vendredi 3 février 2012

LA PREFACE PIERRE PLANTARD VI

DE LA COMTESSE DE CAGLIOSTRO A LA PIERRE ALCOR.


Nous étudierons aujourd'hui les liens pouvant se tisser entre d'une part la préface de Pierre Plantard à la Vraie Langue Celtique et le roman  de Maurice Leblanc dans une des aventures de son héros fétiche, initié au grand secret : La comtesse de Cagliostro.


Pierre Plantard s'y réfère très clairement dans sa préface en y incluant le maître-mot de cette aventure lupinesque la pierre Alcor, dénommée ainsi d'après la célèbre formule latine :
Ad Lapidem Currebat Olim Regina (la reine courait autrefois vers la pierre). Il nous paraît utile pour une bonne compréhension de ce qui va suivre de situer l'action du roman et ses principaux référents :


http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Comtesse_de_Cagliostro


Fidèle à notre démarche, nous observerons tout d'abord si les protagonistes historiques et les dates leur correspondant peuvent nous apporter quelque éclaircissement.
Joséphine Pelligrini-Balsamo née le 29 juillet 1788 -
En correspondance sur cette date du 29 juillet :
a ) Naissance de Fabre d'Eglantines - inventeur du calendrier républicain.
b ) sainte Marie de Bethanie fêtée le 4 juin par les orthodoxes.
c ) sainte Marthe de Bethanie
d ) saint Lazare de Bethanie


Joseph Balsamo décédé le 26 aout 1795
En correspondance sur cette date du 26 aout :
a ) sainte Mariam équivalent  arabe de Myriam, donc Marie de Nazareth.
b ) 26 aout 1728 naissance de Jean-Henri Lambert - Pour celles et ceux ayant quelque connaissance avec la cartographie , il est connu pour être l'inventeur de plusieurs systèmes de projection cartographique, dont la fameuse projection Lambert. Que ce nom soit associé à notre énigme de Rennes-le-Château ou la cartographie joue un si grand rôle ne doit rien au hasard.


Joséphine de la Pagerie dite Joséphine de Beauharnais - 1ere épouse de Napoléon 1er.
Décédée le 29 mai 1814
En correspondance sur cette date du 29 mai :
Naissance en 1716 de Louis Jean-Marie Daubenton ( voir sa tombe au jardin des Plantes et la présence du méridien sonore que nous avions déjà signalé ).


Voici pour les correspondances de dates, qui, chacune dans leur registre, entretient quelque lien avec notre énigme ( saint et sainte - Bethanie - Cartographie - Méridien)


Nous déclinons maintenant à partir de Joseph Balsamo et son lien avec l'affaire du Collier de la Reine, qui impliqua également le Cardinal de Rohan né le 25 septembre 1734, et compromit la réputation de la Reine Marie-Antoinette en 1785.
En correspondance sur cette date du 25 septembre :


- 25 septembre 1777 date de décès de Jean-Henri Lambert que nous venons d'évoquer par rapport à sa date de naissance.


L'affaire du Collier de la Reine -une date-clef  lui est associée le 1er févier 1785 , journée durant laquelle le Cardinal de Rohan va signer les 4 traites de 400 000 livres.


A cette date du 1er février que nous avons déjà signalé dans nos précédents travaux nous aurons en correspondance :
-fête celtique d'Imbolc fêtée aussi le 2 février ( voir chapitre Parenthèse enchantée ).
-naissance en 1462 de Jean Trithème :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Trithemius


Dans une énigme ou la cryptographie et autres procédés d'occultation sont si prégnants, nous ne pouvions faire l'économie de ce lien - fort heureusement Maurice Leblanc y pourvoie, de mêmes que pour les autres correspondances de dates qui ont déterminé et guidé son choix.


Mais comme nous allons l'observer maintenant, le roman de Maurice Leblanc, la Comtesse de Cagliostro, détient encore d'autres clefs, encore plus  signifiantes et significatives, traduisant bien une volonté de dire , et de mon point de vue, qui, je le souhaite, sera partagé par le lecteur, mais je ne conçois pas comment il pourrait en être autrement, de dire l'essentiel.


