samedi 31 mars 2012

DEEP IMPACT : LA VERITE EST AILLEURS...

IL me plaît assez, en tant qu'auteur , de susciter chez le lecteur l'interrogation.
Celle-ci pouvant être résumée, pour ce qui concerne notre intervention présente , par ces mots : mais ou veut-il nous mener ?
Tout d'abord, ce n'est pas moi qui mène ou qui conduit, je ne me fais ici que le messager des indices qui ont été semés par d'autres, et pour ce qui nous occupe : Maurice Leblanc.
Nous avons vu pu observer que, sans doute, le sujet thématique lié aux comètes tel qu'il apparaît dans la lecture des dates en correspondances, menait en droite ligne à saint Malachie.
Très logiquement, et dans le respect de notre principe , nous sommes allés lire ce qui pouvait faire signe sur la date du jour de fête de ce saint.
Nous sommes le 02 novembre.
Cette date va ouvrir une perspective intéressante, O combien , puisque nous allons déplacer ou dépayser le jeu de pistes.
Plus clairement, rejoindre une suite d'indices qui sont présents et doivent être traduits selon le registre de la transposition : nous parlons d'un lieu mais celui-ci se doit d'être retranscrit ailleurs...
Il m'est difficile d'être plus clair, et je m'abstiendrais sur certains aspects dont je vais vais vous entretenir de préciser ma pensée.
Que celui qui sait lire comprenne.


Le 02 novembre ( la saint Malachie ) - et le montage qui menait à cette date - est en lien avec :
Extrait site -

" « Savoir vous faisons que notre amé et féal chambellan Loys seigneur de Graville nous a aujourdhuy [2 novembre 1482] fait en noz mains les foy et hommaige que tenu nous estoit… item, du chastel terre et seigneurie de Marcoussis, Villiers, Vallaron, la Ronce , Nozay, La Ville-du -Boys, Boissy, Eglis, Broullet, de l'ostel, seigneurie et appartenances de Chetonsville…  »


Nous voici donc à Marcoussis, ville qui n'est pas étrangère à notre énigme puisque le couvent des Célestins sis en cette cité est connu pour avoir abrité le tableau du sacre de Célestin V ( un des trois tableaux que Bérenger Saunière rapporta de sa visite à Paris sous forme de reproduction ).
Le lien vers Marcoussis nous était d'ailleurs déjà présenté par maurice Leblanc sur la date du 14 décembre - date de décès de Conrad Malte-Brun - voir référence bibliographique de Boudet dans la Vraie Langue celtique - puisque le fils de Conrad vécut à Marcoussis:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Adolphe_Malte-Brun

Le site qui suit résume assez bien  l' épisode du tableau quand bien même nous nous devons de demeurer prudent sur la superposition qui est exposée ( quoique...)

http://t3m.voila.net/tab_anonyme_celestin_v.htm

Dans une période plus récente, quasi contemporaine, nous nous devons de signaler au lecteur que Philippe de Cherisey nous dirigeait également vers cette date du 02 novembre -
Ainsi que le démontre ce lien, dont le lecteur pourra apprécier toute la proximité avec notre thèse selon laquelle les dates du ou des calendriers sont, vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château, si ce n'est le seul et unique moyen de communication d'informations cachées, en tout cas le plus clair et objectif, puisqu'ici il est question d'un calendrier inventé : le calendrier pataphysique.

http://www.societe-perillos.com/cherisey_aa_1.html

Demeurons donc sur cette date du 02 novembre, cette fois telle que peut l'exploiter Philippe de Cherisey.
S'il paraît probable qu'il y ait associé le résultat dont nous faisons part sur le tableau de Celestin V, sans doute a-t-il voulu alimenter, en apportant sa touche personnelle, ce jeu d'indices.
C'est ce que nous allons démontrer.


Dans l'histoire moderne de l'Etat d'Israel, une date est en quelque sorte fondatrice : celle de la Déclaration Balfour, du nom de son auteur : Lord Balfour- cette date est celle du 02 novembre 1917.
En conversion de calendrier - une date grégorien vers calendrier juif - celle-ci produit le 17 du mois de Heshvan.
Le 17 Heshvan est, dans la tradition juive, le premier jour du déluge.
En la ville de Marcoussis, très curieusement, se trouve de nos jours une ferme occupant ce qui était autrefois une commanderie Hospitalière, dite du Déluge !


http://vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr/Chroniques/Deluge.htm


Par ailleurs, pour appuyer ce propos, il nous sera nécessaire de renvoyer le lecteur vers un signe qui nous était adressé sur une date liée à Isaac Newton -présenté comme Nautonier du Prieuré de Sion - le 31 mars pour être précis.
Or au 31 mars nous trouverons en effet miroir :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Bayley_Balfour


Il y a ici un effet sur l'homonymie jouant sur le patronyme.
Notre botaniste écossais fut à l'origine du nom de baptême d'une variété de fleur : la balsamine Balfour.
Il sera intéressant de noter que dans le calendrier républicain, le jour de la balsamine est le 27 septembre - jour sur lequel nous aboutirons à deux " entrées " dont nous avons déjà fait part : Bossuet - et Vincent de Paul.
Ce montage peut paraître complexe, il l'est , mais rien, ici n n'est dû à un quelconque hasard.
Tout se justifie par la géographie.

