lundi 30 janvier 2012

PARENTHESE : L'OR DE RENNES

Je dois à une consoeur en recherches castelrennaises, Geneviève Béduneau - bonjour Geneviève - cette information précieuse : dans son édition de 1967 de l'Or de Rennes, Gérard de Sède ajoute en annexe une page répertoriant des évènements qui se sont produits un 17 janvier, ainsi qu'une liste de saints à fêter ce jour.


Ceci, bien évidemment, en lien avec la date mythique du 17 janvier liée à notre énigme.
Le lecteur qui m'aura lu jusqu'ici comprendra aisément, alors que je travaille essentiellement avec un système de correspondance de dates, tout l'intérêt d'une telle information.
En clair, Gérard de Sède indiquait dès le début au chercheur la méthode à suivre, quand bien même les modalités proposées n'étaient pas toutes présentes, mais plus que la méthode, celui qui fut le précurseur de l'Enigme de Rennes le Château auprès du grand public, sur le plan littéraire, indiquait, par ce jeu de correspondance, certaines des données que j'ai pu par moi-même trouver.


Donc, point de fausse modestie ici , ni trop d'orgueil ,  je puis affirmer que je marche dans ses pas sur ce sentier d'or pour le moins enthousiasmant.


Nous allons décliner ce qui est dit par Gérard de Sède sur cette page ( page que l'on peut retrouver dans la réédition de l'Or de Rennes ).


Tout d'abord une liste de saints dont trois nous sont connus : Saint Sulpice, Saint Antoine Ermite, Saint Genou et sur lesquels nous ne nous attarderons pas, une abondante littérature les ayant déjà traité.
Un quatrième saint est rajouté, saint Sabas - il s'agit ici de Saint Julien Sabas - sabas signifie ancien -
† 377
Ermite célèbre, il vécut dans une grotte sur les bords de l’Euphrate, à Édesse, en Mésopotamie (act. Urfa, en Turquie méridionale). Lorsqu’il se rendit à Antioche, sous le règne de l’empereur Valens, pour réfuter les accusations d’arianisme qu’on avait portées contre lui, il opéra de grands miracles qui ranimèrent en ce lieu la foi mourante.

Le fait que Gérard de Sède ait écrit saint Sabas , en ne mentionnant que la moitié de son nom, doit ici nous interpeller. En effet, il se trouve exister de nombreux homonymes pour saint  Sabas. Comme nous le verrons plus loin, cet indice est présent pour justifier un des résultats sur les évènement s'étant produit un 17 janvier.

Evènements répertoriés dans l'annexe :

1 )17 janvier 1329  Mort de sainte Roseline de Villeneuve... sur lequel nous ne nous attarderons pas, cet aspect là ayant déjà été traité par les chercheurs, comme quoi il y a des gens qui osent, du moment qu'une autorité leur spécifie ou quérir de l'information, le souci étant, pour eux, de s'être restreint à cette seule date...ou presque.

2 ) 17 janvier 1382 - Nicolas Flamel aurait transformé le Mercure en argent..
Décès de Nicolas Flamel : 22 mars 1418.
Date en correspondance :
1312 : Fulmination par le pape Clement V  de la bulle pontificale  Vox in excelso qui ordonne l'abolition définitive de l'Ordre du Temple.
Par ailleurs Nicolas Flamel fut enterrée au sein de l'église saint Jacques de la Boucherie - aujourd'hui disparue et remplacée par la Tour Saint Jacques - départ pour le pélerinage de saint Jacques de Compostelle.


Cette église  fut consacrée par l'évêque de Turin le 24 mars 1414.
Date en correspondance:
 24 mars 1308 :


http://books.google.fr/books?id=kYtuaXIUZVAC&pg=PA330&lpg=PA330&dq=24+mars+1308+aux+%C3%A9tats+g%C3%A9n%C3%A9raux+de+tours&source=bl&ots=49-yBXB8xF&sig=3PH7smtP6FE9qnOsC4HUKdwChTE&hl=fr&sa=X&ei=cIEmT4GhLYPf8AOmv83IBw&ved=0CEUQ6AEwBQ#v=onepage&q=24%20mars%201308%20aux%20%C3%A9tats%20g%C3%A9n%C3%A9raux%20de%20tours&f=false




Voici le premier signe recoupant mes propres découvertes - mot-clef : Corneille.


 3 ) 17 janvier 1794 - date possible de substitution du dauphin Louis XVII au Temple.
La voie à suivre, ici, est aisée il conviendra de se référer à la  date de décès de Louis XVII, à l'âge de 10 ans, le 08 juin 1795.
Date en correspondance :
Jean-Dominique Cassini est un astronome d'origine italienne, naturalisé français, né le 8 juin 1625. 
D’abord au service du pape puis de Louis XIV qui l’invite à Paris en 1669, il est associé aux travaux de l’Académie Royale et s’installe dans les nouveaux bâtiments de l’Observatoire de Paris en 1671. 


Qui dit Observatoire de Paris dit Méridien et plus...
Second signe.


17 janvier 1851 : Manifestation diabolique à Cideville.
Histoire qui fit grand bruit à l'époque :


http://www.liliane-voyance.com/sorcellerie/cideville.htm


Il sera O combien intéressant de noter ici un nom qui n'est pas inconnu aux aficionados de l'énigme de Rennes-le-Château : Mgr Henri de Bonnechose.


Mais aussi de revenir sur :
Jules de Mirville  joua un grand rôle dans la propagation de l'histoire de la maison hantée de Cideville. Il eut alors une correspondance très importante avec Th. Lacordaire..




" Monsieur.de Mirville, grand spirite, fut invité par le curé à passer la nuit dans la chambre ; en entendant des coups, il engagea conversation avec l'esprit (un coup pour oui, deux coups pour non) et il obtint, déclara-t-il, des réponses exactes à de nombreuses questions. "


Jules De Mirville né le 24 avril 1802 -
Voici ce que nous en disions au mois de novembre 2011 :


" Revenons vers le cercle d'Ulysse, on y apprend également l'existence d'un testament de Henri d'Hautpoul,
du 24 avril 1695, qui porte cachet et signature du testateur...
Le 24 avril est, dans le calendrier républicain le jour du rossignol, terme qui, en argot, signifie une clef, un passe-partout. Il sera intéressant d'aller quérir cette clef universelle.
Naissance de Saint Vincent de Paul le 24 avril 1581, et nous renverrons le lecteur vers ce que nous en disions dans le chapitre Convergences, quand nous évoquions l'existence d'un triangle secret, ou triangle d'or, prenant Saint Vincent de Paul, et cette fois sa date de décès, un 27 septembre, comme base de référence..."


Nous rajouterons aujourd'hui que le 24 avril est la fête de saint Sabas - homonyme -
Sabas  ( 272 ) Sabas de Rome, martyr.
Voici donc la justification dont nous faisions état précédemment.

Mais sans doute le choix de Gérard de Sède sur Cideville, et l'influence qu'exerça Jules de Mirville sur celui-ci, dut être conditionné également par deux autres résultats liés à la date de décès du spirite, à savoir un 11 septembre.
Et voici ce que nous écrivions relativement à la préface de Pierre Plantard :


" La réponse est dans un premier temps contenues dans une date relative à Fortuné de Boisgobey, en terme de concordances, mais également, dans un second temps, parce que l'abbé Boudet avait la nécessité impérieuse d'associer des éléments disparates afin de parvenir à un résultat viable.
Cela ne relève pas de la magie, mais disons, d'un travail de recherches et de préparation intensif.
Mais examinons tout d'abord les dates :
Fortuné du Boisgobey né le 11 septembre 1821 -
le 11 septembre est une des trois journées dédiées à la mémoire de saint-jean Baptiste.
Le 11 septembre est aussi le premier jour de l'année des calendriers copte et éthiopien, ceci pour demeurer dans la thématique du temps cyclique. " 

Troisième signe.


Concernant les homonymes de saint Sabas, il est probable que d'autres chemins se dessinent que nous observerons plus tard.


Mais demeurons sur notre liste d'évènements liés au 17 janvier.


4 ) 17 janvier 1871 - La Vierge, tenant une croix rouge, apparaît à de jeunes bergers de Pontmain
( Mayenne ) pour demander la consécration de la France au Sacré Coeur. Conséquence : Erection de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre à la suite d'un voeu de Rohaut de Fleury.
Rigoureusement exacte, cette information en dissimule d'autres, non moins exactes.*
En effet, Hubert Rohault de Fleury et Alexandre Legentil sont à l'origine de la basilique du Sacré Coeur - nous passerons sur les étapes intermédiaires pour aboutir à ceci, qui est la résultante de ce voeu soutenu par l'église :


Le 24 juillet, après des débats houleux et des explications tendant à dépolitiser le projet, et écarter toute idée de subvention de l'Etat, l'Assemblée Nationale proclame d'utilité publique la construction de l'église sur la butte Montmartre, en réparation pour toutes les fautes nationales : "Gallia poenitens et devota". Le texte est voté par 382 voix contre 138, et 160 abstentions.
« Article premier. - Est déclarée d'utilité publique la construction d'une église sur la colline de Montmartre, conformément à la demande qui en a été faite par l'archevêque de Paris dans sa lettre du 5 mars 1873 adressée au Ministre des Cultes. Cette église, qui sera construite exclusivement avec des fonds provenant de souscriptions, sera à perpétuité affectée à l'exercice public du culte catholique.
Article 2. - L'emplacement de cet édifice sera déterminé par l'archevêque de Paris, de concert avec le préfet de la Seine, avant l'enquête prescrite par le titre II de la loi du 3 mai 1841.
Article 3. - L'archevêque de Paris, tant en son nom qu'au nom de ses successeurs, est substitué aux droits et obligations de l'administration, conformément à l'article 83 de la loi du 3 mai 1841, et autorisé à acquérir le terrain nécessaire à la construction de l'église et à ses dépendances, soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par la voie de l'expropriation.
Article 4. - Il sera procédé aux mesures prescrites par les titres II et suivants de la loi du 3 mai 1841, aussitôt après la promulgation de la présente loi. »
Texte de loi voté le 24 juillet 1873 et paru le 31 au Journal Officiel. 


Lien ( 1924 ) faisant bien état de cette du 24 juillet 1873 :
Voir page 289


http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1924_num_10_47_2317


 Très logiquement, c'est à cette date du 24 juillet que nous allons nous intéresser.
Correspondances :


- 24 juillet 1802 - naissance d'alexandre Dumas père.
- 24 juillet 1860 - naissance de Alfons Mucha


Mais aussi, en 1911, découverte par l'américain Hiram Bingham du site du Macchu Pichu.
24 juillet Grâce à l'aide des jeunes Indiens, Enrique Porres et Alegria, l'explorateur américain Hiram Bingham (36 ans) fait la découverte d'une cité inca perdue dans les hauteurs du Pérou. Construite autour de deux pics, le Machu Picchu (Vieux Pic) à 3 140 mètres et le Huayana Picchu (Jeune Pic) à 2 700 m, la ville est perchée à 2400 mètres d'altitude . Bingham y découvre plus de 260 constructions  très élaborées, recouvertes par la végétation, oubliées depuis trois siècles.Machu Picchu était certainement une cité de villégiature pour la classe dirigeante Inca  établie à Cuzco. Le site a été construit au XIVème siècle puis abandonné à l'arrivée des conquérants espagnols au milieu du XVIème siècle.

