle.


Le second point du triangle sera en relation avec Maïmonide , et justifie ainsi ce pour quoi la date du 17 janvier 1781,date du décès  de Marie de Nègre d'Ables, fut placée au premier plan des indices sis à Rennes le Château; celle-ci , transposée en calendrier juif, pointait sur cet éminent personnage.
Ce pour quoi  la date du 13 décembre se doit d'être reportée également sur ce même Maïmonide.
Nous sommes, ceci est essentiel pour une bonne compréhension du dispositif en place, dans une mécanique de concordances de dates,agissant au travers de divers calendriers. Et puisque nous nous plaçons dans cette concordance, deux dates accolées à ce personnage : celle du 13 décembre 1204 , date du décès de Maïmonide, et celle qui nous intéresse pour dresser ce deuxième point du triangle, la date de sa naissance, à savoir le 30 mars 1135.
Ce qui nous amène sur un lieu précis à Paris, à savoir l'église Saint-Séverin, ou, le 30 mars 1495 l'abside de l'église est bénie.  " En 1347 le pape Clement VI accorda par une bulle des indulgences à ceux qui contribueraient à sa construction, mais in siècle après, l'église ayant été trop exigüe,l'on entreprit des travaux d'agrandissement et ceux des premières chapelles que l'évêque de Paris, Jean Simon, vint consacrer le 30 mars 1495 ".


Le troisième point s'établira à partir d'un matériel dont nous avons déjà fait état précédemment, à savoir la circulaire du Prieuré de Sion du sieur Pierre Plantard, en date du 4 avril 1989 et à cet extrait précis :
" Je crois qu'il est bon de se souvenir que le 17 janvier a un sens hermétique pour le Prieuré de Sion, c'est janvier / 17 , c'est à dire le 19 septembre. " 


Non loin de l'Eglise Saint Sulpice se trouve le jardin du Luxembourg, et c'est en ce lieu que nous allons trouver un monument en mémoire de Mr.  Scheurer- Kestner, inauguré en 1908.
Auguste Scheurer-Kestner, né à Mulhouse (Haut-Rhin) le 13 février 1833 et mort à Bagnères-de-Luchon19 septembre 1899, est un chimiste, un industriel, un protestant et un homme politique alsacien. Il était l’oncle par alliance de l'épouse de Jules Ferry.Monument placé en un endroit, stratégique pourrait-on dire, du Jardin du Luxembourg, non loin de la statue de Clemence Isaure, et au centre du cercle constitué par le statuaire dédié aux Reines de France et de Navarre. Dans le prolongement de l'allée dit des explorateurs, nous pouvons voir le dôme de l'Observatoire de Paris. Méridien quand tu nous tiens... le
 Il  y aurait  beaucoup à dire sur l'agencement de ce jardin...extraordinaire.


Pour ceux qui pourraient douter de l'efficience de ce triangle, nous ajouterons que nous en trouvons l'exacte correspondance, sur ces trois lieux que sont donc :
1 ) Eglise Saint - Séverin.
2 ) Eglise Saint-Sulpice.
3 ) Observatoire de Paris ou rapport au Méridien de Paris.


Ceci sur une simple date, rapportée cette fois à un personnage-clef sur le plan historique, Saint-Vincent de Paul ( voir les études nombreuses sur l'ordre des Lazaristes et le prolongement vis à vis de l'affaire).


Saint-Vincent de Paul est décédé le 27 septembre 1660.
Sur cette date du 27 septembre nous pouvons observer la date de naissance 27 septembre 1627 de Bossuet.
Or, la fontaine de l'église Saint Sulpice de Paris, dite fontaine des quatre points cardinaux ( jeu de mots sur les quatre personnages ornant celle-ci, et qui n'étaient point cardinaux ) :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_Saint-Sulpice

va donc nous mettre en scène Bossuet. Voici pour le lien avec Saint- Sulpice.


Sous l'impulsion de l'abbé Grégoire, l'Assemblée Constituante adopte le 27 septembre 1791 un décret accordant aux Juifs la pleine citoyenneté. Or, l'abbé Grégoire fut affecté au bureau des longitudes :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_des_longitudes


Voici le lien avec l'Observatoire de Paris et le Méridien.