Le couvent des Célestins était situé rue Gambetta à Marcoussis.
Or, si nous regardons sur Google Earth, nous pourrons observer que la latitude de cette rue  va correspondre en nous dirigeant vers la longitude 2° 11 ' 17 ( soit 02 novembre 1917 - 1917 étant réduit à 17 ) à un point qui se trouve à quelques dizaines de mètres d'une ferme - celle du Déluge !
Ici, que le chercheur infatigable, et obsédé par l'idée d'aller creuser des trous ne se méprenne pas :
nous évoquons une transposition géographique.
Et donc s'il faut creuser quelque chose, c'est la question...

Ici, je me tais.


Et revenons vers Maurice Leblanc, et sa nouvelle " la dame blonde " .
Le lecteur curieux pourra s'il le désire s'apercevoir en lisant cette nouvelle, que, pour les besoins de l'intrigue qui y est exposée, ou bien plutôt pour les besoins de la cause, Maurice Leblanc va multiplier les noms de rues parisiennes, la plupart étant rattachées à un personnage historique : habile manière de disséminer des indices pour qui connaît le principe des concordances de calendrier.

Ainsi de la rue Pergolèse, du nom de Jean-Baptiste Pergolèse.
 Pergolèse né un le 04 janvier 1710 -
Sur cette date du 04 janvier nous allons retrouver Isaac Newton.
Mais encore Vivant Denon - Egyptologue de son état - le concernant nous intégrons ce lien en forme de clin d'oeil :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Vivant_Denon.jpg

Pergolèse décède le 17 mars 1852 -
Sur cette date du 17 mars Annibale  De Gasparis : découverte de l'astéroïde Psyché.
Bien évidemment concernant cette correspondance-ci, il nous sera nécessaire d'établir le rapport avec la mythologie -
Psyché est un personnage mythologique qui apparaît dans le roman d'Apulée Les Métamorphoses, épisode probablement inspiré d'un original grec. Personnification de l'âme, elle est représentée sous sa forme d'humaine cherchant à retrouver l'amour d'Eros, ou alors sous sa forme de déesse, avec des ailes de papillon, l'allégorie de l'âme.
Vis vis d'une énigme qui convoque une autre figure mythologique - Isis -( cf L'opuscule Le Serpent Rouge -
La chapelle des Anges de saint Sulpice qui aurait été établie sur un ancien lieu de culte à la déesse Isis ) nous ne pouvions éviter d'en faire état au lecteur :

http://books.google.fr/books?id=AtQUAAAAIAAJ&pg=PA104&lpg=PA104&dq=psych%C3%A9+et+isis&source=bl&ots=FKoaaRrjFE&sig=h2vFcmEt0wxFPP0VTC5PPDtGpoU&hl=fr&sa=X&ei=FB53T56MDsSphAehubGoDQ&ved=0CEcQ6AEwBTgK#v=onepage&q=psych%C3%A9%20et%20isis&f=false

Nonobstant ces renvois mythologiques,il  nous apparaît que cet emploi de Psyché aurait pour autre fonction 
de diriger nos regards vers d'autres éléments - et ici nous sommes dans le registre opérationnel :


- Le mariage de Psyché et de l'Amour est une oeuvre du peintre françois Boucher ( voir nos études précédentes pour ce nom )


- Mais surtout :

http://sitelully.free.fr/psyche71.htm

Nous espérons que le lecteur aura de lui-même eu son regard accroché, voire capté, par la date de création de cet opéra ballet : le 17 janvier 1671... Date mythique du 17 janvier qui s'invite d'elle-même, comme encore un clin d'oeil de l'Initié - ici Maurice Leblanc...

Quant au lieu de cette première représentation de Psyché, nous ne saurions trop recommander au lecteur d'observer la longitude de cette Salle des Machines ou Théâtre des Tuileries, en se remémorant les deux points que nous avions déjà identifiés -et qui avait pour longitude 2° 19' 57'' Est....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salle_des_Machines


Nous pensons que le lecteur a son compte pour aujourd'hui, aussi poursuivrons-nous cet examen attentif, toujours à partir des éléments contenus dans la nouvelle " la dame blonde " qui si elle est une oeuvre de jeunesse est un des plus riches matériels qu'il m'ait été donné d'investiguer.