Je te sens t'inquiéter, lecteur : " Encore un atteint par le syndrome de 2012 ! " 

Nenni, ma foi, et plutôt que de nous engager dans cette voie périlleuse, quêtons plutôt si Gérard de Sède, qui nous conduit sur cette date du 24 juillet, aurait quelque message à nous faire parvenir.

Pour qui s'intéresse à ce site archéologique, et puisque nous débutons d'un site sacré comme l'est la Basilique du Sacré Coeur de Paris, nous ne pouvons que dresser un parallèle naturel et logique avec le Temple du soleil de Machu Picchu.


http://www.indiofeliz.com/francais/machupicchu-suntemple.html

Tintin ! Maintenant ! Nous verrons par la suite, ami lecteur, ce que nous en dit Hergé...

Cette analogie avec le Temple du Soleil ( ritualisation - sacralisation - et lien avec le cosmos ) ainsi que les prêtres officiant lors des cérémonies Incas, ne peut que trouver un écho sur un terme qui a fait couler beaucoup d'encre " Solis sacerdotibus " se trouvant sur le petit parchemin de Rennes le Château , et dont deux traductions proposent le sens :
a ) Réservé aux seuls prêtres
b ) Pour les prêtres du soleil.

Or, et peut-être était-ce là ou veut nous mener Gérard de Sède, par ce montage singulier, mais aussi cette mention de " solis sacerdotibus " au bas du petit parchemin, en associant ces deux données dans un moteur de recherche sur internet, dont nous avons déjà souligné le rôle d'accélérateur, voici ce à quoi nous parvenons :

http://books.google.fr/books?id=0lpJAAAAcAAJ&pg=PT175&lpg=PT175&dq=solis+sacerdotibus+et+pr%C3%AAtres+du+soleil&source=bl&ots=1PJYTHqMmO&sig=muBPEp2LOgmNmcW2OrJ9kb9xksk&hl=fr&sa=X&ei=1KkmT4G1IM6n8gO1uuzNBw&ved=0CDoQ6AEwAw#v=onepage&q=solis%20sacerdotibus%20et%20pr%C3%AAtres%20du%20soleil&f=false

Ouvrage qui a pour auteur un certain Bernard de Montfaucon :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Montfaucon

dont certains chercheurs ont déjà mentionné l'existence et le lien avec Notre-Dame de Marceille.



Enfin, pour clore sur ce lien avec la basilique du Sacré Coeur - nous ne pourrons faire l'impasse sur les deux vitraux sis en la Villa Bethanie de Berenger Saunière - illustrant le Coeur Sacré de Jésus - et dont maints auteurs se sont emparés et glosés en exégèses divertissantes, la réponse tient encore dans la date ou il est d'usage catholique de fêter cette icône :



La fête du Coeur de Jésus (ou fête du Sacré-Coeur) est célébrée chaque année le troisiéme vendredi après la Pentecôte. Au cours de cette fête, l’Église contemple le Coeur de son Sauveur et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu.
Il s'agit donc ici d'une fête mobile, qui peut être célébrée à la date du 11 juin, comme en 2010, ou plus lointainement, ainsi que le pape Leon XIII le specifiait : 

http://www.sanctuaires-paray.com/IMG/pdf/Consecration_par_le_Pape_Leon_XIII.pdf

Or, c'est en 1900 que l'abbé Saunière débute la construction de sa villa Bethanie.

Cette date du 11 juin va trouver sa résolution dans le fait que ce même jour est fêté saint Barthélémy dans les églises d'Orient :

http://www.introibo.fr/24-08-St-Barthelemy-apotre

Ainsi que le mentionne le lien ci-dessus, ce saint est fêté en Occident à la date du 24 août, et bien évidemment, ce sera sur cette date du 24 août et sa correspondance que nous achèverons notre cheminement:

24 août 410 :

Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l'empereur Honorius n'eût pas versé le tribut demandé, s'empare de Rome. Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux. Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin, Galla Placidia.


Est-il nécessaire de commenter ?


Les nombreux liens dans cet exposé à l'aspect clinique me paraissaient nécessaires à une bonne compréhension du propos, ainsi que la forme de celui-ci.


Nous laissons le lecteur, mais surtout le chercheur honnête qui se serait égaré ici :o) , méditer sur les implications que cet exposé suggère, en particulier, qu'il va bien falloir revisiter une certaine perception, fausse, du rôle de Gérard de Sède.


A suivre - peut-être - cela nous détendrait une petite étude sur Hergé-
Mille millions de sabords !

En ce 30 janvier 2012 - l'auteur alain C. . . . . h


















vendredi 27 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD V

Nous allons poursuivre notre exploration des profondeurs de la Vraie Langue Celtique, aidé en cela par la préface de Pierre Plantard , qui une fois le rideau des apparences dévoilé, nous livre des indications précieuses. 
Au préalable, que le lecteur veuille bien prendre conscience que l'abbé Boudet, ainsi que dit par Pierre Plantard semble beaucoup plus soucieux de dire que de taire.
Extrait de la préface : 
" Douze palais étaient enfermés dans une seule enceinte, avec l'allusion ( en se rapportant à Pline ) que ces monuments étaient dédiés au soleil, telle est la désignation du zodiaque faite à la page 84.
La page 246 détermine le centre de ce zodiaque et la page 241 donne les dimensions pour tracer sur la carte ces deux circonférences : 15 et 16 centimètres de rayon. Le génial auteur ne manque pas d'ajouter que " cette meule devait moudre le blé ( l'or ) d'une manière parfaite "
  Trois indices sont ici à prendre en considération - le mot palais- soleil- or .
Par ailleurs concernant cet extrait de la Vraie Langue Celtique ou il est question de palais , l'abbé Boudet nous oriente vers une idée de royauté, il est aussi question de cercle suggéré ou écrit,  rayon et circonférence. Il est aussi, dans une de ces trois pages, un élément dont nous estimons qu'il doit être intégré dans le jeu de cryptage auquel s'est livré l'abbé Boudet, quand bien même cette éventualité puisse paraître, au premier abord, fantaisiste. Nous évoquons ici la page 241 portant au bas la mention 17a - qui est une marque concernant le façonnage du livre sur le plan technique. Ainsi nous allons trouver 21 pages comportant cette marque distinctive,avec des sauts de pages de valeur 16.
 Nous allons explorer la page portant la marque 16a - page 225 -  il y est question de pourtour du cromleck ( cercle ) avec une valeur de 16 à 18 kms là ou la page 241 nous rapporte l'histoire d'une meule ( cercle ) de 15 ou 16 centimètres de rayon.
Dans notre raisonnement ou nous prétendons qu'une page répond à une autre, et si nous respectons la méthode de correspondance de dates, nous allons découvrir quelque chose de très étonnant...
Il n'a pas échappé à certains chercheurs, et ceci n'est donc pas un scoop, que la mention 16 à 18 kms de la page 225 formait le nombre d'or ( Phi ) soit 1,618- gardons en mémoire cette donnée; dirigeons nous maintenant vers la valeur 225 , que nous allons traduire 22 5 soit 22 mai :

Le 22 mai nous aurons en correspondance en l'an 337 le décès de Constantin 1er - in hoc signo vinces - mais aussi en 1885 date de décès de Victor Hugo - valeur à retenir pour la suite de la démonstration.
Revenons à la page 17a soit page 241 et cette histoire de fragment de meule découverte le 26 novembre 1884 - sur cette date précise nous aboutissons à la publication sous forme de feuilleton du roman d'Emile Zola "Germinal" - dont il ne sera pas inutile de contextualiser l'environnement minier du roman - dans le journal de l'époque Gil Blas.
Cette publication s'achèvera le 25 février 1885.
La construction qui précède a pour unique objectif d'aboutir à cette date du 25 février, plus précisément au 25 février 1830, ou a lieu au Théâtre Français ( Comédie française ) la première représentation d'Hernani , pièce de  Victor Hugo, qui déclencha ce que l'on nomma par la suite " La bataille d'Hernani ".

La Comédie-Française, ou Théâtre-Français, a été fondée en 1680 et se trouve depuis 1799 au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris. C'est le seul théâtre d'État en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens Français. Le dramaturge le plus connu attaché dont le nom est resté étroitement associé à la Comédie-Française est Molière Il est considéré comme le patron des comédiens français.

La question du " pourquoi cette construction " sera encore une fois en rapport avec le Méridien de Paris, la longitude du Palais-Royal étant 2° 20' 9,50 E, l'Observatoire de Paris étant à 2° 20' 11...
Ainsi que la proximité de l'Eglise saint-Roch...


Pour ce qui est du procédé analogique - avec les mots palais - rois - nous ne ferons pas l'affront au lecteur de spécifier plus avant.
A contrario, concernant le nombre d'or nous proposons ce lien instructif , ou il sera amusant de lire cette association, par un des directeurs de l'Observatoire de Paris, du nombre d'or et du calendrier:


http://books.google.fr/books?id=tgZHAAAAcAAJ&pg=PA10&lpg=PA10&dq=m%C3%A9ridien+de+paris+et+nombre+d%27or&source=bl&ots=Ee7tJCEdM-&sig=vex-i2EXImPOcFUhROS0mCUqQHM&hl=fr&sa=X&ei=q5UiT6b7Jcyd8gOzwrXHBw&ved=0CCkQ6AEwAQ#v=onepage&q=m%C3%A9ridien%20de%20paris%20et%20nombre%20d%27or&f=false

Précisons maintenant notre pensée.
Nous évoquions auparavant l'aspect technique dans la fabrication d'un livre, par le terme de façonnage; nous postulons que, également sur cet aspect technique, un choix a été opéré par l'abbé Boudet afin que certaines pages puissent se répondre, la marque 17a vers le 16a par exemple, dont nous espérons avoir démontré l'efficience.
Ceci implique un cahier des charges précis à destination de l'éditeur, mais à priori rien n'interdit cette éventualité.

Efficience que nous allons consolider par une seconde voie, pour extraordinaire que celle-ci puisse paraître.
Nous débuterons de nouveau page 241 de la Vraie Langue Celtique, ou il est question du fragment de meule découvert le 26 novembre 1884.
Cette fois, c'est par la conversion en date hébraïque que nous allons travailler.
En conversion cette date donne le 8 du mois de kislev 5645. Le 8 kislev ne produit pas de résultat, à contrario en reprenant une modalité que nous avions quelque peu délaissé car trop fastidieuse ( voir nos travaux précédents ) , à savoir une année équivaut à une cote de manuscrit, nous trouvons ceci :

http://books.google.fr/books?id=XDZBAAAAYAAJ&pg=PA118-IA1&lpg=PA118-IA1&dq=manuscrit+5645&source=bl&ots=_lrI-GFbaE&sig=F5338Gvwabt902ZLZ5dnQOOWwdo&hl=fr&sa=X&ei=rrEiT9fXNsLW8QPO1MmnBw&ved=0CFwQ6AEwCA#v=onepage&q&f=false

Année d'édition dudit catalogue 1839- Bibliothèque de Rouen


Nous obtenons donc une entrée sur le jour de la saint-michel 1269, date que nous allons confronter telle que.
Le jour de la saint-michel étant le 29 septembre.