Quant au lien avec l'église Saint-Séverin, et puisque nous partons de la personnalité de Saint-Vincent de Paul, il ne sera que de se rendre sur place pour s'apercevoir que sa présence en cette église est célébrée, notamment par deux vitraux illustrant sa mission .




Saint Vincent de Paul
Saint Vincent de Paul (1581-1660) fonde, avec Louise de Marillac, la congrégation des Filles de la Charité qui se consacre au service des hôpitaux. Il leur donne pour habit celui des villageoises de l’époque : une robe de serge grise, un collet et une cornette de toile blanche. Selon la légende, il aurait recueilli dans le tour de la tour-porche de Saint Séverin (détruite aujourd’hui) son premier enfant trouvé.


«Une des obsessions majeures de Vincent… vient hanter ses nuits avec une force croissante : elle lui représente le très grand nombre des enfants abandonnés dont le malheur n’est pas supportable. Il les nomme les enfants trouvés et veut les secourir à tout prix». En 1638, ils sont quatre cents dans la seule ville de Paris. «Il ne s’en trouve pas un seul en vie depuis cinquante ans. On les vendait huit sols pièce à des gueux qui leur rompaient bras et jambes pour exciter le monde à leur donner l’aumône et les laissaient mourir de faim». Vincent demande aux dames de la charité de chercher une solution. Il obtient des subventions. Il fait baptiser les enfants. Grâce à leur dévouement, les dames, sous la direction de Louise de Marillac, peuvent recueillir chaque mois un nombre croissant d’enfants et les soigner mieux."


 Si d'aventure, ami lecteur, tu disposes d'un plan de Paris, il te sera loisible d'observer que ce triangle ainsi formé par les trois points que nous avons désigné n'est pas équilatéral, et qu'il serait donc vain de lui quérir un centre exact.
Pour autant, et ici nous entrons dans le registre de la révélation, nous allons croiser le théâtre de l'Odéon, anciennement hôtel de Condé, circonscrit par la rue Corneille et la rue Racine.
Et puisque nous oeuvrons en fonction des concordances des dates et de leur signifiant, dressons-en les correspondances :


- Louis II de Bourbon Condé - 
Naissance le 8 septembre 1621 - date en correspondance le 8 septembre 70 prise de Jérusalem par Titus...

Décès le 11 décembre 1686 - date en correspondance et pour faire le lien avec le jeu des calendriers,
  • 1582 : L'année n'a pas eu en France de 11 décembre. Du fait de l'adoption du calendrier grégorien par ce pays, le lendemain du dimanche 9 décembre a été le lundi 20 décembre.

- Jean Racine - naissance le 22 décembre 1639 
C'est une date fréquente pour le solstice , d'hiver ou d'été selon l'hémisphère terrestre, entre le 20 et le 23 décembre.


Décès le 21 avril 1699 - date en correspondance le 21 avril - 753 fondation de Rome.
Ceci pour faire le lien avec le document émanant du Prieuré de Sion ...Pour être clair ce document porte ce titre Ab Urbe Condita pour désigner cette date du 21 avril et par voie de conséquence la date se rapportant à Jean Racine, et donc la rue.
Ceci est un principe qui va s'appliquer pour d'autres " entrées " puisque, si le lecteur ne l'a pas encore saisi, nous sommes au point d'aboutissement du Circuit. Il y a un sens de lecture à respecter.




Ab Urbe condita est une locution latine, connue également sous l’abréviation AUC. Elle signifie « à partir de la fondation de la Ville » (le mot Urbs prend ici une majuscule puisqu’il désigne pour les Romains « la Ville » par excellence, c'est-à-dire Rome). Elle était utilisée par les anciens Romains comme origine de la datation des années du calendrier romain.
Cette fondation est située le 21 avril de l'an 753 av. J.-C., selon le récit de Tite-Live (date généralement retenue par les historiens modernes).