Je concluerais en stipulant ceci: ainsi que dans toute matière de l'écrit en rapport avec notre énigme , une part d'invisible y est incorporée - cette part recoupe d'autres dont je n'ai jamais fait état - en clair pour qui cherche le lieu : ici tout est dit.


En ce 31 mars 2012 - l'auteur alain C . . . . . h


A suivre...

lundi 26 mars 2012

DEEP IMPACT ?

Que le lecteur se rassure !
Je n'ai pas succombé, quoique que les temps que nous vivons ne soient pour l'heure à désespérer du genre humain, aux sirènes apocalyptiques.
Je ne titre la présente intervention que pour la thématique qui va y être exposée, ou il sera question de comètes.
Précédemment, après avoir investigué une des deux nouvelles de Maurice Leblanc composant ""Arsène Lupin contre herlock Sholmes"- la lampe juive - nous exposions ce que, de notre point de vue, l'auteur avait pu y dissimuler de messages à destination du chercheur.


Bien évidemment, notre curiosité nous a mener à voir si la première nouvelle ayant pour titre " La dame blonde " pouvait elle aussi se prêter au jeu des indices.
Ecrit et publié en 1906-1907 - 1ere édition en 1908 - 2ème édition remaniée en 1914
( au demeurant il serait utile de comparer les deux éditions - aussi si un lecteur peut me venir en aide merci de m'écrire : alain.clement19@yahoo.fr - merci d'avance )

Notre voeu caché fut exaucé, O combien.

Le mieux est de rendre compte au lecteur. 
Comme à l'accoutumée, le procédé utilisé s'opèrera via les correspondances de dates.
Dès la première ligne de cette intrigue policière, Maurice Leblanc fait signe :
" Le 8 décembre de l’an dernier, M. Gerbois, professeur de mathématiques au lycée de Versailles, dénicha, dans le fouillis d’un marchand de bric-à-brac, un petit secrétaire en acajou qui lui plut par la multiplicité de ses tiroirs. "


Le 8 décembre 1709 est la date de décès de Thomas Corneille.
Thomas Corneille dont nous avons relevé la trace ailleurs dans nos précédentes études.
Mais aussi, et ce qui m'avait jusqu'alors échappé , le 8 décembre 1677 est la date de décès d'un des acteurs de premier plan de l'énigme de Rennes-le-Château, Nicolas Pavillon, évêque d'Alet-les-Bains et décédé en ce village.
Voici qui pourrait expliquer pourquoi plusieurs correspondances menaient à Thomas Corneille.
Mais les choses ne sont pas si simples, et nous ne pouvons faire l'économie du fait que Thomas Corneille fut l'ami de Nicolas Poussin, qu'il décéda de plus aux Andelys, là même ou un monument au célèbre peintre fut inauguré à la date d'un 06 juin :


http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=27016_1

" La dame blonde  " s'annone donc sous les meilleurs augures.
L'intentionnalité va se préciser à un moment de l'intrigue.
 Extrait chapitre III :

" – Il suffisait de savoir réfléchir, et si peu le savent ! Mais maintenant que le champ des suppositions est plus étroit et que le terrain est déblayé…
– Eh bien maintenant, je n’ai plus qu’à découvrir pourquoi les trois aventures se sont dénouées au 25 de la rue Clapeyron, au 134 de l’avenue Henri-Martin et entre les murs du château de Crozon. Toute l’affaire est là. Le reste n’est que balivernes et charade pour enfant. N’est-ce pas votre avis ?
– C’est mon avis.
– En ce cas, Monsieur Lupin, ai-je tort de répéter que dans dix jours ma besogne sera achevée ? "


C'est écrit dans le texte : le dénouement de l'intrigue devra s'effectuer en tenant compte de ces trois lieux, et ma foi, une fois la grille de lecture connue - à savoir en l'occurence observer les correspondances de dates en lien avec deux personnalités et une en rapport avec la presqu'ïle de Crozon, si ce n'est pas pour autant un jeu d'enfants, la tâche st tout de même accessible.


rue CLAPEYRON Emile - ingénieur et physicien français
Naissance 26 février 1799
En correspondance :
Naissance de
François Arago - rapport au Méridien de Paris.
Mme Saqui danseuse de corde ( voir roman de Maurice Leblanc " Dorothée danseuse de corde " )


Décès de :
Joseph de Maistre ( voir référence bibliographique dans la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet))


Décès 28 janvier 1864
En correspondance :

Naissance de Johannes Hevelius - Astronome
Il a découvert quatre comètes en 1652,1661, 1672 et 1677 (celle de 1661 est probablement la même que la comète 153P/Ikeya-Zhang) et a suggéré la révolution de tels corps dans des trajectoires paraboliques autour du Soleil.