Nous trouvons cette correspondance  concernant l'histoire de la principauté de Liège sous l'autorité du Prince Henri de Gueldre :


1269 (29 septembre) Nouveau soulèvement liégeois contre l'autorité épiscopale et la violation de la paix de Bierset
Le peuple reprend le contrôle de la porte Sainte-Walburge et détruit les fortifications de la porte.

Sainte-Walburge va nous mener à la date du 25 février.... 


Etonnant... 

Une notion qu'il me paraît important d'intégrer vis à vis de mes recherches est l'utilisation de moteur de recherche sur internet, cet outil est un accélérateur et se doit d'être considéré comme tel, ainsi que, autre exemple, le robot de recherche sur la Vraie Langue Celtique intégré dans le lien que nous avons mis en ligne.
Un moteur de recherche tel que Google passe au crible des milliers de pages afin de nous présenter des résultats, et ce qui, auparavant, aurait pris des mois d'investigation dans les bibliothèques, peut aujourd'hui, en quelques secondes apporter la réponse.
Plaçons-nous maintenant dans l'état d'esprit de l'abbé Boudet, il nous paraît impensable qu'un homme, fut-il cultivé, érudit , d'une rare intelligence, puisse à lui seul, créer ce type de fil d'Ariane...


Pour parfaire la voie que nous avons suivi il sera sans doute utile de chercher si nous pouvons reproduire le résultat ci-dessus à l'envers...


A savoir débutons de sainte Walburge fêtée le 25 février mais également le 1er mai.


Dans les pays germaniques et scandinaves, on fête, la veille du 1er mai ( donc dans la nuit du 30 avril au 1er mai ) la nuit de Walpurgis * Née en Angleterre au début du VIIIe siècle, Walburge est la fille du roi saxon Richard. Elle a été envoyée en tant que missionnaire en Allemagne où elle a dirigé le couvent de Heidenheim, dans l'actuel Wurtemberg. La sainte Walburge est célébrée le 1er mai en Angleterre (mais le 25 février dans le calendrier catholique). Elle a donné son nom a des villages de France : Sainte-Gauburge dans le Perche, Sainte-Vaubourg dans les Ardennes.


* il y aurait ici beaucoup à dire sur cette fête païenne.


Ce n'est que sa canonisation par le pape Adrien II, un 1er mai, qui établit le lien avec l'actuelle Nuit de Walpurgis, car par ses nombreuses oeuvres miraculeuses qu'on lui attribue à Walburge, elle est considérée comme patronne de la navigation et protectrice contre les mauvais esprits. Les fêtes annuelles de Walpurgis dans la nuit du 30 avril  au 1er mai  remontent à d'anciennes traditions. Avec l'allumage d'un grand feu, on s'adonne aux festivités païennes dans toute la région du Harz.
 

 Et ici nous allons croiser une donnée que nous avions découverte sur les Catacombes de Paris, concernant la tombe de Philibert Aspairt :


Extrait:
" Or, si nous revenons un peu en arrière dans le temps, nous avancions l'hypothèse que
 les deux dates en rapport avec Philibert Aspairt - 3 novembre / 30 avril - menaient à Lucain
auteur romain
( date de naissance et de décès ) dont la seule oeuvre intégrale qui nous soit parvenue
est La Pharsale.
Léthé cité dans cette oeuvre de Lucain, et renvoyant sur la mythique Arcadie "
Etonnant, non ?
D'autant plus quand nous interrogeons de nouveau la date du 03 novembre ( philibert Aspairt - Lucain ) avec la nouvelle donne dont nous venons de faire état :

le 03 novembre 1468 pillage de la ville de Liège par les troupes de Charles le Téméraire...
Et puisque nous souhaitons éclairer le lecteur quand à notre démarche, voici deux points longitudinaux dont nous avons fait état :
Données Google Earth :

Eglise saint-Roch de Paris - 2° 19' 57 E ( avec variations infimes selon le déplacement )

Entré des catacombes de Paris - 2° 19' 57 E ( idem variations  )

Site de Rennes-les-Bains ( celui-ci étant le site de référence à partir duquel il est nécessaire d'évoluer ) - 2° 19' 57 E ( idem variations ).

Le point d'entrée se situant selon nous au point longitudinal suivant ( avec mêmes variations disons de 2° 20' 09 E à 2° 20' 13 E ) ce qui, pour moi, est très clair...

A suivre

En ce 28 janvier 2012 l'auteur alain C . . . . . h

Rajout :

15 à 16 centimètres de rayon peut également se lire 1516, ainsi que ce lien le démontre relativement à ce qui précède :

Lire en haut à gauche :


http://books.google.fr/books?id=rMD0YqBDVYoC&pg=PT201&lpg=PT201&dq=1516+et++palais+royal&source=bl&ots=jkDykQicVd&sig=5IqWav91_m7waeZZSQpgjEOEfps&hl=fr&sa=X&ei=gtgiT-KGEsKw8QOWmcWmBw&ved=0CF4Q6AEwCA#v=onepage&q=1516%20et%20%20palais%20royal&f=false




 













mercredi 25 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD IV

Comme déjà annoncé nous ne prétendons pas présenter au lecteur une étude complète de cette préface, un certain nombre d'éléments demeurant hermétiques, a contrario nous allons proposer une lecture des plus intéressantes concernant certains points.

Nous reviendrons pour débuter sur la page 11 de la Vraie Langue Celtique, en complément des messages que nous avions restitué précédemment.

Pour mieux suivre nous proposons de nouveau le lien vers cet essai :

http://jf.furlan.free.fr/

Comme le lecteur peut le lire, l'abbé Boudet inclut le mot " bruyère " au sein de cette page.
Ceci est un des marqueurs que nous avions déjà repéré, donc nous nous dirigerons vers le calendrier républicain - jour de la bruyère  le 12 décembre - il est important de souligner que la page 10 qui débute l'exposé de l'abbé Boudet contient le mot " maori " .
Nous allons trouver pour ce jour un écho vis à vis de la méthode de cryptage à l'aide des calendriers :




  • 1582 : L'année n'a pas eu en France de 12 décembre. Du fait de l'adoption du calendrier grégorie par ce pays, le lendemain du dimanche 9 décembre a été le lundi 20 décembre.








  • Par ailleurs, le 12 décembre nous allons découvrir en correspondance Abel Janszoon Tasman :




  • 1642 : Découverte de la Nouvelle-Zélande par le navigateur hollandais Abel Tasman.







  • " Passé la pointe nord de l'île méridionale, il jeta l'ancre dans une baie, où lors de la seule rencontre qu'ils eurent avec les Māori, quatre de ses hommes furent tués. Il appela l'endroit Moordenaarsbaai (en français : baie des meurtriers ou baie des Assassins) (c'est l'actuelle Golden Bay) et poursuivit sa route vers le nord, mais manqua le détroit de Cook, qui sépare l'île septentrionale de l'île méridionale, et en conclut que la Nouvelle-Zélande ne devait vraisemblablement former qu'une seule masse de terre. Au cours du voyage de retour vers Batavia, il découvrit encore l'île de Tonga "

    Cet explorateur est décédé le 10 octobre 1659.
    Or le 10 octobre correspond à la célébration de Loth



  • Loth, personnage biblique de l'Ancien Testament, fils d'Harânet neveu d'Abraham.







  • Comme le lecteur peut le vérifier, si nous recherchons le nom Loth dans la Vraie Langue Celtique, nous verrons qu'il apparaît 4 fois orthographié Lot ( sans le h ) et une seule fois orthographié Loth ( avec le h ).
    Il conviendra de quérir notre information sur la page ou ce nom Loth apparaît - page 57.
    Nous pouvons observer une référence bibliographique ( Genèse c.XII 1-4 ).

    Gn 12:1-Yahvé dit à Abram : Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai.
    Gn 12:2-Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom; sois une bénédiction !
    Gn 12:3-Je bénirai ceux qui te béniront, je réprouverai ceux qui te maudiront. Par toi se béniront tous les clans de la terre.
    Gn 12:4-Abram partit, comme lui avait dit Yahvé, et Loth partit avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu'il quitta Harân.
    Gn 12:5-Abram prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tout l'avoir qu'ils avaient amassé et le personnel qu'ils avaient acquis à Harân; ils se mirent en route pour le pays de Canaan et ils y arrivèrent.
    Gn 12:6-Abram traversa le pays jusqu'au lieu saint de Sichem, au Chêne de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.

    Voci le résultat vers lequel l'abbé Boudet voulait nous mener, au lecteur qui serait chagriné de lire que nous poursuivons notre lecture de cet extrait de la Genèse jusqu'au verset 6, nous répondrons que tout de même l'abbé Boudet s'il dissimule des informations ne peut décemment pas faciliter le travail de l'amateur, qu'une réelle initiation doit être suivie afin de bien cerner l'ensemble du message.

    Le lecteur assidu aura, nous l'espérons, remarquer que de nouveau, nous parvenons à la ville de Sichem, ou Naplouse, que nous avions déjà relevé dans nos travaux, pour la présence du Puits de Jacob en son sein.

    Sur ce puits de Jacob, nous complèterons notre étude par ce lien fort intéressant :

    http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2001/arc_010921.htm

    Ainsi que nous pouvons nous en apercevoir, nous connectons avec un indice fondateur de l'énigme de Rennes-le-Château, qui est une date , celle du 17 janvier à laquelle nous parvenons avec :

    " Vers 380, une petite église en forme de croix grecque, construite par l'empereur Théodose, abrite le puits qui occupe la croisée de ses quatre branches ... "
    Il s'agit ici de Theodose 1er :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odose_Ier

    Fêté comme il se doit le 17 janvier...
    D'autres éléments concernant cet exposé sur le Puits de Jacob sont à considérer, entre autres, la fondation de cette première église, en forme de croix grecque...
    Par ailleurs cette idée de puits dont nous relevions la récurrence précédemment ne peut que nous inspirer une saine méditation.
    A sichem ainsi que nous le lisons dans cet extrait de la Genèse est associé le chêne de Moré ou de Manbré - et puisque nous sommes dans une mécanique constante tant que nous n'avons pas épuisé les correspondances, le jour du chêne dans le calendrier républicain est le 21 avril :

     - naissance de Jean Racine.