Souvenons-nous que dans la Comtesse de Cagliostro sont exposées quatre énigmes, dont celle-ci :


In robore fortuna [la fortune est au cœur du chêne]-


Et que la formule qui est le pivot du roman s'articule autour de la pierre ALCOR.


Or, et ceci sans doute ( outre le lien avec l'étoile de la Grande Ourse ) explique la présence de cet élément ALCOR, d'une part par Maurice Leblanc, d'autre part par Pierre Plantard, plus tardivement, s'il nous vient l'idée d'anagrammer ALCOR, nous aboutissons à CORAL, qui, en occitan a une signification précise :


 "Le nom est porté dans les Landes et les départements voisins (32, 33). Il désigne celui qui habite un lieu-dit (le) Courau, nom de plusieurs hameaux des Landes et de la Gironde. Sens probable : lieu marqué par la présence d'un chêne remarquable (les mots "coral", "corau" sont attestés avec le sens de "coeur de chêne", puis "chêne")."


La fortune est dans le chêne = la fortune est dans le coeur du chêne !

Confirmation sur ce lien :


http://ducange.enc.sorbonne.fr/CORALLUS


Nous aurions ainsi une double entrée sur le chêne, suivant notre logique nous allons nous diriger vers le jour du chêne dans le calendrier républicain qui est le 21 avril, et ici nous renouons avec des données connues et dont nous avons déjà fait part.
Et si la fortune est au coeur du chêne, les entrées correspondant à ce jour sont à observer avec la plus grande attention.
L'une des correspondances avec le 21 avril étant en rapport avec la date de décès de Jean Racine.
Ici, nous devons au lecteur d'apporter un complément vis à vis de ce que nous écrivions à l'époque.


Un élément nous avait jusqu'alors échappé, captivé que nous étions par la redondance sur Pierre Corneille, nous pensions que les entrées de dates produites avec Jean Racine comme résultat était en lien avec son confrère.
C'était faire fi du génie à l'oeuvre et l'impasse sur d'autres entrées non moins remarquables !
Il est utile ici de nous déplacer vers la rue parisienne dont un immeuble accueillit les derniers instants du dramaturge.

extrait du site http://protestantsdanslaville.org :

la rue Visconti


Un des avantages de la rue qui a pu attirer les protestants est la double juridiction dont elle bénéficiait. En effet, la parcelle du petit Pré-aux-Clercs appartenait à l'Université et s'étendait sur la moitié ouest du terrain allant de la rue Jacob à la Seine et de la rue de Seine à la rue Bonaparte. A l'est, 7 maisons relevaient de l'Abbaye. Les protestants firent communiquer leurs demeures par des ouvertures secrètes, de telle sorte qu'il était possible de passer d'une juridiction à l'autre sans être aperçu de la rue.
La double juridiction de la rue n'était pas le seul attrait du quartier. A l'époque, les constructions n'étaient pas nombreuses, et celles qui y étaient bâties, maisons de campagne ou tuileries rustiques, n'empêchaient pas « la vue de s'y reposer sur la verdure des champs et des pâturages qui s'étendaient au loin le long de la rivière ». On n'y entendait pas ce murmure fatigant de la foule affairée, se pressant dans les rues étroites de l'intérieur de Paris, et l'attention n'y était pas distraite par les cris de toute sorte dont retentissaient les quartiers industrieux.

En effet il sera utile de se remémorer le stratagème utilisé par Maurice Leblanc dans la Comtesse de Cagliostro en rapport avec la pierre ALCOR  :

La piste des sept abbayes du pays de Caux reliées entre elles dessinerait la Grande Ourse et permet de retrouver l'étoile d'Alcor.


Sept abbayes d'un côté, sept maisons relevant de l'autorité de l'Abbaye de Saint-Germain des Prés de l'autre.
En terme de parallèle la chose est remarquable.