 Pierre de Montaigu - 15 ème Grand Maître de l'ordre du Temple entre 1219 et le 28 janvier 1232.


HENRI MARTIN - Historien - signe particulier a écrit une histoire de Jeanne d'Arc -
Naissance 20 février 1810


En correspondance :
Décès le 20 février 1771 de jean-jacques Dortous de Mairan - astronome - géophysicien -
" Lorsqu’il voulut déterminer la longueur du pendule à secondes, il se servit d’une toise en fer, vérifiée avec les précautions les plus minutieuses et employée ensuite comme étalon pour la mesure du méridien construit aux États Romains. ", en 1731 découverte d'une étoile près de la nébuleuse d'Orion.
Le 20 février est aussi fêté un saint Corneille.


Décès 14 décembre 1883 :
Jour de l'oseille dans le calendrier républicain.
En correspondance :
- 1503 - Nostradamus - présente comme nautonier du Prieuré de Sion.
- Tycho Brahé - astronome - observateur de la grande comète de de 1577.


Décès de Conrad Malte-Brun - géographe - ( voir référence bibliographique dans la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet )


Voici pour les deux personnalités correspondants aux deux noms d'artères parisiennes.
Le château de Crozon en tant qu'indice est d'un abord moins facile.
Nous pourrions dire qu'ici Maurice Leblanc fausse un peu la donne, puisqu'en définitive, ainsi que nous allons le prouver, il est question du château de Dinan, situé sur la presqu'ïle de Crozon :


http://www.green-club.fr/bretagne/patrimoine-naturel/la-presquile-de-crozon.html

Château de la Reine Anne

Château (15e siècle ; 17e siècle)
Château (cad. AR 247) : classement par arrêté du 12 juillet 1886
Ancienne prison.
Il convient ici de quérir l'information liée à Anne de Bretagne.
Naissance le 25 janvier 1477
En correspondance :
- naissance de Joseph-Louis Lagrange - lien avec le Méridien de Paris.
Décès le 09 janvier 1514 :
 En correspondance :
- 1431 - Début du procès de Jeanne d'Arc
-1144 - Bulle Milites Templi du pape Celestin II -
" Milites Templi (expression latine signifiant Soldats du Temple) est une bulle papale qui commande au clergé de protéger et soutenir les Chevaliers du Temple, mais aussi aux fidèles de contribuer à leur cause, notamment dans ce dernier cas en accordant des indulgences aux bienfaiteurs de l'ordre.
Cette bulle papale leur permet également de célébrer l'office divin dans les régions soumises à l'interdit quand les collecteurs étaient présents. " 



Naissance en 1590 de simon Vouet  ( voir précédente intervention )
Décès de Adrien-Marie Legendre- mathématicien - auteur de :
Legendre, Adrien Marie , Nouvelles méthodes pour la détermination des orbites des comètes .


Comme nous l'avons pu lire, le château de Dinan est classé monument historique le 12 juillet 1886.


Dans son roman " Dorothée danseuse de corde " Maurice Leblanc va nous citer cette date du 12 juillet- date relevée par un autre chercheur - qui, au demeurant, a bien été inspiré de noter certaines correspondances liées aux dates. Sans pour autant systématiser ce principe, comme j'en revendique la primauté.




Extrait :


" Je voudrais ici vous présenter une hypothèse développée par P. Ferté.
Page 355 de son livre, Ferté relève tout d’abord que les héritiers du Marquis de Beaugreval, ancêtre de Dorothée, ont rendez-vous « sous l’ORME, à midi, le 12 juillet 1921 », ce qui bien sûr lui semble faire directement référence à la fameuse « coupure de l’Orme » de Gisors sensée être l’acte d’indépendance du Prieuré de Sion. Etant donné que ce rendez-vous a lieu sur l’ILE de Périac, il relève alors qu’un des fiefs de Gisors se nommait « Fief de l’ISLE », appelé également « Fief de Gisors », cette « isle » étant formée par les deux bras de l’Epte : le bras des Argillières qui ferait ainsi référence au nom du peintre qui exécuta le portrait du marquis de Beaugreval, et le bras du Fossé proche du château
. "


Le lien sur l'article en question :


http://www.portail-rennes-le-chateau.com/sarek.htm

Nous complèterons ce jeu de miroir en allant quérir dans le calendrier républicain le jour de l'orme - qui est le 02 mars -
Le 02 mars est fêté un saint Arsène ( de Dver )
En 1810 naissance de Leon XIII - pape - contemporain de l'abbé Saunière - et ceci explique peut-être cela :

http://books.google.fr/books?id=ttT1qbJ8XVUC&pg=PA47&lpg=PA47&dq=leon+XIII+et+com%C3%A8te&source=bl&ots=helGWUXi6h&sig=3SSPqqry3aohoalXEiDGQvKstms&hl=fr&sa=X&ei=M1dwT-uzM6ev0QXZ4JmOAg&ved=0CGQQ6AEwCA#v=onepage&q=leon%20XIII%20et%20com%C3%A8te&f=false