     - 753 av. J.-C. : Date légendaire de la fondation de Rome par Romulus. Les jeux séculaires(en latin LUDI SAECULARES) fêtaient à Rome l’ouverture de chaque centenaire, le 21 avril, jour anniversaire de cette fondation. ( voir ab urbe condita )

    Pour clore notre exposé du jour, nous allons démontrer une fois encore que Pierre Plantard avait connaissance de la méthode des calendriers, et nous le signale dans sa préface :


    "Aux 20 lettres de Ia devise on a ajouté 2 lettres pour obtenir le nombre 22 du tarot, celui qui forme "I’ éclair" Ies lettres ajoutées sont les 13 et 14, donc 1314. Cette date est celle de la disparition de l’ordre du Temple dont 11 l’étendard Beau-Céan était noir et blanc. Or, le diable fixe de ses yeux de verre l’échiquier formé par le sol noire et blanc. Là encore l’abbé Boudet redonne l’illustration de son livre où il insiste sur le Blanc et le Noir, depuis la citation de Blanchefort "cette roche blanche qui frappe les yeux, tout d’abord, est suivie d’une assise de rochers noirâtres, s’étendant jusqu’à Roko Negro" (page 231), jusqu’au jour et à Ia nuit."

                        Ainsi que Pierre Plantard l'écrit il est question de dates à prendre en considération, ceci est un indice pour le chercheur à travailler selon cette méthode. Mais, fidèle à lui-même, Pierre Plantard s'il indique la méthode, mystifie le lecteur. L'année 1314 est en effet celle de la disparition de l'ordre du Temple. Mais le message est ailleurs, à savoir dans l'indication ( page 231 ) qui se doit d'être comprise comme le 23 1 soit 23 janvier !
                         
                        FONDATION DE L'ORDRE DU TEMPLE.
    C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (en latin : pauperes commilitones Christi Templique Solomonici), qui avait pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem.

    Naplouse qui nous mène de nouveau au puits de Jacob...
    Quant au 23 janvier :





  • 1389 : Gilles du Tremblay, sieur du Gaillon, rend son aveu devant les religieux de la Trappe pour son fief du Chesnay sis en la dépendance de leur domaine.







  • Gaillon dont les aficionados de l'énigme ne peuvent ignorer le lien étroit entretenu avec notre mystère, et dont nous avons pour notre part souligné la correspondance avec l'église Saint-Roch de Paris, l'hôtel de Gaillon ayant précédemment occupé le site de cette église :

    Origines de la Rue Saint-Roch. – Elle a été percée avant la fin du XVe siècle, sous la dénomination de Michel-Regnaut. On l'a dite ruelle Gaillon une vingtaine d'années après, à cause de l'hôtel Gaillon, dont l'église Saint-Roch tient la place.

    Pour conclure, la page 231 à laquelle il est fait référence ne doit rien non plus au hasard, étant une des pages ou le mot brebis apparaît, ainsi que nous le spécifions auparavant.

    Voici donc révélées certaines informations dissimulées dans la préface de Pierre Plantard.

    En ce 25 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h - à suivre ci-dessous

    jeudi 19 janvier 2012

    LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD III

    Nous avions interrompu notre étude sur :

    "page 288 en phonétique trai - Boudet nous entretient du gui -( en page 287  la date donnée est fausse ( mais pas absente de sens )  le nouvel an celte débutait le 1er novembre - la cueillette du gui s'effectuant , le sixième jour de l'année celtique  ) terminaison sor - page 56 sor - ( mot coupé sor- tez ) - un nom propre ressort : Heber -
    bible - père de Phaleg " 

    Dans sa préface Pierre Plantard nous entretient du sixième jour cité par Boudet :

    "et le sixième jour de la lune de Mars,
    " (le sixième jour de la lune chez les Gaulois
    " ouvrait toujours le mois, l'année et le siècle) "


    L'erreur manifeste dans La Vraie Langue Celtique ne doit cependant rien au hasard, et si celle-ci était une invitation à nous renseigner sur la date du 06 mars, voici ce que nous trouverions :

    Recouvrement de la Croix par sainte Hélène en 326, fête célébrée par l'église orthodoxe.
    Nous renvoyons le lecteur sur nos interventions précédentes du 25 et 29 décembre 2011 concernant cet indice.

    Nous allons nous intéresser maintenant à ce passage de la Préface :

    Au cours de ses "Observations préliminaires" l’abbé Boudet declare que "par une interpretation exacte on découvrira "bien des choses intéressantes au sujet des roches aiguës qui couronnent nos montagnes". Certes, mais pourquoi faut-il que les altitudes de ces roches ne soient pas entièrement correctes? Pourquoi faire erreur quand on n’a qu’à copier une carte d’etat-major? Parce que l’on va jouer sur les chiffres comme sur les mots. Voici le relevé fantaisiste des sommets livré par ordre de total arithmétique:

    Serbairou 514 — 5+1+4 = 10
    Fortin de Blanchefort 544 — 5+4+4 = 13
    Bazei 564 — 5+6+4 = 15
    Entrée de Rennes 268 — 2+6+8 = 16
    Cardou 796 — 7+9+6 22

    Pierre Plantard nous livre ici le mode d'emploi de cette construction habile, attachant des chiffres à des lieux dits de la région de Rennes-les-Bains, sous prétexte de nous entretenir d'altitudes.

    Le lecteur familier de mes recherches et découvertes aura bien saisi d'emblée que nous allons tenter de lire ces chiffres, puiqu'il s'agit de jouer avec les chiffres, non sous l'angle d'altitudes, qui n'apporteraient pas grand chose en terme de sens, mais sous l'angle des dates.

    En effet, si l'on prend la peine de lire littéralement chacune des lignes horizontales , nous pourrions nous apercevoir que :

    Serbairou 514 — 5+1+4 = 10

    peut se lire, en excluant le signe + et le signe =   , 5 1 410 soit le 05 janvier 410.
    Soit, mais la date en elle-même, aussi reculée dans le temps, a peu de chances d'aboutir, ce qui est le cas, si nous la prenons comme telle.
    A contrario, en utilisant une des modalités du calendrier exploitée par nos initiés, à savoir la conversion en date du calendrier juif, le résultat va être à la hauteur de notre intuition, je n'ose dire à quel point !
    Voici les correspondances :

    Serbaïrou - 05 janvier 410 va produire en respectant le calendrier julien pour la conversion le 13 du mois juif de Teveth .
    Or, nous avons déjà rencontré cette date vis à vis d'un jeu de dates concernant le collage des Rois mages de Saunière ( Chapitre La lettre volée suite 2 - voir Schlieman ) mais aussi et surtout cette date du 13 teveth s'applique à la date de décès de Dagobert II - 23 décembre 679 !
    Lorsque l'on sait l'importance, quand bien même celle-ci fut mythifiée, dans l'énigme de Rennes-le-Château, sans doute y-a-t-il ici une mise en perspective qui se doit d'être faite.
    Le 13 teveth marque dans le judaïsme la fin de la période pour la bénédiction de la Lune.
    Nous accorderons à ce symbolisme tout l'intérêt qu'il mérite plus tard.

    Poursuivons sur nos lignes de chiffres.

    Il en est une seconde remarquable :
    Entrée de Rennes 268 — 2+6+8 = 16 = 02 juin 816 produit le 02 du mois juif de tamouz.
    le 2 Tamouz  Selon une tradition, jour de naissance et du décès (hiloula)
     de Yosséf hatsaddiq fils de Yaâqov Avinou et de Ra'hel, à l'heure de min'ha.
    Or, le tombeau de Yossef est fixée en la ville de Naplouse, ou Sichem, en Samarie, près du mont Garizim,
    lieu saint pour les Samaritains, mais aussi cité dans cex extrait de l'ancien testament :

    "Josué, 8, 33 - Tout Israël, ses anciens, ses officiers et ses juges, se tenaient des deux côtés de l'arche, devant les sacrificateurs, les Lévites, qui portaient l'arche de l'alliance de l'Eternel; les étrangers comme les enfants d'Israël étaient là, moitié du côté du mont Garizim, moitié du côté du mont Ebal, selon l'ordre qu'avait précédemment donné Moïse, serviteur de l'Eternel, de bénir le peuple d'Israël "

    Sichem est également célèbre pour abriter un élément que nous avons déjà rencontré dans nos travaux - notamment sur la rue Lobineau , des dossiers du même nom,( à Rennes en Bretagne celle-ci jouxte la rue du Puits Jacob ) , et lors de notre brève incursion dans les Catacombes de Paris, élément qui ressort du domaine de l'archéologie : le Puits de Jacob.
    Il y aurait donc lieu ici de méditer sur le signifiant de ces résultats - l'un touchant la nature de ce qui pourrait être dissimulé - le second ayant quelque rapport avec une idée d'accessibilité - en effet, " entrée de Rennes " tel que cité peut correspondre à " l'entrée cachée de Rennes " et celle-ci se manifeste sous la forme d'un puits. Ceci rejoindrait une des correspondances de dates que nous avions trouvé précédemment sur le Puits artsésien en lien avec François Arago ! ( voir préface de Pierre Plantard 09 janvier 2012 en relation avec Joseph de Maistre - 26 février - donc origine Boudet )...

    Nous allons maintenant observer une troisième date :

    Cardou 796 — 7+9+6 22 - soit le 07 septembre 622 qui va nous produire en conversion le 26 eloul qui est dans la tradition et le calendrier juif le deuxième jour de la création du monde.
    Cette date telle que cryptée par Pierre Plantard est la preuve,s'il en était encore besoin, que certes s'il fut en son temps mystificateur, certains diraient mystagogue, Pierre Plantard avait décrypté certains messages de l'abbé Boudet dans la Vraie Langue Celtique.

    Pourquoi ? Parce que l'abbé Boudet utilise le même registre dans la VLC.
    Nous préciserons au lecteur que cet indice est fondamental, que c'est un de ceux que je gardais secret.
    Et ici, j'oserais lancer un défi au lecteur.

    Il s'agit de trouver, ou, dans la VLC l'abbé Boudet connecte dans ce registre.
    Une fois ceci fait, la question est celle du pourquoi ? C'est à dire ou cela nous mene-t-il ?

    Ce défi est adressé au lecteur pour une raison simple : le désir de constituer une équipe, afin de prospecter sur le terrain. Il ne s'agit pas ici d'aller creuser, ni de chambouler une nature qui n'est responsable de rien, ni de courir un quelconque danger ( quoique ) - mais ici le principe de précaution et la sagesse sauront nous garder du péril - étant donné que si entrée il y a, dans mon esprit, celle-ci aurait à voir avec quelque dispositif à actionner pour la révéler ( mais ce n'est qu'une intuition ).

    Donc revenons au défi, celles et ceux qui souhaitent y participer peuvent m'écrire à l'adresse suivante :

    alain.clement19@yahoo.fr ( ne pas tenir compte d'un éventuel message d'erreur je reçois bien sur cette adresse ).

    Celles et ceux qui auront trouvé ou ? et pourquoi ? je m'engage à leur répondre, puis à les rencontrer physiquement ( à Paris ou IDF ) afin d'échanger, et + si affinités.