Maintenant que nous avons identifié cette rue, la raison impose d'observer quels habitants remarquables y ont habité.
Nous avons déjà évoqué Jean Racine.

Nous remarquons la présence d'Eugène Delacroix au n° 19.
Au n° 16 Adrienne Lecouvreur tenait salon.
Et si d'aventure, nous prenait l'envie de quérir des correspondances en terme de dates :

Adrienne Lecouvreur - née le 5 avril 1692 -
Dates en correspondances :
a ) 5 avril 1532 naissance de  Blaise de Vigenère -cryptographe - alchimiste dont le chiffre - le carré de Vigenère  fut utilisé pour décrypter un des documents liés à notre énigme de Rennes-le-Château.
b ) 5 avril 1794 - date de décès de Fabre d'Eglantines ( seconde entrée  )


Adrienne Lecouvreur décès le 20 mars 1730.
Date en correspondance :
20 mars 1727 - décès d'Isaac Newton ( présenté comme l'un des Nautoniers du Prieuré de Sion.)


Nous observons que cette dame recevait d'illustres invités :
Maurice de Saxe - né le 28 octobre 1696
Dates en correspondance :
28 octobre 312 - Victoire de Constantin 1er au pont de Vilnius - IN HOC SIGNO VINCES ! (formule liée à l'énigme de Rennes le Château )
28 octobre 1883 décès de Henri de Bonnechose ( homme d'église lié à l'énigme de Rennes le Château )  
Le 28 octobre est fêté un saint Arsène
Saint Arsène de Pecs En Serbie (+ 1266)

Voltaire -décédé le 30 mai 1778
Date en correspondance :
- naissance le 30 mai 1800 de Henri de Bonnechose.

Joseph Gaspard Dubois Fontanelle décédé le 15 février 1812
Date en correspondance - Eglise orthodoxe - fête de la Chandeleur correspond au 02 février en Occident ( sur ce sujet voir notre étude sur les Bergers d'Arcadie ).


Voici un premier exposé clinique de ce nouveau point d'entrée qu'est la rue Visconti.
Au lecteur non averti, il me paraît indispensable de préciser de nouveau quel est le cheminement de ma pensée relativement à notre énigme -
Pour faire simple, toutes ces correspondances ou effet miroir doivent être lues dans le sens qui est celui-ci : des évènements liés à des dates, comme par exemple la Croix de Constantin dont nous allons retrouver la présence dans l'église de Rennes le Château , ou des personnalités auxquelles nous nous référons pour les actes marquants de leur existence ( naissance, décès, évènements remarquables ) n'existent et ne sont là et n'ont été exploitées que dans un unique but : définir un lieu , en longitude et en latitude .
En clair , si les "chercheurs " n'ont pas encore compris, nous sommes dans un jeu de pistes !

Si nous évoluons beaucoup en territoire parisien c'est parce que celui-ci a été utilisé, et sans doute ne connaissons-nous qu'une partie d'un plan certainement plus vaste, afin de modéliser ce qui est dans le Razès, entre autre sur le territoire de Rennes-les-Bains. 
Ainsi nous avons déjà précisé que l'église Saint-Roch de Paris, ainsi que l'entrée des catacombes, présentaient la même longitude qu'un site de référence qui est sur le territoire de Rennes-les-Bains ( quand je dis la même c'est la même ).
Ce site de référence étant le point de départ et non d'arrivée....
Je n'expose  et n'exposerais ici que ce qui concerne la longitude.
Nous poursuivrons dans les jours prochains notre étude de la rue Visconti - d'autres surprises nous attendent - et nous établirons certains liens avec ce que dit Pierre Plantard dans sa Préface.

Certains pas tous - car tout est dit dans sa préface  - et je peux vous assurer que c'est du grand art, que l'on apprécie ou non le personnage...


En ce 03 février 2012 - retard d'un jour sur la date du 02 - l'auteur alain C . . . . . h























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