Il conviendra également d'observer les correspondances significatives sur cette date du 12 juillet :


- En ce jour est fêté saint Jason.
Possiblement dès l'édition de 1908, ou 1914 un rapport avec l'archéologie- un de plus - sous le trait de : 
- en 1856 naissance de Ernesto Schiaparelli - archéologue - égyptologue


Il  découvre, à Deir el Medineh, en 1904, le magnifique tombeau de la reine Néfertari, la grande épouse royale de Ramsès II. Il découvre également les sépultures de Khaemouas, Amon-her-Khéperchef et Seth-her-khéperchef, fils de Ramsès III et celle d'Ahmosis, princesse de la XVIIe dynastie.


 Il sera utile de souligner le surnom porté par l'enfant de Néfertari et de Ramsès II.
 Mérytamon - la « Reine Blanche » - qui deviendra reine à son tour.
Si un lien devait apparaître, il importerait ici de croiser des données avec l'opuscule " Au pays de la Reine blanche " de Philippe de Cherisey.


Nous faisons le choix dans notre intervention du jour de demeurer dans la  thématique liée à ces trois données, que nous allons récapituler :


1° ) Le rapport au Méridien de Paris qui nous est familier.
2° ) Le rapport à l'Ordre du Temple. Celui-ci s'expliquant par le renvoi opéré par Maurice Leblanc vers la coupure de l'orme qui serait à l'origine du Prieuré de Sion, dans " Dorothée danseuse de corde " paru en 1923, ou le signe se fait plus précis " le rendez-vous sous l'orme " mais qui était déjà inscrit dans l'indice vers le château de Crozon en 1908 ( ou 1914 ).
C'est à dire du vivant des deux abbés qui nous sont chers : Saunière et Boudet.
3° ) Le rapport à la comète - le premier résultat qui s'impose est le lien vers Leon XIII - dont le blason figure sur l'église de Rennes-le-Château - et La prophétie des Papes de saint Malachie - 1595 - auquel cas nous serions ici dans une perspective eschatologique.
Perspective qui nous rapprocherait de la thèse du Grand Monarque si présente dans un certain 
 "imaginaire " lié à l'énigme de Rennes-le-Château.


Mais l'imaginaire, se plaisent à penser certains , n'est jamais que la vérité de demain...


L'enquête se poursuit - bientôt en ligne la suite - 


En ce 27 mars 2012 l'auteur alain C . . . . . h



mardi 13 mars 2012

BERGERE PAS DE TENTATION

Nous ouvrons un nouveau chapitre consacré à un second fragment de la phrase mythique (Bergère, pas de tentation, que Poussin Teniers gardent la clef   PAX, DCLXXXI ( 681) par la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes bleues ) .


Il n'aura pas échappé au lecteur, dans la mécanique de concordance de dates qui sert de support et de révélateur à mes recherches et découvertes , le fait que certains personnages historiques réapparaissent au détour d'un fil d'Ariane, et nous conduisent à bon port.
Pour oser un parallèle et faire oeuvre de pédagogie, nous pourrions comparer le système des calendriers à un plan de métro, ou certaines dates feront office de correspondances.


Ainsi en est-il, de la figure emblématique de Jeanne d'Arc, que nous avons vu se dessiner dernièrement en filigrane de notre enquête.


Il est vrai que sur sa date de naissance le 06 janvier nous avons croisé :
1°) Dans le calendrier républicain - le jour de la marne ou pierre de France.
2°)  Date anniversaire de naissance de Heinrich Schliemann - archéologue de son état -
3°) La date de l'épiphanie - les Rois mages.


Sur sa date de décès le 30 mai :
1°) Lien avec Henri de Bonnechose - bien connu des aficionados de l'Enigme.
2° ) Au quel nous rajoutons un nouveau venu : François Boucher - Peintre de son état 18ème siècle.
Nous verrons par la suite pourquoi.