    Ce défi est à la portée de tous, il faut de la méthode, avoir le bon outil, et un peu de réflexion.

    Sachez simplement qu'au bout, il y a peut-être une fantastique aventure qui s'ouvre...

    En ce 19 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h

    Deux autres dates sur les cinq proposées par Pierre Plantard dans sa préface sont à l'étude -
    1 ) Nous cherchons le sens de la correspondance produite.
    2 ) Le " chemin " ou fil d'Ariane est un peu complexe, et nous préférons prendre le temps de le reconstituer avant de l'exposer.

    dimanche 15 janvier 2012

    PARENTHESE ENCHANTEE

    Nous allons nous permettre d'ouvrir une parenthèse dans notre étude sur la préface de Pierre Plantard à la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet.

    Nous n'abandonnerons pas pour autant tout à fait le sujet, puisque tout finit par se rejoindre afin de former un tout cohérent.

    Nous débuterons notre exposé du jour en désignant le sujet de cette parenthèse : le confessionnal de l'église de Rennes-le-Château, et plus précisément un matériel qui a déjà été relevé par d'autres chercheurs, à savoir l'illustration de la sculpture sur bois représentant Jésus et une brebis, qui est une parabole du bon berger.
    Certains ont rapproché cette représentation orthodoxe et conforme aux évangiles d'un fait légendaire, ou historique, s'étant déroulé à Rennes-le-Château en 1645.

    L'histoire est assez simple : en 1645, un berger Ignace Paris aurait découvert un trésor en allant au secours d'une de ses brebis s'étant égarée dans une faille. 
    L'histoire ou la légende a été reprise notamment par Gérard de Sède.
    Le lecteur désireux d'en apprendre plus pourra trouver de plus amples développements sur les sites internet dédiés à l'énigme.

    Nous avions précédemment mis en ligne un lien vers la Vraie Langue Celtique, agrémenté d'un moteur de recherche intéressant.
    Si nous recherchons la mot brebis, nous observerons que ce mot apparaît trois fois : respectivement page 58, 231, 296 .
    Page 296, ce mot apparaît deux fois dans le texte, ce qui doit attirer notre attention.
    D'autant plus par cet extrait :

    " La brebis, en dialecte languedocien,est désignée par l'expression fedo, - to feed (fid)nourrir - : cette nourriture était convenable, etils la qualifiaient sans doute de gros morceau,puisque le terme Chik, marquant la petite dimen-sion d'un morceau dans le même dialecte, corres-pond en langue celtique à chick (tckick) poulet,maigre portion, en effet, pour l'appétit de ceshommes à taille gigantesque. " 


    Ayant désormais quelque idée de l'esprit facétieux de l'abbé Boudet, nous serions fortement tenté d'aller quérir la traduction du mot chick, surprise qui n'en est plus une : chick en anglais signifie littéralement un poussin !
    Le mot poulet qui vient de suite après dans le texte étant bien de nature à nous orienter vers cette recherche.
    De là à nous diriger vers les bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin serait préjuger d'une volonté, 
    s'il n'était d'autres éléments pour nous indiquer ce chemin.
    Comme nous le savons, une des modalités d'exploitation des calendriers choisie par nos initiés s'appuie sur la date des saints.
    Très logiquement, la saint Ignace a lieu le 1er février, ainsi que la sainte Brigitte,en même temps qu'une autre fête, celtique cette fois, comme quoi nous demeurons dans la sphère culturelle de l'abbé Boudet dans son essai : la fête d'imbolc.
    Celle-ci pouvant également se célébrer le 2 février, ainsi que le lecteur pourra le vérifier.
    IMBOLC 1ER ou 2 FÉVRIER

    Connue aussi sous le nom de :
    Oimealg ("IM-mol'g), Chandeleur ou Candlemas, Imbolg, le Jour de Brigid, Sainte Lucie, Fête de Brighid, Oimealg, Imbolgc, Brigantia, Imbolic, Disting (Teutonique, 14 février), Lupercus, Candlelaria, Lupercallia , La Fête des Lumières, La fête de la Vierge, Fête de Pan, Fête des Perce-neige…


    Cette Fête est dédiée à la Déesse (également aux femmes et aux prêtresses) qui se remet petit à petit de la naissance du Dieu à Yule.
    Les jours s'allongent et réveillent la Déesse endormie (la chaleur commence à revenir et permet les débuts de la germination des graines). Le Dieu est un jeune garçon qui gagne en force et en robustesse.


    Imbolc symbolise les prémices du printemps, le retour de la lumière mais aussi la gestation et les forces cachées.
    C'est une période de purification, d'initiation dans les covens.
    Les rituels de dédication pourront être célébré.
    C'est le moment de prendre un nouveau départ, d'élaborer les actions à venir.
    En somme mettre sa vie en ordre en oubliant le passé.
    Imbolc c'est l'espoir…



    Histoire

    Imbolc était la deuxième grande fête de la religion Celte, et sous l'influence Chrétienne, elle est devenue la Chandeleur.
    Depuis des temps reculés, elle est associée à le Déesse du feu Brighid (c'est aussi la déesse de l'inspiration, de la mort, du tissage, de la poésie, de la sagesse, de la fertilité, de la guérison, de l'art des sage –femme, de la réflexion, de la méditation, de la recherche, de la Connaissance, de l'intelligence…).
    Selon certaines traditions Celtes modernes, Brighid est enceinte de la semence du soleil. C'est pourquoi, lors de l'arrivée du printemps, elle est mure pour la promesse d'une nouvelle vie.

    Imbolc signifie littéralement « in milk » et marque traditionnellement la période de lactation du bétail (naissance des agneaux).
    Et on sait que la lactation vient dans l'attente de l'enfant…
    Ce lait symbolise, ainsi, la fin d'un hiver long .
    On verse souvent du lait sur la terre pour encourager la vie nouvelle.
    La tradition veut que cette fête soit associée aux chandelles, au retour du soleil.

    C'est la raison pour laquelle on voit des chandelles allumées dans une roue, et qu'on allume des feux un peu partout. L'absorption de la lumière et de la chaleur est un moyen de transformation, de purification et de prospérité.

    En Europe, les paysans faisaient des processions en portant des flambeaux et la signification de la fête est la même (purification de la terre). La célébration de la Grande Déesse visait à réveiller la terre et la préparer à donner de bonnes récoltes.



    Nous voici donc en présence de la date inscrite sur le tableau des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin ( voir notre étude du 12 septembre 2011 - Convergences II ) : le 02 février.


    Il est passé en faisant le bien...


    Mais poursuivons toujours sur la même page 296 de la Vraie Langue Celtique -il y est question de Hercule et des Argonautes - et nous ne saurions non plus faire l'impasse sur le lien que nous avions relevé entre la date du 29 septembre ( 1891 ) du carnet de Saunière - 29 septembre étant dans le calendrier républicain ( autre modalité ) le jour de l'amarante.


    Voici ce que nous en disions à l'époque ( mai 2011 ) :


    Par homonymie,l'Amarante est le nom donné par les anciens Grecs aux forêts profondes du Pont et de Colchide. Si nous poursuivons le fil d'Ariane sur Colchide, nous parviendrons à ce résultat plus que signifiant vis à vis d'une Enigme ou il est question de trésor...
    Selon plusieurs auteurs classiques, la Colchide était une région qui était entourée par le Pont, la mer Noire, la rivière Corax (probablement l'actuelle rivière Bzybi, en Abkhazie, Géorgie), la chaîne du Grand Caucase (comprise entre la Colchide et le royaume sarmate), l'Ibérie, les monts Moschici (aujourd'hui les montagnes du Petit Caucase) et l'Arménie. Toutefois, la frontière sud de la Colchide varie selon les auteurs classiques : ainsi, Strabon fait commencer la région à Trébizonde, tandis que Ptolémée, d'un autre côté, fait s'étendre le Pont jusqu'à la rivière Phase (actuelle Rioni). On sait aujourd'hui que Pitsounda était la dernière cité colche située au nord du pays. C'est dans cette région que naissent les légendes de Jason et des Argonautes, qui allèrent y chercher la Toison d'or de la magicienne Médée.
    Nous avons trouvé ce lien datant de 1782, essai  de Mr Court de Gibelin:



    http://books.google.fr/books?id=jr8GAAAAQAAJ&pg=PR154&lpg=PR154&dq=la+colchide+et+l%27arcadie&source=bl&ots=aHGCQ3nkaG&sig=D7YV9OJZht5bFFGqFOYFfHhUmmI&hl=fr&sa=X&ei=vwMTT--YG4W68gP26MTlAw&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=la%20colchide%20et%20l%27arcadie&f=false

    Mais puisque tout, relativement à notre énigme est contenu dans tout, selon le principe des poupées russes, cette date du 29 septembre n'est pas non plus choisie sans entretenir quelque rapport avec la date de naissance de Pompée un 29 septembre*
    *Vell. Pat., II 53.4, Plin., Nat. Hist. XXXVII 13.

    La connexion avec l'Histoire humaine, celle-ci étroitement liée à la dimension divine , trouvant ci-après son illustration :

    http://cathocatho.blogspot.com/2010/12/le-debir.html


    Et, ultime correspondance pour le lecteur qui aura eu la patience de me lire depuis quelque temps, Pompée fut marié également à Cornelia Metella, sa cinquième épouse en 52 av. J.C.
    L'étymologie du prénom Cornelia s'imposant d'elle-même. 


    Nous laissons le lecteur méditer sur cette convergence avant de revenir vers lui avec de nouvelles surprises...


    En ce 15 janvier 2012, l'auteur alain C . . . . . h

    jeudi 12 janvier 2012

    LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD II

    Après avoir étudié ces extraits de la préface de Pierre Plantard, et ce vers quoi ceux-ci renvoyaient, nous allons sur le plan de la méthode, reprendre celle-ci depuis le début, en déclinant au fur et à mesure les résultats de nos découvertes.
    Pour autant, certains passages de cette préface demeurent hermétiques, mais l'éclairage que nous allons donner sur certains éléments de celle-ci contribuera, nous le pensons, à  nourrir la connaissance du dossier.


    Comme nous allons nous en apercevoir, Plantard est habile, O combien, et dissimule dans des référents d'apparence anodine des informations précieuses, quand bien même nous recouperons ce que nous pouvons appeler des invariants. A charge pour le lecteur de bien vouloir effectuer un retour en arrière quand nous le soulignerons.


    Débutons donc par l'introduction au propos de Pierre Plantard.


    " Mon grand-père Charles, légitime successeur des comtes de Rhedae, cédant à l’invitation que lui adressait l’abbé Bérenger Saunière, curé de Rennes-le-Château (Aude), lui rendait visite le 6 juin 1892 "


    Mais bien sûr !
    En fait la date du 06 juin 1892 est choisie parce qu'elle va renvoyer sur un personnage du 19ème siècle, décédé le 06 juin 1892 : Anatole de la Forge.
    Pourquoi ? Ce journaliste et homme politique va s'illustrer durant la guerre de 1870.
    Le 4 septembre 1870, lors de la guerre franco-allemande, il devient préfet de la défense nationale. Il s'acquiert le nom de « défenseur de Saint-Quentin » pour avoir repoussé, avec l’aide de sa garde, une colonne de soldats prussiens venue envahir et occuper la ville, le 8 octobre 1870.


