mercredi 25 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD IV

Comme déjà annoncé nous ne prétendons pas présenter au lecteur une étude complète de cette préface, un certain nombre d'éléments demeurant hermétiques, a contrario nous allons proposer une lecture des plus intéressantes concernant certains points.

Nous reviendrons pour débuter sur la page 11 de la Vraie Langue Celtique, en complément des messages que nous avions restitué précédemment.

Pour mieux suivre nous proposons de nouveau le lien vers cet essai :

http://jf.furlan.free.fr/

Comme le lecteur peut le lire, l'abbé Boudet inclut le mot " bruyère " au sein de cette page.
Ceci est un des marqueurs que nous avions déjà repéré, donc nous nous dirigerons vers le calendrier républicain - jour de la bruyère  le 12 décembre - il est important de souligner que la page 10 qui débute l'exposé de l'abbé Boudet contient le mot " maori " .
Nous allons trouver pour ce jour un écho vis à vis de la méthode de cryptage à l'aide des calendriers :




  • 1582 : L'année n'a pas eu en France de 12 décembre. Du fait de l'adoption du calendrier grégorie par ce pays, le lendemain du dimanche 9 décembre a été le lundi 20 décembre.








  • Par ailleurs, le 12 décembre nous allons découvrir en correspondance Abel Janszoon Tasman :




  • 1642 : Découverte de la Nouvelle-Zélande par le navigateur hollandais Abel Tasman.







  • " Passé la pointe nord de l'île méridionale, il jeta l'ancre dans une baie, où lors de la seule rencontre qu'ils eurent avec les Māori, quatre de ses hommes furent tués. Il appela l'endroit Moordenaarsbaai (en français : baie des meurtriers ou baie des Assassins) (c'est l'actuelle Golden Bay) et poursuivit sa route vers le nord, mais manqua le détroit de Cook, qui sépare l'île septentrionale de l'île méridionale, et en conclut que la Nouvelle-Zélande ne devait vraisemblablement former qu'une seule masse de terre. Au cours du voyage de retour vers Batavia, il découvrit encore l'île de Tonga "

    Cet explorateur est décédé le 10 octobre 1659.
    Or le 10 octobre correspond à la célébration de Loth



  • Loth, personnage biblique de l'Ancien Testament, fils d'Harânet neveu d'Abraham.







  • Comme le lecteur peut le vérifier, si nous recherchons le nom Loth dans la Vraie Langue Celtique, nous verrons qu'il apparaît 4 fois orthographié Lot ( sans le h ) et une seule fois orthographié Loth ( avec le h ).
    Il conviendra de quérir notre information sur la page ou ce nom Loth apparaît - page 57.
    Nous pouvons observer une référence bibliographique ( Genèse c.XII 1-4 ).

    Gn 12:1-Yahvé dit à Abram : Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai.
    Gn 12:2-Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom; sois une bénédiction !
    Gn 12:3-Je bénirai ceux qui te béniront, je réprouverai ceux qui te maudiront. Par toi se béniront tous les clans de la terre.
    Gn 12:4-Abram partit, comme lui avait dit Yahvé, et Loth partit avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu'il quitta Harân.
    Gn 12:5-Abram prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tout l'avoir qu'ils avaient amassé et le personnel qu'ils avaient acquis à Harân; ils se mirent en route pour le pays de Canaan et ils y arrivèrent.
    Gn 12:6-Abram traversa le pays jusqu'au lieu saint de Sichem, au Chêne de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.

    Voci le résultat vers lequel l'abbé Boudet voulait nous mener, au lecteur qui serait chagriné de lire que nous poursuivons notre lecture de cet extrait de la Genèse jusqu'au verset 6, nous répondrons que tout de même l'abbé Boudet s'il dissimule des informations ne peut décemment pas faciliter le travail de l'amateur, qu'une réelle initiation doit être suivie afin de bien cerner l'ensemble du message.

    Le lecteur assidu aura, nous l'espérons, remarquer que de nouveau, nous parvenons à la ville de Sichem, ou Naplouse, que nous avions déjà relevé dans nos travaux, pour la présence du Puits de Jacob en son sein.