Quant à Pierre Corneille, nous débuterons par sa date de naissance du 06 juin 1606.
Sur cette date du 06 juin, nous rappellerons au lecteur les éléments dont nous faisions état, il y a quelques semaines, alors que nous étions encore dans l'ignorance de ce point d'orgue dans nos recherches :


"Honnêteté intellectuelle oblige, nous ne pourrions passer sous silence et omettre de citer cette page d'un site dédié à notre énigme :

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/aiguille_creuse_6_juin.htm


Leurs auteurs s'intéressent de près à une date, celle du 06 juin, celle-ci ponctuant soit ce qui ressort du registre du récit, soit de l'évènement.


Bien évidemment, et pour faire le lien avec ce qui précédait, nous investiguerons tout d'abord la date phare du 06 juin 1897, jour de la fête de la Pentecôte chrétienne, jour ou l'église de Rennes le Château fraîchement rénovée par les bons soins de l'abbé Saunière est inaugurée en présence de Monseigneur Billard, présenté comme étant le protecteur de notre curé.

Le lecteur curieux serait bien avisé de noter le lien existant entre la fête de la Pentecôte et celle de Shavouot.

Avec une belle constance, en système de transposition, le 6 juin 1897 produit le 6 sivan, soit la fête de Shavouot."


"Mais revenons au 6 juin, date du jour. C'est dans la Vraie Langue Celtique de notre second abbé, celui de Rennes les Bains, Henri Boudet, que nous allons la trouver, alors qu'il fait référence à un numéro du journal l'Eclair du 7 juin 1885, pour un article sur un évènement qui s'est déroulé le 6 juin 1885. Le 6 juin 1885 en système de transposition produisant cette fois le 23 du mois de sivan, date à laquelle est rattachée une figure remarquable du Judaïsme, Esther, ainsi que la fête de Pourim. Esther et Pourim dont nous allons reparler longuement, et qui est une des deux clefs ouvrant sur un point géographique...Ceci pour la longitude. Car, peut-être, lecteur, l'auras-tu deviné, certaines dates conduisent à une localisation géographique. Esther, donc, fêtée aussi le 1er juillet."


 Esther, rajouterais-je aujourd'hui, célèbre pièce de Jean Racine....


Demain, nous poursuivrons sur ce registre des correspondances.
Bien des surprises vont suivre...

En ce 06 septembre 2011, l'auteur alain C . . . . . h 



Pour faire suite au lien émanant de chercheurs et relatif à la date du 06 juin ( voir ci-dessus ) , sans doute sera-t-il utile de se placer dans la perspective ou cette date est là afin de nous orienter vers la personnalité de Pierre Corneille. Ainsi, le lien entre Nicolas Poussin s'établira si l'on veut bien considérer que le frère de Pierre Corneille, Thomas , fut en son temps un ami du peintre, ainsi que l'a relevé un autre chercheur Thierry Garnier.

Mais poursuivons notre investigation. Nous débuterons par une strophe de l'opuscule hermétique Le Serpent Rouge, dont certains affirment avoir décrypté le contenu. Je n'aurais pas cette prétention, et me contenterais pour l'heure d'éclairer le lecteur sur une de ses strophes.

SCORPION
« Vision céleste pour celui qui se souvient des quatre oeuvres de Emile. SIGNOL autour de la ligne du Méridien, au choeur même du sanctuaire d’où rayonne cette source d’amour des uns pour les autres, je pivote sur moi-même passant du regard la rose du P à celle du l’S, puis de l’S au P...et la spirale dans mon esprit devenant comme un poulpe monstrueux expulsant son encre, les ténèbres absorbent la lumière, j’ai le vertige et je porte ma main à ma bouche mordant instinctivement ma paume, peut-être comme OLIER dans son cercueil. Malédiction, je comprends la vérité, IL EST PASSE, mais lui aussi en faisant LE BIEN, ainsi que CELUI de la tombe fleurie. Mais combien ont saccagé la MAISON, ne laissant que des cadavres embaumés et nombres de métaux qu’ils n’avaient pu emporter. Quel étrange mystère recèle le nouveau temple de SALOMON édifié par les enfants de Saint VINCENT. »

En premier lieu nous  ne pourrons que remarquer le lien établi avec Saint Vincent de Paul.
Nous allons maintenant, toujours selon le principe de concordance de dates, à Mr Jean-Jacques Olier, fondateur de l'ordre des Sulpiciens, dont il est question dans cet extrait
.