    Il conviendra ici de se diriger vers la date de la fête de Saint-Quentin le 31 octobre.
    Et puisque nous nous référons à la culture celtique dans l'essai de l'abbé Boudet, nous ne pourrons faire l'impasse sur le fait que dans cette sphère cultuelle, dans la nuit du  31 octobre au 1er novembre est fixé la fête de Samain :


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Samain_%28mythologie%29


    La seconde raison du choix opéré par Pierre Plantard sur Anatole de la Forge a trait à sa date de naissance, un 02 avril - date qui va nous renvoyer sur la saint jean-jacques  - jean-jacques Olier fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice , mais aussi sur ce que nous en disions au mois de septembre 2011, dans le chapitre Convergences II, vis à vis du quai Montebello et de son environnement urbain...


    " Cependant que l’un dissertait sur les mérites compares du vin des Corbres et des vins de Malvoisie"


    Ceci est un renvoi effectué par Pierre Plantard sur un écrit de son comparse Philippe de Cherisey " Circuit " déposé en 1971 à la BNF dans sa version finalisée :


    http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/malvoisie.htm


    Le propos, concernant cet extrait de Circuit étant de pointer vers le Méridien zéro, l'île de Fer ayant été un moment donné le référent du Méridien.
    La question à se poser, au-delà de cette proposition, serait : pourquoi Pierre Plantard se réfère-t- il à "Circuit"
    dans sa préface à la Vraie Langue Celtique ?


    " A en croire les écrits de mon grand-père, l’abbé Boudet donnait l’impression d’un homme assez riche pour s’offrir le luxe de vivre pauvrement et de faire beaucoup de bien cependant que l’abbé Saunière faisait figure d’opulence dans la mesure où il craignait de retomber dans la misère. On se serait cru dans un roman de Balzac ou de Fabre. "

    "Faire beaucoup de bien " allusion bien évidemment à la phrase " Il est passé en faisant le bien " sur une des deux tombes de Paul-Urbain de Fleury dans le cimetière de Rennes-les-Bains ( voir notre chapitre Convergences du 06 septembre 2011 ).

    Référence à Balzac - mène au 18 aout par la date de son décès ( voir dans notre chapitre Compléments d'enquête du 25 décembre 2011 ).


    Référence à un écrivain du nom de Fabre, petit souci, ce patronyme peut convenir à plusieurs écrivains ici il faut choisir, non pas par défaut, mais par convergences des données déjà en notre possession, c'est à dire rencontrons-nous un écho quelconque chez l'un ou l'autre de ces écrivains.


    Notre choix se portera sur Fabre d'Eglantines pour sa contribution au calendrier républicain, celui-ci étant une des modalités exploitée dans cette mécanique de concordnce de dates.
    Mais aussi sur Victorin Fabre - 1785 - 1831 - né un 19 juillet, ceci en relation avec l'indication sur le calendrier républicain qui précède, le 19 juillet étant dans le calendrier républicain le jour de l'épeautre :




    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89peautre


    Sans doute ici le message sous-jacent est-il en phase avec le blé, dont nous savons que l'abbé Boudet fait un usage immodéré dans son essai.
    Nous devons sans doute prolonger cette explication en précisant que le mot hébreu pour épeautre est Cusemeth, en latin Far. Et que Far fut un pseudonyme employé par Guillaume Farel, réformateur protestant qui eut à fréquenter de près, ils effectuèrent plusieurs voyages ensembles, Theodore de Beze, autre théologien protestant, à qui l'on doit la préservation, en ces temps troublés de réforme et contre-réforme, du fameux Codex Bezae, ouvrage qui entretient un rapport étroit avec notre énigme de Rennes-le-Château.


    Voici, aussi improbable que cela puisse être perçu au premier abord, le lien entre une céréale et un Codex !
    Nous continuerons d'explorer cette piste prometteuse - car ici il y a sans doute tout un travail à effectuer dans la Vraie Langue Celtique concernant les pages ou ce mot blé apparaît.
    Mais il est possible que nous y renoncions en partie, car, sans doute est-ce là un travail trop fastidieux.
    Tout comme nous devons renoncer à certaines recherches vis à vis d'une des modalités de cryptage dans la Vraie Langue Celtique, dont nous allons , en guise de récréation, vous expliquer le mode d'emploi.
    Chacun des lecteurs qui connaissent ou vont connaître cet ouvrage s'apercevront bien vite que notre abbé, pour expliciter un mot, un verbe le décompose en syllabes - donnant à chacune une définition - dont un certain nombre sont manifestement fausses - en clair cela se présente ainsi : 


    p.210

    - claw (clâu), griffe,serre, - to tear (tér), déchirer, mettre en piè-ces -.


    Ces mots sont séparés par des tirets - , et le lecteur attentif pourra remarquer que certains espaces entre des mots ou des syllabes, ou certains tirets sont disposés de telle manière que comme l'exemple ci-dessus, on soit obligé de couper un mot ( ici le mot pièces ) faute de place sur la ligne.
    Le cryptage est là - en clair certains mots sont à lire en prenant en compte ces mots coupés, ici ce serait piè ,
    qui, mais ce n'est ici qu'un exemple, pourrait être une syllabe d'un autre mot caché et éclaté dans le livre.
    Pour, sans doute, que ce travail soit efficient, faut-il choisir un mot ou une syllabe qui n'apparaisse qu'une seule fois.



    Exemple concret :


    Nous savons que l'abbé Boudet nous entretient à un moment donné de Phaleg et  Tubalcaïn ( nous verrons pourquoi par la suite ) un nom manque pour compléter l'histoire : Joktan, frère de Phaleg.


    Voici un lien fort bien fait et utile ( merci merci à son créateur ) :


    http://jf.furlan.free.fr/
     

    D'après nos vérifications sur un exemplaire papier de la VLC, la pagination est respectée, ainsi que les espaces et tirets - il faut ici aller dans "chercher un mot."


    Bien évidemment il faut savoir quel mot chercher.
    Décomposer le mot comme Boudet - Joktan = jok et tan -

    Jok est en page 212 - to joke - avec un e - mais nous sommes ici en phonétique, langue des oiseaux oblige !
    ( cui cui ) et sur cette unique page.
    tan en page 200 - le tan du mot tandis coupé par un tiret - 
    L'utilité de ce système est sans doute de devoir placer ces deux pages en vis à vis l'une de l'autre pour déceler le message caché.
    Ce que je viens d'effectuer sur une page word en copier coller.
    La première page débute sur les wisigoths, nous entretient du démembrement de Rome, seconde page fondation de Rome - 753 av. J.C ( identité thématique commune ) - Ab urbe condita par déduction et parce que ce matériel est intégré à l'énigme - une date : le 21 avril - 753.


    Et surprise !
    21 avril date en rapport avec Jean Racine.
    Mais aussi avec Pietro Della Valle - poète - explorateur - auteur d'un Oratorio (perdu) ayant pour titre Esther!
    Esther pièce de Jean Racine - mais dont le thème  fut aussi abordé par Pierre Corneille, de manière moins étendu :


    http://books.google.fr/books?id=vCcRKZh8bYIC&pg=PT6&lpg=PT6&dq=pierre+corneille+et+Esther&source=bl&ots=E7FK-2J9RN&sig=dIkAR0U4MVjmQ-tqe6U0u4-uezM&hl=fr&sa=X&ei=bAEPT9eeB42z8QOp8pGIBA&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=false


    Voici donc ou nous mène ce jeu que je viens de décrire : rue Racine et rue Corneille à Paris, aujourd'hui près du théâtre de l'Odéon, pour une part.
    D'autre part là ou me conduit Corneille, et je me suis suffisamment expliqué sur ce renvoi géographique : en 
    l'église Saint-Roch de Paris.


    Longitude ! 


    Que la première page de ce cryptage particulier débute par les wisigoths parle d'elle-même...


    Voici lecteur- chercheur une méthode qui promet ! 
    Elle promet tant que je l'ai utilisé sur un autre mot, sur une autre page, mystère, mystère, et que ce qui en ressort justifie dans sa totalité le lieu - indiqué par Boudet dans son essai mais par un autre moyen - sur lequel je focalise depuis des mois.Et même, sur cette page, le précise...sans aucune ambiguité.


    Mais revenons sur le patronyme Fabre.
    Nous ne saurions omettre Fabre d'Olivet, étant donné la convergence d'époque et de préoccupations liant cet auteur-ci et l'abbé Boudet : 


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Fabre_d%27Olivet

    Enfin, concernant Fabre d'Olivet, le lecteur serait bien inspiré d'y quérir une information...

    en ce 12 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h 


    A suivre...

    Et parce que je suis très gentil, essayons la méthode que je viens de décrire avec un mot, somme toute, approprié : trésor...
    tré - sor - 
    page 288 en phonétique trai - Boudet nous entretient du gui -( en page 287  la date donnée est fausse ( mais pas absente de sens )  le nouvel an celte débutait le 1er novembre - la cueillette du gui s'effectuant , le sixième jour de l'année celtique  ) terminaison sor - page 56 sor - ( mot coupé sor- tez ) - un nom propre ressort : Heber -
    bible - père de Phaleg 
    " Heber qu'il eut pour fils est regardé , quoiqu'improprement pour le Pere des Hébreux ; il eut Phaleg Sc Joktan, Le premier n'a point fait de peuplade particulière; " 
    Cette donnée renvoie à ce qui est indiqué pour Phaleg et Joktan ci-dessus.

    Le 6 novembre 1692 naissance de Louis Racine ( un des enfants du tragédien Jean Racine )
    qui décède le 29 janvier 1763.
    le 29 janvier 1781 :
     Première à Munich de l'Opéra séria en trois actes, composé par Wolfgang Amadeus Mozart, « Idomeneo, re di Creta ».
    ( voir notre étude sur la Chasse au sanglier dans la VLC en date du 29 décembre 2011 )
















    lundi 9 janvier 2012

    LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD

    Heureux lecteur !
    Voici qu'enfin, dans les lignes qui vont suivre, te sera expliqué un matériel qui a fait couler beaucoup d'encre, s'est prêté à nombre d'interprétations, dont certaines pour le moins fantaisistes.


    Nous évoquons ici une préface à la Vraie Langue Celtique de notre abbé Boudet, écrite par l'un des protagonistes de l'énigme pour le moins controversé : Pierre Plantard - dont la question essentielle demeure, demeurait devrions-nous écrire : Plantard savait-il ? Et si oui, que savait-il ?


    Au grand dam de certains, nous répondrons par l'affirmative, et nous préciserons qu'il en savait beaucoup.