Attachons-nous donc à notre héroïne nationale, qui n'appartint jamais qu'à un seul camp : la France.
Pour peu que le lecteur ait un tant soi peu étudié l'existence de Jeanne , ne lui auront pas échappé le fait que celle-ci était de condition modeste, puisque bergère, et, qu'après avoir été trahie par l'Eglise et abandonnée par ceux-là mêmes pour qui Jeanne s'était battue, adoptant sa posture de résistante jusqu'au bout, Jeanne refusa de se soumettre à la tentation d'abjurer ( en particulier sur l'existence des " voix " ) s'en remettant à celles-ci sur le bûcher.
Ainsi le 21 mai 1431, au terme de qui doit être sa dernière nuit, Jeanne prise d' un moment de faiblesse, se rétracte et signe un document par lequel elle accepte de se soumettre à l'Église et de reprendre ses habits de femme. La sentence de mort est commuée en un emprisonnement à vie.
Jeanne revient dans sa cellule au grand mécontentement des Anglais qui auraient voulu une exécution rapide. Mais, quelques jours plus tard, craignant à juste titre pour sa vertu, elle reprend ses habits d'homme et invoque à nouveau ses voix, ce qui lui vaut d'être cette fois condamnée au bûcher comme relapse.


L'existence de Jeanne est illustrée par un lieu qui est la chapelle de Bermont, à proximité de Domrémy.
Dans son enfance, elle y venait en pèlerinage presque tous les samedis et portait des cierges devant la statue de la Sainte Vierge.
La chapelle a été fondée au XIe siècle par l'abbaye de Bourgueil (abbaye bénédictine du diocèse d’Angers), sur les terres de l'évêque de Toul. Une bulle datée de 1004 du pape Sylvestre II cite la chapelle de Bermont comme appartenant à cette abbaye. Elle est à l’origine dédiée à Notre Dame. Le culte de saint Thibaut de Provins, mort en 1066 en Vénétie  et canonisé en 1073, s’y ajoute à la fin du XIe siècle, au retour de ses reliques, en Champagne, en 1075.

C'est ici que nous allons trouver l'une des correspondances dont nous entretenions le lecteur au début.
La modalité choisie est celle de la fête de saint Thibaut, ainsi que nous l'avons pu observer en d'autres circonstances sur d'autres dates liées à tel ou tel autre saint.
Saint Thibaut meurt le 30 juin 1066 à Salanique ( Italie ) ( fête locale le 30 juin ).

Sur cette date anniversaire du 30 juin nous obtenons deux entrées remarquables :

1° ) Jean-Dominique Cassini, dit Cassini IV ou le comte de Cassini, né à l'Observatoire de Paris le 30 juin 1748.
2° ) En 1649 date de décès de Simon Vouet - peintre que nous avons déjà rencontré en l'église San Lorenzo in Lucina - ( voir PAX 681 IV ) - auteur du tableau " La tentation de saint François " sis en cette église.


La tentation est grande pour nous d'aller derechef vers les  dates en lien avec  saint François :
1° ) Mémoire obligatoire le 04 octobre - date qui recoupe la date de décès de Gérard de Ridefort - 04 octobre 1189 - que nous avons déjà croisé ( voir )
2°) 17 septembre :
" Le pape Benoît XI voulut honorer par un anniversaire solennel et un office public, cette grâce qui n'avait jamais été accordée auparavant à la sainte Eglise. Le souverain pontife Sixte V ordonna d'insérer, dans le martyrologe romain, la mémoire des Stigmates de saint François, au 17 septembre. Le pape Paul V étendit cette fête à l'Eglise universelle dans le but d'éveiller l'amour de Jésus crucifié dans tous les coeurs."


Element nouveau et que nous incorporons à notre raisonnement : le 17 septembre 821 -
Une charte de Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire accorde la protection royale à Castellanus et à sa communauté déjà importante de l'Abbaye Sainte Marie d'Arles sur Tech, dans le Roussillon reconquis sur les Sarrasins par son père Charlemagne.


Nous opérons ce choix qui n'a rien d'arbitraire, en rapport à la présence attestée de l'abbé Saunière en cette cité et des liens que celui-ci a pu entretenir avec certaines autorités ecclésiastiques du crû.
Le lecteur pourra trouver de lui-même d'autres interventions sur ce sujet par internet en associant " abbé saunière et Arles-sur-Tech ".


Ceci ouvre une perspective puisque nous avons débuté par " Bergère pas de tentation ", et que le chemin logique suivi jusqu'ici nous mène en un lieu que Saunière fréquenta avec un intérêt certain.
Le codage du Grand Parchemin - et son existence même - est tardif - puisque nous devons prendre en considération les dates en rapport avec Saunière et Henri de Bonnechose - donc au mieux fin 19 ème siècle.
Nous nous risquerons, ici, à émettre une hypothèse.


