vendredi 25 novembre 2011

NOUS ENTRERONS DANS LA CARRIERE II

Avant que d'entreprendre notre exposé sur le thème des 7 dormants d'Ephese et le rapport que cette légende pourrait entretenir avec notre énigme, ce rapport pouvant s'illustrer sous l'angle du symbolisme, il nous semble opportun de poursuivre notre analyse de la Circulaire interne du Prieuré de Sion, sous la plume experte de Pierre Plantard, en date du 04 avril 1989.

Comme nous pensons l'avoir démontré au lecteur cette circulaire comporte, comme de coutume, un arrière-plan invisible pour celui ou celle ne possédant pas la bonne clef de lecture.

Ainsi, après avoir exposé vers quel résultat nous dirigeait la date du 19 juillet 1870, nous examinerons ce qui suit :
" l'autre partie ( des archives ) le 13 aout 1870 dans une malle à Guernesey "
Il nous paraît essentiel de bien relever que les archives dont il est question, celles du Prieuré de Sion, sont, à un moment donné dans cette circulaire, dites séparées en deux parties distinctes, en deux endroits différents.
Et si, par archives, nous comprenons un autre matériel,d'une importance considérable puisque ce matériel ne serait rien d'autre que l'objet - peut-être partiel mais O combien précieux - de notre recherche, le lecteur voudra bien suivre ce qui suit avec le plus grand intérêt.

Le 13 aout 1870, Victor Hugo, en effet, déposa dans une malle quelque chose qui n'a rien à voir avec quelque archive du Prieuré de Sion, mais possiblement à voir avec l'énigme :
voir sur le lien page 229 :


http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1967_num_19_1_2345

Voici de quoi titiller notre légitime curiosité.
Pourquoi Pierre Plantard nous dirige-t-il vers cet indice, sans doute fondateur qu'est ce poème, dont le titre à lui seul : Dieu , appelle réflexion ?
Dieu est un vaste poème de Victor Hugo.
Commencé dès 1855 (Hugo en lut des passages à ses amis et à sa famille cette année-là), le poème a connu à peu près le même destin que La Fin de Satan. Cependant, à la différence de ce dernier, Hugo y puisera parfois des groupes entiers de vers pour les réutiliser dans d'autres projets (par exemple pour Religions et religion).
Dieu fait partie avec La Fin de Satan et La Légende des Siècles d'un immense ensemble destiné à décrire les trois faces de l'Être. Le poème se présente sous la forme d'une quête intérieure et mystique, mais ne possède pas la vigueur narrative des Petites Epopées ni le caractère épique et frappant de La Fin de Satan, ce qui en rend la lecture plus difficile. Le poème fut publié de manière posthume en 1891.

Ce poème est un monument, comme tel , sans doute, se doit-il d'être approché en plusieurs étapes, et votre serviteur n'aura pas la prétention d'écrire qu'il a lu dans son entièreté cette épopée habitée du souffle mystique du grand poète.
A contrario, nous aurons relevé cet extrait, dont le fond ne peut que raisonner immanquablement aux passionnés de l'affaire de Rennes-le-Château :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/a_d/19_hugo_etchmiadzine.htm

Ainsi que relevé ci-dessus, Etchmiadzine en Arménie renvoie à un édifice pour le moins singulier, l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés, et sa représentation de l'Arche d'Alliance mosaïque...

http://architecture.relig.free.fr/germigny.htm

(sur le site  menu à gauche - visite )

S'il n'était qu'un message contenu dans ce poème Dieu de Victor Hugo ( mais sans doute celui-ci dévoilera-t-il si ce n'est tous ses secrets, du moins une part non négligeable de ceux-ci, que ce soit de notre fait ou d'un acteur extérieur ) celui-ci mérite que l'on s'y arrête.
Car, tout de même, cette Arche d'Alliance, nous la rencontrons trop souvent depuis le début de notre démarche de décryptage pour que cela ne soit que le fruit du hasard !
Nous pourrions écrire même qu'ici il s'agit d'une constante.

Sur Germigny-des-Prés,et son rapport avec Rennes-le-Château, il sera sans doute intéressant de souligner qu'une consoeur chercheuse, Geneviève Beduneau, sera parvenue, par sa propre démarche et partant de son propre matériel de recherches, sur ce même édifice.
Nous lui ouvrirons bien évidemment notre espace d'expression si celle-ci souhaite inclure une synthèse explicative.

Pour l'heure, poursuivons notre examen de la Circulaire interne du Prieuré de Sion du 04 avril 1989.