Fête le 2 avril, jour anniversaire de son décès, le 2 avril 1657.
Nous avions déjà fait état du fait que nos initiés posant leurs jalons se trouvaient être dans l'économie de moyens, ou en d'autres termes faisaient feu de tout bois, exploitant toutes les potentialités d'une date afin de délivrer leur message.
Voici sur le 2 avril , le chemin choisi :

 " Au mois d’avril, le blé est en épi, au mois de mai, il est en lait, à la Saint-Urbain, il est en grain, à la Saint-Claude (6 juin ), le froment ôte sa caule . " Ceci est un dicton météorologique, comme l'histoire de nos provinces peut en receler de nombreux. 

L'intérêt de celui-ci est pluriel, puisqu'il permet de suivre un fil d'Ariane naturel, de saint en saint, et donc de date à date, mais aussi de faire écho à des éléments dont nous avons déjà fait état précédemment lors de notre étude sur l'église Saint-Sulpice, ainsi du blé en épi ou de l'épi de blé - soit shibboleth - un des mots clefs utilisés par Eugène Delacroix dans sa fresque La lutte de Jacob avec l'ange. 
La tombe fleurie dont il est question dans la strophe du Serpent Rouge n'est autre que celle de Paul Urbain de Fleury, sise au cimetière de Rennes-les-Bains.

Mais l'essentiel du message est bien ce renvoi sur la Saint Claude, le 6 juin, et donc le fait que cette date pointe sur Pierre Corneille.

Malédiction, je comprends la vérité, IL EST PASSE, mais lui aussi en faisant LE BIEN.

De manière très surprenante, bien que cette phrase fasse désormais partie intégrante de l'énigme de Rennes-le-Château, non seulement pour sa présence( par deux fois )  dans le Serpent Rouge, mais aussi par le fait qu'elle ait été accolée à la personnalité du sieur de Fleury que nous avons évoqué, puisque présente sur une de ses deux tombes, peu de chercheurs semblent avoir fait le lien qui s'impose ici.
Ce lien, ainsi que nous allons l'observer, est d'une limpidité édifiante :


http://www.partenia.org/francais/archives_fr/archives_2009/b_0906fr.htm

Voici donc, au grand dam peut-être de certains pour qui le recours à la tradition chrétienne serait étrangère à notre affaire, quand bien même celle-ci mettrait aux prises des hommes d'église,  l'indice qui est sous les yeux des chercheurs depuis toujours .
Je ne ferais pas l'insulte au lecteur d'inverser les deux données : Corneille ( le centurion dont il est question ) et Pierre l'apôtre pour aboutir à Pierre Corneille...


Par ailleurs, il est possible que ce dispositif pointant du doigt la première conversion d'un gentil au christianisme, fasse écho à la phrase " Par ce signe tu le vaincras " qui a tant fait couler d'encre, et qui ne nous entretient de rien d'autre qu'une seconde conversion..

Pour clore sur le Serpent Rouge, précisons que cet opuscule fut déposé à la BNF le 15 février 1967, qui est la saint Claude :


 Au mois d’avril, le blé est en épi, au mois de mai, il est en lait, à la saint Urbain (19 décembre), il est en grain, à la saint Claude, le froment ôte sa caule


Demeurons dans le matériel à notre disposition relatif à notre énigme, que celui-ci ait été "inventé" pour les besoins de la cause, ou authentique , importe peu et reste à nos yeux secondaire: l'important était de dire.