Auparavant, il conviendra de définir ce qui peut nous intéresser en la cité d'Arles sur Tech pour ce qui concerne notre présente enquête ( il n'est pas improbable que nous explorions plus tard d'autres éléments répertoriés par d'autres chercheurs - cette fois selon notre propre grille de lecture - nous gageons que les résultats que nous obtiendrons seront significatifs )
Mais ne perdons pas le fil.
Un vestige archéologique est situé sur cette commune :


http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Caixa_de_Rotllan


Celui-ci, tout naturellement, nous mène à la bataille de Roncevaux, qui eut lieu le 15 aout 778.
Le 15 aout, outre l'Assomption de Marie, est dans le calendrier républicain le jour du Lupin.
Ceci, bien évidemment, alors que nous connections auparavant avec l'oeuvre de Maurice Leblanc ( voir PAX 681 ) nous fait signe.
Le 15 aout est également le jour anniversaire de la naissance en 1717 de :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Carmontelle


Sur lequel nous nous attardons car sa date anniversaire de décès - un 26 décembre - rencontre en effet miroir la date de décès de Heinrich Schliemann -  


Fort de ces deux informations - Lupin et parc Monceau - nous investiguons l'oeuvre de Maurice Leblanc.
En 1908 est édité " Arsène Lupin contre Herlock Sholmès " qui regroupe deux nouvelles, dont une ayant pour titre : " La lampe juive " a pour cadre d'action le parc Monceau ainsi qu'un hôtel particulier sis au 18 rue Morillo.
L'intrigue principal de cette nouvelle repose sur le vol d'une Menorah - celle-ci contenant un bijou  d'une extrême richesse - une chimère en or sertie de pierres précieuses nous précise l'auteur- pour résoudre ce nouveau mystère Arsène Lupin ( Maurice Leblanc ) va avoir recours encore une fois à une énigme codée - la résolution de celle-ci étant exposée à la fin sous ces termes :


" Sholmès repassa au crayon les lettres et les chiffres.
CDEHNOPRZEO-237.
– Eh bien ? fit M. d’Imblevalle, c’est la formule que vous venez de nous montrer vous-même.
– Non. Si vous aviez tourné et retourné cette formule dans tous les sens, vous auriez vu du premier coup d’œil, comme je l’ai vu, qu’elle n’est pas semblable à la première.
– Et en quoi donc ?
– Elle comprend deux lettres de plus, un E et un O.
– En effet, je n’avais pas observé…
– Rapprochez ces deux lettres du C et du H qui nous restaient en dehors du mot « répondez » et vous constaterez que le seul mot possible est ECHO.
– Ce qui signifie ?
– Ce qui signifie l’Écho de France, le journal de Lupin, son organe officiel, celui auquel il réserve ses « communiqués ». Répondez à « l’Écho de France, rubrique de la petite correspondance, numéro 237 ». C’était là le mot de l’énigme que j’ai tant cherché, et que Lupin m’a fourni avec tant de bonne grâce. J’arrive des bureaux de l’Écho de France. "


Voici pour la petite histoire...La Grande Histoire, elle, se joue dans les coulisses de l'oeuvre littéraire, et si code il y a, la vraie résolution de celui-ci, en lien avec l'énigme de Rennes-le-Château, se dissimule en filigrane dans ces deux données : ECHO - 237 .


C'est dans la mythologie que nous allons découvrir la nymphe Echo - qui comme son nom l'indique est associée aux phénomènes acoustiques.
Dans le récit l'injonction " Répondez "- l'écho répond - " Répondez dez dez dez "  était bien mise en avant comme indice - ceci parce que nos initiés sont des gens sympathiques,dotés d'une bonne dose d'humour, mais aussi parce qu'ils sont beaucoup plus soucieux de dire que de taire....


Un peu comme votre serviteur.


La nymphe Echo :
Sa légende fait l'objet d'un chapitre dans l'immense oeuvre d'Ovide " Les métamorphoses " - ceci au Livre III
Suivant le plan dressé par Maurice Leblanc, qui, fort opportunément nous dirige vers cette oeuvre, en ce livre troisième, ceci  sous prétexte du titre d'un organe de presse, et obéissant à l'indice 237 - qui est en fait  la numérotation en nombre de vers des métamorphoses d'Ovide - ainsi que suit dans ce lien dont l'approche psychanalytique du mythe ne peut qu'enrichir notre appréhension de l'énigme - et dont les notes ( ici la 13 en bas d'exposé ) se révèlent utiles pour illustrer notre propos.


http://www.cartels-constituants.fr/contenus/documents/7244.pdf

Pour autant, si intentionnalité il y a de la part de Maurice Leblanc, que pourrait être la teneur du message ?
Sur le registre du pratique, le voici sur ce lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Act%C3%A9on

Le lecteur aura bien évidemment fait le lien avec le tableau de François Boucher, en compagnie duquel nous avons débuté notre exposé...Je ne saurais trop lui recommander d'admirer quelques minutes cette splendide évocation...La gente masculine, j'en suis certain, en tirera quelque satisfaction...