Nous reprendrons sur cet extrait " le 14 juillet 1870... Victor Hugo planta le chêne des Etats-Unis d'Europe "
Nous voici en présence d'une modalité nouvelle vis à vis de cette circulaire, ou chaque mot , chaque information semblent pesés.
Date réelle et fait réel cette fois ! Mais ainsi que nous l'apprendra ce lien :

http://www.hautevillehouse.com/jardin.html

Renvoi vers une autre date ainsi que nous le souligne, non pas Pierre Plantard, mais Victor Hugo lui-même, en pleine conscience de ce vers quoi mène celle-ci :

"Aujourd'hui 14 juillet 1870, à une heure de l'après-midi, mon jardinier Tourtel m'assistant en présence de mon fils Charles, petit Georges et petite Jeanne étant là, j'ai planté dans mon jardin le gland d'où sortira le chêne que je baptise : "Chêne des Etats-Unis d'Europe". Dans une lettre à Paul Meurice, il écrivit : " Il ne peut sortir de cette guerre que la fin des guerres et que les Etats-Unis d'Europe. Vous les verrez. Je ne les verrai pas. Pourquoi ? C'est parce que je les ai prédits. J'ai le premier, le 17 juillet 1851, prononcé (au milieu des huées) ce mot : "les Etats-Unis d'Europe". Donc j'en serai exclu. Jamais les Moïses ne virent les Chanaans".

Moïse et Canaan ne pouvant que renvoyer à la longue pérégrination du peuple hébreu , guidé par son prophète Moïse, avant que d'atteindre sa destination finale.
Pérégrination sous la haute protection divine, incarnée ici par l'Arche d'Alliance...

*De la sortie d'Egypte jusqu'au pays de Canaan, l'arche est portée par les hébreux. Après leur installation dans le pays de Canaan, l'arche demeure à Guilgal, puis à Silo.

Et nous voici donc en présence de cette date cachée du 17 juillet, ce vers quoi nous nous dirigeons en pleine conscience, d'ici , courtiser le secret :

17 juillet :
Dans le calendrier républicain le jour du blé.
17 juillet 1793 - exécution de Charlotte Corday que nous avions évoqué précédemment, en soulignant sa parenté avec Pierre Corneille, née le 27 juillet 1768.
Suivant la logique de renvoi systémique sur lequel nous nous appuyons, nous explorerons
le 27 juillet :

1759 - décès de Pierre Moreau de Maupertuis
l’astronome et mathématicien français Pierre Moreau de Maupertuis (1698-1759), membre de l’Académie Française et de l’Académie des Sciences de Berlin, possède encore deux monuments : celui de Saint-Roch et celui de l’église de Dornach, en suisse, dans laquelle il avait été primitivement inhumé.

Mais aussi encore cette constante :

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7718/Les-Sept-Dormants-d-Ephese.html

Nous nous autoriserons une pause, afin de laisser au lecteur la disponibilité d'esprit nécessaire à une bonne appréhension de ces informations.
Nous n'avons pour autant pas achevé notre lecture en profondeur de la Circulaire du Prieuré de Sion, et c'est bien par ce complément que nous débuterons notre prochaine intervention.

En ce 25 novembre 2011 - jour de la Sainte Catherine -
l'auteur alain C . . . . . h

vendredi 18 novembre 2011

NOUS ENTRERONS DANS LA CARRIERE...

Nous avons laissé le lecteur à l'orée d'une des entrées du réseau souterrain de Paris, comprenant, outre les catacombes proprement dites, nombre de carrières qui ont, pour certaines, été exploitées depuis des siècles.

L'escalier Bonaparte, du nom de la rue ou celui-ci se situe donne accès au réseau Vaugirard - saint-sulpice - luxembourg - odeon.
Pour épouser la réalité du lieu :


Le lecteur qui aura bien voulu nous accompagner jusqu'ici trouvera dans l'évocation des édifices mentionnés un premier éclairage sur notre propre questionnement, et pourquoi nous nous intéressons tant à ce réseau parisien.

Afin d'illustrer la thèse qui va suivre, O combien iconoclaste pour les aficionados de Rennes-le-Château, et surtout celles et ceux pour qui rien ne peut exister en dehors du territoire audois, nous allons approfondir certain document, une circulaire de Pierre Plantard du 04 avril 1989 dont nous avons déjà fait état ( voir La lettre volée suite 2 ) et qui, à la lumière de notre dernière investigation en date, prend une dimension singulière que nous n'aurions pas soupçonné il y a même un mois de cela.

Nous utiliserons le mécanisme de concordance de dates, de nouveau, et offrirons au lecture bien différente d'un extrait précis de cette circulaire du Prieuré de Sion.

Pour être précis voici le lien vers cette circulaire :


L'extrait qui nous intéresse commence au 4ème paragraphe par " si nous ne possédons plus .... " il y est  question de Victor Hugo et des archives du Prieuré de Sion et s'achève par Saint Hiller était le grand oncle de Philippe de Cherisey.
Nous avons déjà évoqué  pour la concordance de dates avec l'escalier Bonaparte ( Napoléon 1er ) voir précédent article en date du 08 novembre que la date de naissance - jour mois - de Napoléon 15 aout était le jour du Lupin en calendrier républicain, ne soyons donc pas surpris quand Pierre Plantard écrit : " Victor Hugo déposa une partie de ses archives le 19 juillet 1870 chez Paul Meurice, 5 avenue Frochot " le 19 juillet correspondant à la Saint Arsène.
Nous préciserons également que Nicolas Frochot est expréssément cité par Louis Etienne Héricart de Thury, dans son ouvrage sur l'histoire des catacombes, ce qui est normal quand on sait que Nicolas Frochot, à cette époque là, était préfet du département de la Seine.