Un des nautoniers Du Prieuré de Sion et présenté comme tel par celui-ci ( époque dite moderne ) est Michel de Notre-Dame, soit Nostradamus.
Le 1er mars 1555, les premières prédictions de notre astrologue et devin, sont publiées.
Or, et ici, nous allons pouvoir admirer l'humour et la sagacité dont ont fait  preuve nos initiés, cette date va emprunter des méandres inattendus afin de nous mener à bonne fin.
J'ai bien évidemment posé le mot devin afin de rappeler au lecteur cette fonction spécifique au mage de Salon de Provence.
Ce qui va nous conduire à cette création :



http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Devin_du_village

Nous recommandons ici au lecteur d'être attentif aux dates successives attachées à celle-ci.
1er mars 1753, ceci pour faire lien avec Michel de Notre-Dame, mais aussi et surtout 1er octobre 1768, date de la reprise par Mozart.
Le 1er octobre 1684 décède Pierre Corneille.


Un second chemin à partir de la même source va nous mener au même résultat, puisqu'il met en jeu cette fois-ci la personne de Sandro Boticelli, présenté également comme un des nautoniers du Prieuré de Sion , dont on nous dit qu'il serait né un 1er mars de l'année 1444 ou 1445.


Un troisième chemin, dont nous devons taire l'origine pour les raisons exposées sur ce support hier, mais différent des deux précédents, et mettant en jeu un acteur essentiel de l'énigme,  va quant à lui, nous mener au 18 octobre, troisième date accolée à cette création artistique.


La résultante étant toujours la même, tel un leitmotiv : Pierre Corneille.


En ce 7 septembre 2011, l'auteur alain C . . . . . h


Le lecteur voudra bien comprendre que sur cette partie de nos travaux intitulée  "Convergences " nous allons à l'essentiel, sans trop nous embarrasser du style, tant nous semble important de bien exposer, fut-ce de manière succinte, les différents " chemins " que nous empruntons.

Un petit rajout avant de poursuivre, le 02 avril, dont nous avons souligné ci-dessus la correspondance avec Jean Jacques Olier ( voir strophe du Serpent Rouge consacrée aux fresques d'Emile Signol) est aussi la date de Saint Longis , nom qui, inversé, curieusement , va produire SIGNOL...Sans doute un des nombreux "hasards" émaillant notre étude...Ou bien choix judicieux?

Mais continuons de relever les indices menant à Pierre Corneille.

C'est dans l'oeuvre de l'abbé Boudet, la Vraie langue Celtique, que nous allons renouer avec cette indication, plus précisément dans le chapitre "Les noms divins " ou par deux fois Henri Boudet cite comme référence 
Cornelius a Lapide, personnage qu'il sera utile de présenter :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Corn%C3%A9lius_a_Lapide

Aussi nommé Corneille de la Pierre...

 http://books.google.fr/books?id=Y51jAAAAMAAJ&pg=PA219&lpg=PA219&dq=cornelius+a+lapide+corneille+de+la+pierre&source=bl&ots=BTuDZ5n55-&sig=21xAXfDfxd1lYH7vXx03j55wd5k&hl=fr&ei=4zBqTv-5D4eF4gS8lsCBBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBwQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Citation une première fois en citant le nom Eloha ( elohim ) , et là, subtilité de notre curé, faudra-t-il se livrer à quelque décryptage en faisant jouer la " langue des oiseaux " discipline qui n'étonnera guère celles et ceux familiarisé ( e )s aux facéties contenues dans l'ouvrage.

Eloha ou Eloi du nom du saint dont il sera utile de préciser l'historique :

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89loi_de_Noyon



   Saint Eloi fêté le 1er décembre. Mais aussi ainsi que le précise ce dicton météorologique :
« Saint Éloi le gourmand, sa fête arrive deux fois par an. » (fête le 1er décembre et le 29 juin).


Suivons donc ce fil d'Ariane, 29 juin , seconde étape, second dicton :
  • « Quand Saint Pierre laisse de la pluie à la Saint Martial (30 juin), Saint Martial donne des essaims autant qu'il en faut » ou «  quand Saint-Pierre ne lave le chemin, Saint-Martial le fait comme il faut » ou « Saints Pierre et Paul lavent la place à la Saint Martial.»
Nous voici à la Saint Martial, le 30 juin.
Et c'est à cette date que nous obtenons le résultat recherché :


Naissance de :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Dominique_Cassini_%28Cassini_IV%29 

C'est bien évidemment le 18 octobre qui est ici à prendre pour le résultat que cette date va produite ( voir ci-dessus intervention précédente sur le 18 octobre et le Devin du village  )


Impressionnant, n'est-ce pas ? 