    Sur ce puits de Jacob, nous complèterons notre étude par ce lien fort intéressant :

    http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2001/arc_010921.htm

    Ainsi que nous pouvons nous en apercevoir, nous connectons avec un indice fondateur de l'énigme de Rennes-le-Château, qui est une date , celle du 17 janvier à laquelle nous parvenons avec :

    " Vers 380, une petite église en forme de croix grecque, construite par l'empereur Théodose, abrite le puits qui occupe la croisée de ses quatre branches ... "
    Il s'agit ici de Theodose 1er :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odose_Ier

    Fêté comme il se doit le 17 janvier...
    D'autres éléments concernant cet exposé sur le Puits de Jacob sont à considérer, entre autres, la fondation de cette première église, en forme de croix grecque...
    Par ailleurs cette idée de puits dont nous relevions la récurrence précédemment ne peut que nous inspirer une saine méditation.
    A sichem ainsi que nous le lisons dans cet extrait de la Genèse est associé le chêne de Moré ou de Manbré - et puisque nous sommes dans une mécanique constante tant que nous n'avons pas épuisé les correspondances, le jour du chêne dans le calendrier républicain est le 21 avril :

     - naissance de Jean Racine.

     - 753 av. J.-C. : Date légendaire de la fondation de Rome par Romulus. Les jeux séculaires(en latin LUDI SAECULARES) fêtaient à Rome l’ouverture de chaque centenaire, le 21 avril, jour anniversaire de cette fondation. ( voir ab urbe condita )

    Pour clore notre exposé du jour, nous allons démontrer une fois encore que Pierre Plantard avait connaissance de la méthode des calendriers, et nous le signale dans sa préface :


    "Aux 20 lettres de Ia devise on a ajouté 2 lettres pour obtenir le nombre 22 du tarot, celui qui forme "I’ éclair" Ies lettres ajoutées sont les 13 et 14, donc 1314. Cette date est celle de la disparition de l’ordre du Temple dont 11 l’étendard Beau-Céan était noir et blanc. Or, le diable fixe de ses yeux de verre l’échiquier formé par le sol noire et blanc. Là encore l’abbé Boudet redonne l’illustration de son livre où il insiste sur le Blanc et le Noir, depuis la citation de Blanchefort "cette roche blanche qui frappe les yeux, tout d’abord, est suivie d’une assise de rochers noirâtres, s’étendant jusqu’à Roko Negro" (page 231), jusqu’au jour et à Ia nuit."

                        Ainsi que Pierre Plantard l'écrit il est question de dates à prendre en considération, ceci est un indice pour le chercheur à travailler selon cette méthode. Mais, fidèle à lui-même, Pierre Plantard s'il indique la méthode, mystifie le lecteur. L'année 1314 est en effet celle de la disparition de l'ordre du Temple. Mais le message est ailleurs, à savoir dans l'indication ( page 231 ) qui se doit d'être comprise comme le 23 1 soit 23 janvier !
                         
                        FONDATION DE L'ORDRE DU TEMPLE.
    C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (en latin : pauperes commilitones Christi Templique Solomonici), qui avait pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem.

    Naplouse qui nous mène de nouveau au puits de Jacob...
    Quant au 23 janvier :





  • 1389 : Gilles du Tremblay, sieur du Gaillon, rend son aveu devant les religieux de la Trappe pour son fief du Chesnay sis en la dépendance de leur domaine.







  • Gaillon dont les aficionados de l'énigme ne peuvent ignorer le lien étroit entretenu avec notre mystère, et dont nous avons pour notre part souligné la correspondance avec l'église Saint-Roch de Paris, l'hôtel de Gaillon ayant précédemment occupé le site de cette église :

    Origines de la Rue Saint-Roch. – Elle a été percée avant la fin du XVe siècle, sous la dénomination de Michel-Regnaut. On l'a dite ruelle Gaillon une vingtaine d'années après, à cause de l'hôtel Gaillon, dont l'église Saint-Roch tient la place.

    Pour conclure, la page 231 à laquelle il est fait référence ne doit rien non plus au hasard, étant une des pages ou le mot brebis apparaît, ainsi que nous le spécifions auparavant.

    Voici donc révélées certaines informations dissimulées dans la préface de Pierre Plantard.

    En ce 25 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h - à suivre ci-dessous

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