L'ensemble de cet extrait ( Plantard )  est codé, et nous nous faisons un plaisir réel ici de vous livrer la teneur du message.

Par ailleurs, et ceci a toute son importance, car nous sommes ici en présence d'un " marqueur " utilisé par le personnage pour nous initier bel et bien aux arcanes de son système, cette date du 19 juillet 1870 concernant une visite de Victor Hugo chez son ami Paul Meurice est fausse ! Victor Hugo ne rentrant de son exil sur l'île de Guernesey que le 05 septembre 1870... Par contre cette date du 19 juillet est historiquement la date de l'entrée en guerre de la France contre la Prusse.

Second marqueur : Paul Meurice, s'il est réel que tous deux furent amis, nous pensons que l'utilisation par Pierre Plantard de ce nom ne doit rien au hasard, et voici pourquoi :

- Paul Meurice décès le 11 décembre 1905 -

  • 1582 : L'année n'a pas eu en France de 11 décembre. Du fait de l'adoption du calendrier grégorien par ce pays, le lendemain du dimanche 9 décembre a été le lundi 20 décembre.


  • 1686 : Louis II de Bourbon-Condé8 septembre 1621), dit le Grand Condé, duc d'Enghien, puis prince de Condé.





  • Nous voici donc en présence de deux données que nous avons déjà croisé, l'une d'ordre temporelle liée à la thématique du calendrier dans son acception large, l'autre d'ordre spatiale nous renvoyant de nouveau sur le Grand Condé, et par là même l'Hotel de Condé, maintenant théâtre de l'Odeon...


    L'évocation de Claude Debussy est également là, et sans doute faudra-t-il y trouver l'explication de cette présence dans l'énigme de Rennes-le-Château , afin de faire signe et livrer message.


    Claude Debussy décède un 25 mars :


    1581 : La fête du Nouvel An est célébrée pour la dernière fois en ce jour; désormais, avec l'entrée en vigueur du calendrier grégorien, l'année débutera le premier janvier.



  • Fête chrétienne : Annonciation (sauf si le 25 mars tombe un dimanche ou pendant la semaine sainte), célèbre l'annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'archange Gabriel

  • De nouveau un marqueur sur les viscicitudes du calendrier, et de nouveau un focus sur la fête de l'annonciation que nous avions évoqué précédemment.


    Mais aussi ce dont nous faisions déjà état dans le chapitre Convergences IV :
    voir 25 mars.


    Considérant que Pierre Plantard communique sur le registre du message dissimulé, nous avons choisi d'explorer également ce qui est dit sur le château du Lys vis à vis de la famille de Philippe de Cherisey.
    Nous avons beau cherché, nous n'avons pas trouvé de château possédant cette appellation, il est donc possible que là aussi, nous ne soyons en présence d'un nom renvoyant vers une clef de lecture particulière.
    Nous nous sommes dirigés vers Honoré de Balzac, l'auteur du " Lys dans la vallée " roman qui prit pour cadre le château du Lys, ou Balzac se rendait afin de trouver le calme et la sérénité nécessaires à l'écriture de certaines de ses oeuvres.


    Balzac a fait plusieurs séjours au château de Saché à Saché en Touraine de 1830 à 1837, hôte de son ami Jean de Margonne. C'est là qu'il a travaillé à l'écriture du Père Goriot, de Illusions perdues et de La Recherche de l'absolu. Mais il y a surtout trouvé l'inspiration pour Le Lys dans la vallée. La vallée de l’Indre, ses châteaux et sa campagne ont servi de cadre au roman (on surnomme d'ailleurs le château de Saché le « château du Lys »).


    Parmi les femmes qui ont compté dans la vie de l'écrivain, il est utile de citer Laure de Berny, qui lui inspira le personnage de Mme de Mortsauf, et à qui il dédia son roman Le lys dans la vallée.


    La résultante de ce cheminement singulier auquel nous convie Pierre Plantard réside de nouveau dans le système de correspondance de dates auquel le lecteur est désormais habitué.
    Date de décès  de Laure de Berny le 27 juillet 1836.