Voyons maintenant la seconde " entrée " ayant pour référence Cornelius a Lapide dans la VLC.
Sur le nom Shaddaï ( Boudet écrit Saddaï - est-ce pour insister sur la lettre shin la prononciation ssss ou she ?
Voir shibboleth et Galaad Eglise Saint-Sulpice dans nos travaux précédents sur  Delacroix ). 
Nous aurions tout lieu de le penser...Tant la boucle, ici, semble atteindre son objectif : qui est de former un Cercle.
Sur le mot Shaddaï il y a beaucoup à dire et à écrire, signalons pour débuter que ce nom apparaît pour la première fois dans l'Ancien Testament , dans le Livre de la Genèse ( Béréshit) et plus précisément en Genèse 17-1 ....Traduisez  ces deux chiffres en correspondance de date....


El Shaddaï (El de la montagne - le D.ieu de la montagne -  Genèse 17,1 )
Une interprétation midrashique  en fait un acrostiche : SHomer Dlatot Israel (Celui qui garde les Portes d'Israël ). C'est pourquoi ce Nom est gravé sur les mezuzot, boîtiers comportant un parchemin avec un fragment du texte biblique, placés sur les linteaux des portes (excepté les lieux d'hygiène, comme la salle de bain ou les toilettes).




Il sera aussi O combien pertinent de relever la valeur numérique de Shaddaï en hébreu = 314.
Ainsi que de placer en perspective cette valeur numérique-ci vis à vis de celle d'un autre mot dont nous avons déjà relevé la singularité ( voir étude sur Saint Sulpice dans nos travaux précédents sur Delacroix ) ce mot étant galgal :

extrait d'un forum sur la guématrie :

"Autre chose sympa, l’expliquation de PI selon la Guematria:
Un mot en Hébreu nous donne l’origine de PI  ( 3.14 )
Galgal, traduction en français ROUE (cercle)
Calculons la guematria de niveau 2 de Galgal, qui s’écrit Guimel- lamed- Guimel- lamed, c’est-à-dire en prenant la valeur de chaque lettre que composent Guimel et Lamed … See More
Nous trouvons pour
Guimel= 83 (Guimel=3 Youd=10 mem=40 lamed=30)
Lamed=74 (lamed=30 mem=40 dalet= 4)

Total des 2 lettres 157 et pour le mot en entier 2 X 157 = 314
Qui dit mieux ?"

Un second sens du mot galgal dans la Bible étant le dévoilement.


Mais il sera temps par la suite d'approfondir le sens de ce mot au regard de notre Enigme, soulignons juste que ce mot galgal, dans la langue française, revêt un sens précis que nous ne pouvons manquer de relever lorsque nous le tirons de l'oeuvre de l'abbé Boudet : La Vraie Langue Celtique ou le Cromleck de Rennes-les-Bains ...


Un galgal (ou cairn) est un mégalithe de l'ère du Néolithique. Pour mieux évoquer la forme des cavernes sacrées des âges anciens, les dolmens étaient recouverts soit d'une butte de terre soit d'un monticule de pierres. Quand ils ont conservé leur monticule de pierres jusqu'à nos jours, on les appelle « galgals » ou « cairns ». Si leur butte de terre est toujours là, ce sont des « tumulus».
Le mot « galgal » vient du redoublement de l’ancien français gal (« cailloux », cf. galet).

Nous laissons le lecteur " digérer " ces informations en lui donnant rendez-vous prochainement pour d'autres surprises.


La principale de celles-ci étant la clef de Nicolas Poussin...


En ce 9 septembre 2011, fête de la  Saint Alain , l'auteur alain C . . . . . h







































































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