    Nous débuterons par un lien vers cette préface, en recommandant au lecteur de bien vouloir en prendre connaissance :


    http://www.scribd.com/doc/18157591/eBook-FR-French-Francais-Occult-is-Me-Boudet-La-Vraie-Langue-Celtique


    Notre travail de décryptage va consister à isoler certains éléments qui sont livrés dans cette préface, et qui ne le sont pas du tout gratuitement, et de comprendre les renvois vers certains extraits de la VLC de Boudet.
    Ce que nous allons démontrer, c'est que Pierre Plantard donne des indices, afin que le chercheur trouve le sens qu'a voulu transmettre l'abbé Boudet dans ces extraits significatifs.


    Commençons donc notre voyage dans les profondeurs du texte.
    Nous avons choisi de débuter par le fil d'Ariane le plus remarquable, celui-ci justifiant l'ensemble de notre travail qui s'appuie sur la concordance de dates, en tant que mécanisme, laquelle concordance se doit d'être envisagée sous le prisme du message dissimulé, de l'invisible qui se rend  visible.
     Extrait de la Préface :


    " Les exemplaires des bibliothèques publiques ont presque tous disparu de la circulation. Quant à celui de la Bibliothèque nationale, un malicieux lecteur l’a subtilisé et remplacé par un roman intitulé Le Cochon d’or."
    Voici, comment de manière anodine, une information essentielle est diffusée...
    Le roman " Le cochon d'or " est l'oeuvre d'un feuilletoniste et écrivain du 19 ème siècle qui a pour nom Fortuné du Boisgobey.
    Que le lecteur veuille bien retenir ce nom.
    Plus loin dans la préface, dans son analyse de la Vraie Langue Celtique, Pierre Plantard nousinvite à nous rendre sur deux pages de la VLC - pages 119 et 124 :

    " Plusieurs phenomènes doivent s’associer dans l’esprit du lecteur. Ainsi, qu’il devient obsédé par la répétition à diverses reprises de "la foudre et l’éclair". Et en s’arrêtant aux pages 119 et 124 il trouve une invitation à rapprocher ces manifestations des totaux précédemment cités. Il remarque que le cortège ascendant des sommets ainsi calculés permet de tracer un éclair ou, plutôt, les fragments d’un éclair. "

    Voyons donc ce dont nous entretient notre abbé Boudet page 119 :
     " Qu'on ne soit point surpris de ces affirmations de la langue basque, puisque dans notre siècle encore, en Espagne, les familles les plus pauvres vivent dans des cavernes ou grottes creusées de leurs mains. La correspondance suivante insérée dans le journal l'Eclair, numéro du 7 juin 1885,donne à ce sujet quelques détails qui ne sont pas sans importance. Le correspondant se rendant à Burjasot, à la suite de la commission officielle envoyée pour étudier les mesures à prendre contre le terrible fléau du choléra, écrit à la date du 6 juin :  " En arrivant, nous avons appris que dans" les dernières vingt-quatre heures, il y avait" eu dix cas et six décès. Vous savez que ce" village compte à peine 2,500 habitants.
     Nous" allâmes visiter quelques cholériques.  " Nous avons trouvé un vieillard dans une" de
     ces grottes qui servent de demeure à une" partie de la population pauvre. C'est là
    une" particularité fâcheuse dans les circonstances" actuelles. On se sert
    d'abord des excavations" qui se trouvent déjà faites au-dessus du sol;" puis
    on les agrandit suivant les besoins et l'aug-" mentation de la famille.. etc. "
    Le journal L'Eclair dont il s'agit est L'Eclair de Montpellier du 07 juin 1885.
    Il conviendrait d'aller quérir cet exemplaire, et par chance et grâce au travail des Archives départementales de l'Hérault, que nous remercions ici chaleureusement, nous pouvons accéder à la lecture de ce journal.
    Néammoins, ce site des Archives stipule :
    " Le Département de l’Hérault vous autorise à réutiliser librement les informations contenues sur ce site, à condition que vous vous engagiez expressément à :
    - Ne pas faire un usage commercial des images.
    - Ne pas les diffuser publiquement ou à des tiers, sauf dans le cadre d’un usage privé ou interne. "


    Donc je m'abstiens de mettre le lien en ligne.
    Pour aboutir le lecteur doit indiquer dans google : " l'éclair de Montpellier du 07 juin 1885 " ensuite dans le menu descendre jusque :


    Périodiques numérisés Nombre de notices : 468
    • L'Eclair. Journal quotidien du Midi
      1882-1944
      CONTENU ET STRUCTURE :
      Presentation du contenu : Quotidien régional, catholique, royaliste et ardent défenseur de la viticulture méridionale, il compta jusqu'à 14 éditions. Il cessa de paraître en août 1944, et fut remplacé par Midi Libre (cf notice du "Dictionnaire de biographie héraultaise : des origines à nos jours : anciens diocèses de Maguelone-Montpellier, Béziers, Agde, Lodeve et Saint-Pons". Tome 1 / sous la direction de Pierre Clerc. - Montpellier, 2006, p.765).


      Choisir la période  1885 ( avril - juin ) et avancer dans les diapos jusqu'à la bonne date :07 juin 1885.


      Le lecteur trouvera l'article auquel fait référence l'abbé Boudet dans cet exemplaire.
      Mais surtout, et c'est bien ce détail significatif qui doit ici retenir toute notre attention, et que l'on ne peut comprendre sans le mode d'emploi et de notre abbé dans son essai, et de Pierre Plantard par la suite, dans sa préface , en première page un feuilleton littéraire - titre : Le coup de pouce et...son
      auteur Fortuné du Boisgobey !
      La question est pourquoi ce choix de la part de l'abbé Boudet ? Car c'est bien lui, en premier lieu, qui va nous aiguiller vers cette piste, Pierre Plantard ne faisant que confirmer à postériori.
      La réponse est dans un premier temps contenues dans une date relative à Fortuné de Boisgobey, en terme de concordances, mais également, dans un second temps, parce que l'abbé Boudet avait la nécessité impérieuse d'associer des éléments disparates afin de parvenir à un résultat viable.
      Cela ne relève pas de la magie, mais disons, d'un travail de recherches et de préparation intensif.
      Mais examinons tout d'abord les dates :
      Fortuné du Boisgobey né le 11 septembre 1821 -
      le 11 septembre est une des trois journées dédiées à la mémoire de saint-jean Baptiste.
      Le 11 septembre est aussi le premier jour de l'année des calendriers copte et éthiopien, ceci pour demeurer dans la thématique du temps cyclique.
      Une seconde journée dédiée à la mémoire de saint-jean baptiste est le 24 juin.
      Date de la préface de Pierre Plantard au demeurant.
      Le 24 juin va donc nous produire :
              ° 1717 : Les membres de quatre loges londoniennes se réunissent et fondent la Grande Loge de Londres, première fédération de loges maçonnique.
         
      • 1562 : François de Joyeuse, cardinal français († 23 aout 1615 ).


      La première occurence serait là pour une possible connection avec la Franc-Maçonnerie.
      La seconde pour le lien entre la maison De Joyeuse et notre énigme.
      Cet élément d'information tendrait à prouver la connaissance par l'abbé Boudet de la connection existant entre le secret de Rennes-le-Château et la Maison de Joyeuse.


      Abordons maintenant la seconde dimension dissimulée : le choix de la date du 07 juin 1885 par l'abbé Boudet ne doit rien au hasard.
      Le même jour, un autre écrivain, plus illustre, Guy de Maupassant, va publier Bel Ami, le roman qui le rendra célèbre.
      C'est dans autre journal de l'époque dont le titre est  Gil Blas que Guy de Maupassant publie un article:
    •  " Réponse aux critiques de Bel-Ami », parue dans le journal Gil Blas, le 7 juin 1885. J'ai voulu simplement raconter la vie d'un aventurier pareil à tous ceux que ..."
    •  Et là, lecteur, je te sens dubitatif : pourquoi cette association ?
      Il sera intéressant de constater que Maupassant et Fortuné de Boisgobey se connaissaient,au travers d'un différent littéraire les opposant,et que ce lien était connu du grand public :
    Ceci établi, tentons de raisonner comme notre abbé.
    • Nous avons un titre Gil Blas qui ressort par l'apport de Maupassant.

      Il sera utile ici de revenir sur l'extrait de la Vraie Langue Celtique de Boudet page 119, et sur l'extrait de l'article du journal  l'Eclair qui nous entretient d'une épidémie de choléra, et de souligner que  Maupassant utilisa cette thématique dans certains de ses écrits, notamment dans La chambre 11 , nouvelle  publiée  dans Gil Blas en 1884.
      La dimension cachée résiderait donc dans ce  titre de Gil Blas.
      Ceci nous renverrait à un roman picaresque de Alain-René Lesage 1668 - 1747 : Gil Blas de Santillane.
      Il sera important de noter cette citation de l'auteur :
      " Un choléra-morbus, vulgairement appelé un trousse-galant, emporta mon époux en moins de dix jours "
    Estev. Gonz. 55,


       Auteur né à Sarzeau - il nous faut ici marquer un temps de réflexion car cette commune a été notifiée et donc soupçonnée de faire partie du puzzle de l'énigme de Rennes-le-Château, en relation avec certaines aventures d' Arsène Lupin - nous renverrons le lecteur vers ces études - mais aussi par la présence à Saint-Gildas de Rhuys, à quelques kilomètres,  d'une copie d'un tableau dit " La piéta " dont nous retrouvons la présence thématique en l'église de Rennes-les-Bains de notre abbé Boudet, et que les chercheurs connaissent mieux sous le titre de " Christ au lièvre ".
       Voici donc comment nous renouons avec des éléments du dossier.
       Nous soulignerons également que Saint Gildas de Rhuys tire son nom de saint gildas le Sage fêté le
       29 janvier.
       Nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers notre précédente intervention : La chasse au sanglier ou nous établissions un lien vers cette date...
      
    Sommes-nous au bout du chemin ?
    Certes non ! Il conviendra de revenir à l'origine de ce roman picaresque qui va nous mener en Espagne, à Santillana del Mar, célèbre pour sa collégiale Santa Juliana - de Santa Juliana de Nicomédia - Sainte Julienne de Nicomédie fêtée le 16 février, à l'instar d'un autre saint Flavien de Constantinople, dont l'avantage réside dans le fait que l'on put lui accoler trois jours dans l'année pour l'honorer, ainsi que le prouve cet extrait ( 1732 ), ce qui permet de multiplier les messages :


    http://books.google.fr/books?id=ksY-AAAAcAAJ&pg=PA576&lpg=PA576&dq=saint+flavien+le+24+novembre&source=bl&ots=kFphLXzhFp&sig=KX-xyt9nFAW6ABsiDL0znJqWiN8&hl=fr&sa=X&ei=vxwLT9qhPMiKhQe9yYjBCQ&ved=0CDwQ6AEwBA#v=onepage&q=saint%20flavien%20le%2024%20novembre&f=false


    Pour le 18 février nous obtenons une entrée sur Henri Cornelius Agrippa - que nous avons déjà croisé dans nos travaux ( voir Convergences IV septembre 2011 ) - à l'époque nous spécifions la saint Corneille à la date anniversaire du même 14 septembre - nous rajouterons également le 14 septembre en lien avec la date de décès de Jean Dominique Cassini - lien avec le Méridien de Paris ).
    Nous ajouterons également qu'un certain nombre de renvois que nous avons pu découvrir jusqu'ici menant à une strate alchimique de notre énigme ne peut que nous inciter à ne pas négliger ce développement.