    Or, à cette date du 27 juillet, nous trouvons ceci :


    http://www.nominis.cef.fr/contenus/saint/7718/Les-Sept-Dormants-d-Ephese.html


    Element que nous avions déjà rencontré en l'église Saint Roch de Paris...Suivant le fil d'Ariane logique à partir de Pierre Corneille. Elément sur lequel nous allons nous arrêter quelque peu par la suite.
    Mais le 27 juillet est aussi la date de naissance cette fois d'une des figures historiques de La Révolution française, à savoir Charlotte Corday, dont on sait trop peu qu'elle fut l'arrière arrière ariière arrière petite fille de...Pierre Corneille !
    Comme quoi, tous ces chemins finissent par se rejoindre...


    Château du Lys, nous avons ruminé sur cette information et bien évidemment sommes allés quérir si, du côté d'un des apocryphes de Rennes le Château, concocté par Pierre Plantard et Philippe de Cherisey, nous ne croiserions pas certains résultats.
    Cet apocryphes a pour titre Le cercle d'Ulysse, écrit par un certain Jean Delaude.
    Le même Jean Delaude, nous apprend-on sur le site :


    http://jhaldezos.free.fr/elements_insolites/elementsinsolites.html


    qui se commit dans un article de La Dépêche du Midi du 23 aout 1981.
    Or, le 23 aout est la date anniversaire du décès de François de Joyeuse, de la maison du même nom, et dont le nom est associé étroitement à l'énigme du Razès ( voir les Ducs de Joyeuse ).
    François de Joyeuse dont il sera opportun de préciser que son tombeau est  à Rouen, ou donc ?
    Au lycée Corneille ....En l'église Saint-Louis dudit lycée qui accueillit en son temps Pierre et Thomas Corneille.


    Le dépôt à la BNF de l'apocryphe Le cercle d'Ulysse est daté, quant à lui, du 4 aout 1977, et O lecteur, j'espère que tu sentiras les mêmes frissons d'émotion qui peuvent m'étreindre lorsque je découvre cet assemblage splendide d'ingéniosité qui se révèle peu à peu, le 4 aout sont fêtés...les 7 dormants d'Ephese.


    Mais demeurons dans le cercle d'Ulysse, ou du lys, ou nous apprenons qu'un cercle mérovingien se réunissait rue de l'amiral Mouchez à Paris. Laquelle rue porte le nom d'Amédée Mouchez depuis 1894, qui fut en son temps directeur de l'Observatoire de Paris, rue qui jouxte le Parc Montsouris, au sein duquel se trouve une mire édifiée en rapport avec le Méridien de Paris.
    Parc Montsouris sous lequel nous trouverons un réseau de carrières important.


    Il serait opportun également de s'interroger sur la présence de Victor Hugo, désigné comme un des nautoniers du Prieuré de Sion par Pierre Plantard, dans cette affaire.
    C'est dans son roman " Les misérables " que nous pourrions trouver l'indice nous conduisant à penser que celui-ci avait connaissance des rouages essentiels vis à vis de l'énigme, et c'est de nouveau dans les entrailles de Paris, que nous renouerons avec des signes déjà rencontrés.


    Souvenons-nous de Jean Valjean, fuyant dans les égouts de Paris afin d'échapper à ses poursuivants, la date choisie pour cette épisode ne doit rien au hasard : le 06 juin 1832.


    06 juin dont nous avons déjà fait état précédemment en lien bien évidemment avec Pierre Corneille né un 06 juin.
    Victor Hugo qui est un homme sympathique nous le chuchote d'ailleurs à l'oreille :
    " Jean Valjean « demeura stupide », le mot est du vieux Corneille , au point de douter que ce qu’il voyait fût réel "




    Il sera intéressant de noter que Jean Valjean sort des égouts et regagne la liberté aux Champs-Elysées :
    "Il laissa glisser Marius sur la berge.
    Ils étaient dehors !
    Les miasmes, l’obscurité, l’horreur, étaient derrière lui. L’air salubre, pur, vivant, joyeux, librement respirable, l’inondait. Partout autour de lui le silence, mais le silence charmant du soleil couché en plein azur. Le crépuscule s’était fait ; la nuit venait, la grande libératrice, l’amie de tous ceux qui ont besoin d’un manteau d’ombre pour sortir d’une angoisse . Le ciel s’offrait de toutes parts comme un calme énorme. La rivière arrivait à ses pieds avec le bruit d’un baiser. On entendait le dialogue aérien des nids qui se disaient bonsoir dans les ormes des Champs-Élysées "


    Pour l'amateur de mythologie, l'avenue des Champs Elysées  tire son nom des Champs Elysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans la mythologie grecque.
    Nous nous permettrons de voir ici une passerelle entre  le début de notre propos, l'analogie des égouts de Paris et des catacombes nous semble assez claire, d'autant plus quand Victor Hugo nous entretient du charnier ou cimetière des innocents dans le même épisode des Misérables, et ce par quoi nous avions débuté, à savoir le monument commémoratif dédié à Philibert Aspairt par Louis Etienne Héricart de Thury.
    (la stèle se trouve sous la rue Henri Barbusse à Paris, anciennement appelée rue d'Enfer, comme ce qui est indiqué sur l'acte de décès).


     Revenons vers le cercle d'Ulysse, on y apprend également l'existence d'un testament de Henri d'Hautpoul,
    du 24 avril 1695, qui porte cachet et signature du testateur...
    Le 24 avril est, dans le calendrier républicain le jour du rossignol, terme qui, en argot, signifie une clef, un passe-partout. Il sera intéressant d'aller quérir cette clef universelle.
    Naissance de Saint Vincent de Paul le 24 avril 1581, et nous renverrons le lecteur vers ce que nous en disions dans le chapitre Convergences, quand nous évoquions l'existence d'un triangle secret, ou triangle d'or, prenant Saint Vincent de Paul, et cette fois sa date de décès, un 27 septembre, comme base de référence.


    Le cercle d'Ulysse nous présente également un arbre généalogique, tel que Pierre Plantard les affectionnait,
    aujourd'hui, ses détracteurs, celles et ceux, qui, apparemment, n'ont rien saisi de la subtilité du personnage et de l'école de pensée qu'il incarnait, ne discerne dans ses arbres généalogiques que forfaitures et mensonges.
    Les anomalies qui sont pourtant sous leurs yeux paraissent invisibles.
    Il y en a une et de taille !


    Nous y apprenons la présence d'un -Jean XXI une date en rapport 28 novembre 1808.
                                                          -Jean XXII une date en rapport 28 novembre 1809.


    Voici, de manière anodine, comment livrer un message d'une grande richesse.
    Celui-ci va se décliner comme suit :


    1°) La répétition du 28 novembre est bien évidemment là pour attirer notre attention, pour peu que l'on veuille bien prêter une lecture attentive au document.
    Le 28 novembre 1809, très exactement, a lieu la bataille d'Alba de Monnes, les troupes françaises étant sous l'autorité de Kellermann.
    Le dit Kellermann  étant né un 4 aout.


    2°) Le 28 novembre est fêtée sainte Catherine.
    Fête qui trouve son origine dans la personne de Catherine Labouré :
    28 novembre de la férie - sainte du jour : Sainte Catherine Labouré :
    " Catherine raconta que, pendant son noviciat, dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 , jour de la fête de Saint-Vincent-de-Paul, elle fut réveillée par un petit enfant qui lui dit : « Ma sœur, tout le monde dort bien ; venez à la chapelle ; la Sainte Vierge vous attend. » Croyant rêver, Catherine se lève, s'habille et suit l'enfant. Arrivée à la chapelle, elle entend bientôt le froufrou d'une robe de soie. La Sainte Vierge est là, resplendissante, et lui parle durant deux heures, lui confiant que Dieu a une difficile mission pour elle..."


    Le lecteur averti aura bien saisi le renvoi vers la date du 19 juillet 1830, date que nous avons déjà évoqué, qui est la Saint Arsène, mais aussi la Saint Vincent !
    Belle partition que l'on nous joue là ...

    D'autres que moi se sont essayés à l'exercice, à partir d'un matériel différent, effleurant le système sans le systématiser comme votre serviteur :

    http://www.esonews.com/auteurs/Nia-Hommage.asp


    Une autre sainte Catherine,plus ancienne, est quant à elle, fêtée le 25 novembre :


    http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Catherine


    A cette date du 25 novembre nous attendent deux surprises :


    -  1881: Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli), 259e pape décédé le 3 juin 1963.
    La mention de Jean XXI et Jean XXII au sein de l'arbre généalogique de Pierre Plantard était donc bien présente pour que nous aboutissions à ce résultat.

  • Alain ( VIIe siècle ), Alain de Lavaur, honoré à Lavaur, dans la région d'Albi, patron de la cathédrale de l'ancien évêché de Lavaur .

  •     Cet élément d'information rejoint une partie de l'explication que nous donnions concernant les Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin ( Lavaur = le ruisseau caché par l'étymologie du nom ).

    Mais encore, et pour que ce soit tout à fait complet, retour sur le 28 novembre :

    1° ) 28 novembre 1193 mort de Robert IV de Sablé, Grand maître de l'Ordre du Temple.
    2° ) 28 novembre 1670 - Première représentation de la tragédie Tite et Bérénice de Pierre Corneille, avec en arrière-plan historique de la vie de Tite ( Titus ) le siège et la prise de Jérusalem en l'an 70...

    Nous voici donc en terrain connu relativement à l'énigme de Rennes-le-Château.

    Nous verrons par la suite, notamment par la légende des 7 dormants d'Ephese, ou tout cela nous conduit...

    A suivre donc.