    Quant au 24 novembre, nous sommes au bout du bout, et la boucle nous semble bouclée en renouant avec la date de décès de René de Birague - né un 02 février !
    En clair : la localisation de la cache.
    Voir notre étude sur Les bergers d'arcadie de Nicolas Poussin ...entre autres.


    Voici selon nous le montage complexe, mais logique , ou nous mène l'abbé Boudet - au fil de son exposé dans le journal l'Eclair du 07 juin 1885.
    Nous verrons par la suite ( à lire à la suite donc en descendant la lecture ) que la préface de Pierre Plantard recèle d'autres surprises !




    en ce 9 janvier 2012, l'auteur alain C . . . . . h






    Nous l'avouerons au lecteur, à certains moments, dans ce travail de décryptage qui est le mien, peut survenir un problème. Celui-ci est d'autant plus aigu lorsque les conséquences, à savoir la perte d'informations précieuses, paraissent irréversibles.


    Petit exemple, dans ce qui précède, j'étais ma foi fort satisfait de cette découverte de l'auteur du Cochon d'or, Mr du Boisgobey ,d'autant plus quand la date de son décès, un 26 février, produisait quelques résultats significatifs en terme de concordance. Las ! Cet auteur est décédé en 1891 ! Donc, à moins que notre abbé Boudet n'ait été quelque peu clairvoyant, il ne pouvait en 1886, date d'édition de la Vraie Langue Celtique, exploiter également cette date de référence.


    C'était sans compter sur je ne sais quelle loi qui m'échappe, quand notre abbé prend comme référence bibliographique, et ce dès le début de  son essai, Joseph de Maistre ( entretiens de Saint Pétersbourg ) qui est également décédé un 26 février en 1821 !
    Voici qui rendait compatible avec nos recherches cette date du 26 février.
    Certains esprits chagrins pourraient tirer de cet exemple une conclusion malheureuse, en misant sur une probabilité aléatoire qui fait que.
    Ce serait sans compter sur des thématiques précises, rejoignant certains fondamentaux de l'énigme de Rennes-le-Château, et adossées sur du matériel provenant de diverses sources, dont la source originelle de l'époque Saunière - Boudet, ce serait faire fi du fait que, bien souvent, je ne fais que lire les chemins empruntés par ces concordances de dates,  ce serait désinvolte au regard du talent et du travail qu'il a fallu déployer pour mettre en place une telle mécanique, enfin ce serait mesquin de nier certaines évidences.
    Ce, d'autant plus quand je puis t'affirmer, lecteur, que je ne dis pas tout, que certaines informations sont tues, parce que trop directement liées à la destination géographique ( latitude et longitude ) ou me mènent certaines dates.


    Pour la longitude, tu l'auras sans doute deviné, nous sommes sur le Méridien à Rennes-les-Bains.


    Pour le reste...
    Sortons donc quelques instants de notre étude sur la préface de Pierre Plantard pour observer cette date du 26 février, tu comprendras pourquoi elle est si importante.


    26 février :
    1841 : L'eau jaillit au puits artésien de Grenelle à Paris creusé pendant six ans par Louis-Georges Mulot, sous la direction de François Arago.
    En 1786 naissance de François Arago mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.
    En 1786 naissance de Madame Saqui, acrobate et danseuse de corde française.
    En 1802, naissance de Victor Hugo.




    Nous arrêterons là, cela suffit à notre bonheur.
    Le fait d'aboutir sur une de nos entrées à un puits artésien ne peut que nous attirer lorsque nous évoquons la région de Rennes-les-Bains, ses nombreuses sources, et le réseau hydraulique qui parcourt son territoire.
    Ce, d'autant plus, quand le nom de François Arago, associé au Méridien de Paris, y est joint.


    Mme Saqui, danseuse de corde ! Ici, la correspondance avec notre énigme se fera via un des romans de Maurice Leblanc, "Dorothée danseuse de corde", que d'autres recherches ont déjà évoqué comme étant l'un de ceux, cryptés, en lien étroit avec Rennes-le-Château.


    Victor Hugo, présenté comme l'un des nautoniers du Prieuré de Sion, que nous avons trop brièvement évoqué plus avant.
    Le lecteur souhaitant approfondir cet aspect là serait sans doute bien inspiré de quérir certaines informations à Hauteville House, la maison que Victor Hugo occupa, lors de son exil à Guernesey.


    Nous reprenons notre étude de la préface sur un matériel connu : le Livre de pierre de l'abbé Boudet.
    Dieu sait si ce livre là, livre fermé, a contribué à échauffer les esprits, nourri les imaginations, désespéré par son hermétisme les chercheurs.
    Nous esquisserons une explication :
    Certains chercheurs ont avancé l'idée que cette inscription I.X.O.I.. se devait d'être lue comme dans un miroir, d'une part, et en inversant l'ordre de lecture, d'autre part. Ceci en référence avec l'essai de l'abbé Boudet, la Vraie Langue Celtique . Ces chercheurs nous indiquent donc que nous devons nous rendre à la page XI ( 11 ) correspondant donc au I.X - et à la page 310 ( nombre de pages de la Vraie Langue Celtique) correspondant à O.I.S...




     la page 11 recèle quelques surprises...


    Etant de nature affable nous allons donc nous rendre sur ces deux pages de la Vraie Langue Celtique.

    Erreur à corriger 
    Débutons par la page 210 :

    -- 210 --
    Reconnu chef  des Franks à l'âge de quinze ans,toujours

    accompagné de la victoire, il conquit presque toute la Gaule, fit

    de Paris la capitale du royaume et devint un des plus puissants princes

    de son temps, - load (lôd), charge, - to owe (ô)être

    obligé de, - wig (ouigue), chevelure. -

    Citons encore le nom de Clotaire Ier, dépeignant

    en deux mots saisissants l'horrible assassinat

    commis sur la personne de ses deux neveux, qu'il

    a poignardés froidement pour s'emparer des états

    de ces jeunes princes, - claw (clâu), griffe,serre, -

    to tear (tér), déchirer,

    mettre en piè-ces -



    . Il était bien juste que les Franks stigmatisassent

    cette action criminelle en comparant le meurtrier à

    un oiseau de proie, déchirant de ses serres aiguës une victime

    sans défense.  Ces interprétations persistantes des noms propres

    d'hommes et de tribus sont bien propres à faire connaître la langue

    parlée par tous ces enfants de Gomer, qui se taillaient

    ainsi à l'envi des royaumes dans l'empire romain. Les Wisigoths

    appartenaient aussi bien que les Franks à cette

    immense famille, et les appellations qu'ils composaient

    étaient prises dans le langage commun à

    ces peuples. Cette uniformité dans le langage

    nous autorise donc à penser, que les noms de

    Landock et de Landoïl ont pu être donnés par

    Les Wisigoths à leurs possessions du midi de la Gaule,"


    Comme le lecteur peut l'observer, nous sommes ici en présence d'un de ses développements pseudo sémantiques dont l'abbé Boudet a le secret. Un nom propre ressort de cette page, celui de Clotaire 1er, dynastie mérovingienne.
    C'est sur ce nom propre que nous allons travailler.
    Clotaire 1er qui serait décédé soit un 29 novembre, soit un 31 décembre de l'an de grâce 561.

    En 1799, un 31 décembre, décès de Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français. ( voir notre étude sur sa sépulture au Jardin des Plantes de Paris, et la présence d'une méridien sonore...qui se déclenchait à midi).
    Mais aussi, en 715, une certaine tradition note cette date du 31 décembre comme celle du dècès de Dagobert III, et l'avènement de Chilpéric II.


    En rapport à une énigme dont une part mythique - de notre point de vue - se décline sur la branche mérovingienne et Dagobert II, nous ne saurions ignorer cette correspondance là, le sens de lecture, ici la date de décès d'un roi mérovingien, et là, celle de Daubenton, et surtout la présence de ce méridien sonore, métaphore physique du Méridien de Paris, étant à considérer...


     Voici donc pour la page 210 -


    Concernant la page 11, nous voici embarrassé...
    Afin de comprendre le message qui y est dissimulé, il convient de bien lire ce qu'expose notre abbé et la cause de ce renvoi sur un extrait de journal :


    " Mais la partie la plus intéressante de
    " son étude était celle qui constatait l'identité
    " du Maori et de l'Anglais, en ne tenant pas
    " compte des mots Anglo-Maori, mots fabriqués
    " des deux langues, depuis la conquête du pays" par l'Angleterre. " (1).
    (1) The advocate, 5 sept. 1885, journal de Melbourne, Aus-
    tralie.


    Le choix d'un organe de presse - le journal de Melbourne - ne doit, comme d'habitude, rien au hasard.
    Ceci nous renvoie au début de la colonisation de l'Australie, et en particulier à la date d'un traité conclu entre un certain Mr John Batman ( pas la chauve souris  ! le réel John Batman ! ) et les autochtones du crû .
    Dans son roman " Les enfants du capitaine Grant " Jules Verne s'y réfère d'ailleurs :


    " Chacun, désireux de s’instruire sur les singularités du continent australien, interrogea avidement le géographe. Paganel ne se fit pas prier, et décrivit cette province victorienne, qui fut nommée l’Australie-Heureuse.
    «Fausse qualification! dit-il. On eût mieux fait de l’appeler l’Australie riche, car il en est des pays comme des individus: la richesse ne fait pas le bonheur. L’Australie, grâce à ses mines d’or, a été livrée à la bande dévastatrice et féroce des aventuriers. Vous verrez cela quand nous traverserons les terrains aurifères.
    – La colonie de Victoria n’a-t-elle pas une origine assez récente? demanda lady Glenarvan.
    – Oui, madame, elle ne compte encore que trente ans d’existence. Ce fut le 6 juin 1835, un mardi…
    – À sept heures un quart du soir, ajouta le major, qui aimait à chicaner Paganel sur la précision de ses dates.
    – Non, à sept heures dix minutes, reprit sérieusement le géographe, que Batman et Falckner fondèrent un établissement à Port-Philippe, sur cette baie où s’étend aujourd’hui la grande ville de Melbourne. Pendant quinze ans, la colonie fit partie de la Nouvelle Galles du sud, et releva de Sydney, sa capitale. Mais, en 1851, elle fut déclarée indépendante et prit le nom de Victoria."

    Or, nous avons déjà amplement évoqué la date du 06 juin précédemment, nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers nos écrits antérieurs. 

    Voici donc un ensemble cohérent sur ce livre de pierre de l'abbé Boudet, et de ce que nous pouvons en dire au jour d'aujourd'hui...

    10 janvier 2012 - le même