    En ce 18 novembre 2011 l'auteur alain C . . . . . h

    mardi 8 novembre 2011

    CATACOMBES ET CARRIERES DE PARIS

    IL m'arrive, parfois, d'être sollicité par quelque lecteur ou lectrice intéressé par mes écrits.
    C'est à l'une de ces personnes que je souhaite répondre au préalable, afin de clarifier mon propos concernant l"énigmatique stèle dite Aspairt.
    En premier lieu, je ne me serais pas intéressé à cet élément insolite s'il n'était lié à une personnalité du dix neuvième siècle : Louis Etienne Hericart de Thury.
    La graphie particulière de cette stèle ne mériterait peut-être pas que l'on s'y attarde car sans doute trouverait-on d'autres exemples de graphie comparable au gré de recherches sur cette thématique particulière.
    Néammoins, le fait que cette graphie existe, et que ce monument commémoratif ait été inauguré par M. Héricart de Thury ne peut que faire écho avec une autre stèle, liée à l'énigme de Rennes-le-Château : celle, contestée, de Marie de Nègre d'Ables.Tout comme ne peut faire écho le fait que didier Héricart de Thury, descendant direct du premier, soit l'un des trois chercheurs à l'origine de la " découverte " de cet été 2011.




    Stèle contestée, certes, et sur ce point il semble important également de préciser l'état d'esprit dans lequel je me situe.
    J'ai, pour l'essentiel de mon propos, éviter d'exploiter le matériel à disposition de tout chercheur sur l'énigme de Rennes-le-Château, sauf quand celui-ci pouvait rejoindre des conclusions tirées d' enseignements provenant de sources parralèles et convergentes.
    Ou quand, d'un matériel de recherche dit corrompu, grâce à la clef de lecture de correspondance des calendriers, un message autre que celui apparent, se déployait.
    Pourquoi ?
    La cause réside dans le questionnement que nous sommes en droit d'avoir vis à vis de certains éléments du puzzle, dont rien ne démontre l'existence, ainsi de cette stèle de Marie de Nègre d'Ables.
    A contrario, il paraît légitime de penser que, si cette stèle fut versée au dossier, c'est peut-être qu'elle y eut son utilité. Ainsi , nombre de chercheurs qui m'ont précédé ont pu s'essayer au décryptage de celle-ci.
    Je ne me prononcerais pas (  pas encore  ? ) sur ces hypothèses.


    Tout comme la stèle de Philibert Aspairt, dans les catacombes de Paris, pourrait avoir, là encore, son utilité.
    J'ai, au début de mon intervention sur ce thème, incorporé dans notre réflexion commune, certains éléments dont voici le résumé : l'acte de décès d'un certain Philibert Asper, ne comporte pas la mention de sa date de disparition, et contredit sa profession dite de portier du Val de Grâce. Par ailleurs, le lien qui est en entrée de la seconde partie, pose un questionnement sur le vraisemblable et ce qui pourrait relever de la naissance d'une légende urbaine, dont il me paraît utile de tenir compte.


    Considérant ces éléments du dossier, nous avons donc pris le parti de traiter cette affaire comme, possiblement, une composante du dossier, et investigué plus avant.


    Nous ne prétendons pas ici répondre aux questions nombreuses qui découleraient de ce qui va suivre, ni dresser un état des lieux exhaustif des éléments sis aux catacombes de Paris, mais plutôt c'est par une sorte d'inventaire à la Prévert, celui-ci trouvant sa cohérence dans les écrits et découvertes qui l'ont précédé, que nous étudierons ce site si singulier.


    Avant tout, il sera utile de préciser que ce que l'on nomme aujourd'hui les catacombes n'est qu'une infime partie d'un réseau beaucoup plus vaste, et anciennement exploité : les carrières de Paris et sa région.


    Mais revenons tout d'abord sur notre Philibert Aspairt, dont on nous dit qu'il fut portier ( gardien des clefs )
    du Val de Grâce.
    Or, certains indices pourraient laisser à penser que cette situation ainsi que son emplacement géographique sont là pour faire signe.


    L'abbaye du Val de Grâce :


    En 1624, Anne d'Autriche, épouse pieuse et délaissée de Louis XIII, pose la première pierre d'un nouveau couvent en bordure de la rue Saint-Jacques. La reine aime s'y retirer, notamment pour abriter sa correspondance secrète avec sa famille espagnole. Après perquisition infructueuse au couvent et aveux arrachés par Richelieu, Louis XIII en interdit l'accès à son épouse.
    L'abbaye du Val de Grâce est située non loin du Couvent des Ursulines :


    Maison fondée en 1608 par Mme Acarie et Mlle de Sainte-Beuve, avec des Ursulines venues de Provence. Habitant d'abord dans l'hôtel de Saint-André, au faubourg Saint-Jacques, elles s'installèrent dans un nouveau couvent, non loin de l'hôtel, le 11 octobre 1610. Le couvent devint un monastère en 1611, quand les religieuses adoptèrent la clôture. Il devint la maison-mère d'une congrégation qui ouvrit près de 300 maisons dans toute la France.


    L'ordre monastique des Ursulines tient son nom de sainte Ursule:

    Sainte Ursule (fête le 21 octobre) est au centre de la tradition chrétienne des onze mille vierges, née au IX ème siècle, puis transformée et amplifiée au XIIIème siècle après la découverte d'une pierre tombale, dans une petite chapelle de Cologne, attribuée ultérieurement à une certaine Ursula, une fillette de huit ans.
    Étymologiquement, Ursule est un diminutif du latin ursus qui veut dire « ours » (Ursule signifiant donc « petite ourse »).
    Pour le lecteur qui nous aura suivi quelque peu jusqu'ici, cette étymologie serait un premier signe.


     "A Jésus naissant et à la Vierge mère "
    Cette inscription figurant sur la frise du portique d’entrée de l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce, à Paris, marque la consécration d’une église tout entière tournée vers la Nativité. Si Le Bernin fut pressenti par la reine pour dessiner le célèbre et somptueux baldaquin, c’est Gabriel Le Duc qui fut finalement choisi, et le 25 mars 1665, Michel Anguier obtint le marché du groupe de la Nativité destiné à orner le maître-autel, le baldaquin formant tout autour, en quelque sorte, une majestueuse crèche. Le marché stipulait les conditions suivantes : « trois figures de la crèche d’un grand naturel, l’Enfant Jésus d’attitude couchée en une crèche, le Vierge et Saint Joseph d’attitude priante et dévote ». François Anguier, le frère de Michel, travaillera à d’autres sculptures en l’église du Val-de-Grâce, notamment la descente de croix devant l’autel. Il n’est pas inutile de savoir que Michel Anguier, à Rome, travaillera notamment auprès du Bernin. Sous ses doigts talentueux, la pierre prendra presque vie pour former une magnifique crèche grandeur nature. Des copies, en divers matériaux, furent ensuite réalisées, notamment pour Coulombs.
    En 1790, l’abbaye du Val-de-Grâce connut le sort des autres couvents parisiens : elle fut fermée, le mobilier saisi, et de plus, l’orgue fut démoli et le maître-autel démonté. Heureusement, l’église fut conservée comme monument d’architecture, tandis que l’abbaye était dévolue, le 31 juillet 1793, au service de santé pour en faire un hôpital militaire. Elle fut ainsi sauvée de la destruction, ce qui ne fut pas le cas de plusieurs couvents situés aux alentours, notamment les Ursulines et les Feuillantines.
    Le baldaquin fut préservé, mais le maître-autel fut transporté au dépôt des Petits-Augustins, et les trois figures de la crèche furent attribuées en 1805 à l’église Saint-Roch où elles furent installées. Napoléon III, bien plus tard, demanda que le maître-autel soit reconstruit, et ce fût  Ruprich Robert que l’on chargea des travaux. Le curé de Saint-Roch ayant refusé de rendre la crèche d’Anguier, il fut décidé d’en sculpter une nouvelle, à l’identique. Trois sculpteurs furent désignés : Clément Denis pour l’Enfant-Jésus, Justin-Marie Lequien pour la Vierge, et Louis Desprez pour saint Joseph.

    Nous voici donc, par les circonstances de l'Histoire, visible et invisible, en un lieu stratégique dont nous avons déjà fait part au lecteur : l'église Saint Roch.
    En cette même église, nous pouvons admirer : 


    Son autel où se trouvait autrefois une Annonciation d’ Etienne Maurice Falconet, œuvre disparue sous la Révolution, est surmonté depuis les années 1800-1810 d'une Nativité dite du Val-de-Grâce, marbre (1665) du sculpteur Michel Anguier. Au dessus, figure une imposante Gloire Divine du meme  Falconet dont les rayons et nuages, parsemés de têtes d'angelots, descendent sur la Sainte Famille. Cet ensemble est complété par deux autre œuvres, le saint Jérome de Lambert-Sigisbert Adam (1752) et une sainte Barbe anonyme (c.1700), de part et d'autre de l'autel.


    Sainte Barbe dont il sera utile de préciser son statut si particulier de patronne des mineurs et des carriers...

    Intéressons-nous au cas du sieur Falconet :
    Considérant la correspondance de dates que nous utilisons avec profit depuis des mois, sa date de naissance 1er décembre va nous renvoyer vers le lien sur Saint Eloi, dont nous vous faisions part sous le titre "Convergences " septembre 2011.
    Nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers ce que nous en écrivions alors.


    Pour ce qui concerne l'église Saint Roch, il est indispensable de préciser également :
    Origines de la Rue Saint-Roch. – Elle a été percée avant la fin du XVe siècle, sous
     la dénomination de Michel-Regnaut. On l'a dite ruelle Gaillon une vingtaine d'années
     après, à cause de l'hôtel Gaillon, dont l'église Saint-Roch tient la place.


    Pour les aficionados de l'énigme dite du Razès, le message sera compris.
    Pour les néophytes, nous leur conseillons de lire les travaux d'un chercheur
    Thierry Garnier "Mémoire des deux cités ".


    Voici donc pour les indices liés de manière directe ou indirecte au Val de Grâce.

    Les catacombes de Paris : un lieu initiatique ?


    Il semble bien que les concepteurs des Catacombes de Paris, au premier rang
     desquels Louis Etienne Hericart de Thury aient , de par leur appartenance au culte
    catholique, et animés d'une foi quasi militante, saisi l'opportunité de l'aménagement
     des Catacombes pour y modeler un paysage à l'intention de la vanité humaine, morcelé
     de sentences, de passage des évangiles,  d'une intensité mystique si fort adaptée au lieu.

    Il est surprenant de rencontrer aussi, ici ou là, des édifices en écho avec certaines
    de nos préoccupations.
    C'est sur ce thème que nous allons poursuivre notre voyage dans les profondeurs :

     La fontaine de la Samaritaine -Nous laisserons ici le lecteur en compagnie de
    Louis Etienne Héricart de Thury :

    http://books.google.fr/books?id=zR_YHfrh4-oC&pg=PA287&lpg=PA287&dq=l%C3%A9th%C3%A9+et+catacombes+de+paris&source=bl&ots=H6BQMLHqeU&sig=3S0-DremXrCrlqsZvPNq385u71s&hl=fr&ei=cGW5TrycGIXLtAaPu_y2Bg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CDcQ6AEwBA#v=onepage&q=l%C3%A9th%C3%A9%20et%20catacombes%20de%20paris&f=false


    Or, si nous revenons un peu en arrière dans le temps, nous avancions l'hypothèse que
     les deux dates en rapport avec Philibert Aspairt - 3 novembre / 30 avril - menaient à Lucain
    auteur romain
    ( date de naissance et de décès ) dont la seule oeuvre intégrale qui nous soit parvenue
    est La Pharsale.
    Léthé cité dans cette oeuvre de Lucain, et renvoyant sur la mythique Arcadie :

     http://books.google.fr/books?id=84VUAAAAYAAJ&pg=PA584&lpg=PA584&dq=arcadie+et+L%C3%A9th%C3%A9&source=bl&ots=6SZnO6WNMW&sig=rHpc30TR1G4AVyR4PuLWXHt2Sds&hl=fr&ei=h1m5Tv2QLo_vsgbDkfmmBg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDQQ6AEwAw#v=onepage&q=arcadie%20et%20L%C3%A9th%C3%A9&f=false


    Par ailleurs, la seconde appellation de cette fontaine dite de la Samaritaine, en mémoire
    de l'épisode du Nouveau Testament, se situant près du puits de
    Jacob, nous renvoie, quant à lui, sur un matériel moderne de l'affaire de
    Rennes le Château : le dossier Lobineau dont nous avons déjà fait état, et qui a pour
    auteur, le maître du leurre en cette histoire, et dont les sots n'ont retenu
    que le leurre : Pierre Plantard.
    Lobineau du nom de la rue près de l'église Saint Sulpice de Paris.
    Mais sait-on qu'une autre rue Lobineau se trouve être en la ville de Rennes, en Bretagne ?
    Et que celle-ci jouxte une seconde rue, dite du Puits Jacob ?

    http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023786
     












































    Comme à son accoutumée, lorsque cela est rendu possible par les circonstances de l'Histoire, visible et invisible, Pierre Plantard va donc ci faire d'une pierre deux coups.
    En clair, doubler le message ...


    Et puisque nous sommes en compagnie de Pierre Plantard, fantasquement fondateur du non moins fantasque Prieuré de Sion, comment ne pas s'interroger sur ces deux dates ?

    1 ) Louis Etienne Héricart de Thury est désigné par décret Inspecteur Général des Carrières le 13 décembre 1810.

    2 ) Ce même 13 décembre 1810 a lieu cet évènement historique :
    Le Simplon est un département français situé au sud de la Suisse, rattaché à la France par Napoléon 1er le 13 décembre 1810 dont le chef-lieu est Sion .
    Il tirait son nom du col du Simplon.


     13 décembre qui a une importance toute particulière avec nos travaux ( mais pas que les nôtres ) ainsi que nous l'avions démontré cet été...


    Enfin, avant d'achever notre intervention du jour, et nous l'espérons pas le lecteur, Napoléon 1er, si l'on y prête attention, en système de concordance de dates, est un joyeux lurron : 

    - date de naissance le 15 aout - dans le calendrier républicain le jour du lupin...
    - date de décès le 5 mai - qui, en 877, est le jour de la fondation de l'abbaye Saint Corneille de Compiègne.

    No comment !


    Rajoutons que c'est par l'escalier Bonaparte ( de la rue du même nom ) que l'on peut rejoindre un réseau bien particulier des carrières dessous Paris.
    Et sur lequel nous poursuivrons notre incursion souterraine.

    En ce 8 novembre, l'auteur loin d'être égaré : alain C . . . . . h