Si françois Boucher semble bien être au coeur de ce montage singulier, et complexe, la question mérite d'être approfondie...
C'est dans sa production que la réponse réside.
Il est en effet une figure emblématique du siècle qui fit l'objet ou le sujet de plusieurs des tableaux de François Boucher, qui est plutôt connu pour des représentations mythologiques et pastorales : madame de Pompadour.
Celle-ci décède le 15 avril 1764.


En correspondance nous obtenons deux entrées remarquables :
1°) Le 15 avril 1452 naissance de Leonard de Vinci - présenté comme nautonier du Prieuré de Sion.
2°) le 15 avril 1707 naissance de Leonard Euler, mathématicien et physicien.

Ainsi donc, par le jeu subtil que nous venons de démontrer, parvenons-nous sur l'auteur du  second dispositif ( le saut du cavalier d'Euler )  - le premier étant le chiffre de Vigenère - qui fut utilisé pour crypter ( et décrypter ) le Grand Parchemin à l'origine de la phrase :
(Bergère, pas de tentation, que Poussin Teniers gardent la clef   PAX, DCLXXXI ( 681) par la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes bleues ) .

Nous avions fait état précédemment - dans PAX 681 - de la connaissance par Maurice Leblanc du sens à donner à ces deux éléments, et ou cela nous menait, force nous est de reconnaître qu'un second signe, et des plus pertinents, nous est adressé ici.

Nous questionnions l'énigme sur le rôle exact joué par le père d'Arsène Lupin, et, sans encore tirer de conclusions définitives, nous paraît envisageable que Maurice Leblanc, ce grand amateur de cryptogrammes, de message caché, de numérologie, ne soit l'auteur du Grand Parchemin de Rennes le Château.

Dans une seconde partie nous explorerons sur cette même thématique, en reprenant les mêmes élements, sur le principe " ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ".
N'étant pas du tout versé dans cette science, nous ne pourrons qu'effleurer le sujet.

En ce 13 mars 2012, l'auteur alain C . . . . . h

vendredi 9 mars 2012

PAX 681 IV

Avant de clore ce chapitre, il nous semblait important de faire part au lecteur des prolongements concernant la formule PAX 681.


Comme nous l'avons pu lire à la fin du second volet de cette intervention, l'association avec saint Laurent s'établissait par le lien avec les Perséides.
Considérant cet indice, nous ne pouvions qu'aboutir là ou voulait bien nous mener Maurice Leblanc, dans son roman " la femme aux deux sourires."


C'est à dire à Rome, en l'église San Lorenzo in Lucina - Saint Laurent en Lucina - parce qu'en cette église un des nombreux jalons en lien avec l'énigme de Rennes-le-Château fut posé en son temps, par un écrivain du 19ème siècle : le vicomte de Chateaubriand.
Jalon pour le moins riche en informations, ainsi que nous allons le démontrer :


http://maison-de-chateaubriand.hauts-de-seine.net/c/document_library/get_file?uuid=27190725-46b8-4cc7-ad95-f2dce28e3d4d&groupId=10128

Nous devons à un internaute cette présentation de l'intérieur de l'église, enrichie de splendides photos:

http://thierry.jamard.over-blog.com/article-rome-san-lorenzo-in-lucina-jeudi-7-janvier-2010-43828379.html


Ainsi donc, le choix de cette église par le Vicomte de Chateaubriand pour ériger en ce lieu le tombeau de Nicolas Poussin( ne nous est-il pas dit que la localisation de la tombe du célèbre peintre avait été oublié )  mais plus encore pour l'illustrer d'un moulage des Bergers d'Arcadie, nous semble-t-il dicté par une volonté consciente là encore de faire signe.
Nous paraissent significatifs :
D'une part, la présence d'une des personnalités contenues dans un fragment de la  fameuse phrase " Que Poussin Teniers gardent la clef  " qui précède PAX 681 dans la même phrase.
D'autre part la présence dans cette église d'une Tentation, qui n'est certes pas celle de saint Antoine, puisque de saint François, attribuée à un peintre qui a, en son temps, fréquenté Nicolas Poussin, à savoir Simon Vouet.

Considérant ces éléments nous nous sommes préoccupés des dates qui pouvaient y être associées :


1 ° ) La date de la lettre de Chateaubriand à Mme de Récamier du 18 décembre 1828.
Le 18 décembre est la date anniversaire  de décès de Theodulf d'Orleans - dont nous avons déjà croisé la route avec Germigny-des-Prés - et sa renommée mosaïque représentant l'Arche d'Alliance.


2 ° ) La fête de la saint François est le 04 octobre - nous renouons ici avec une des deux dates possibles du décès de Gérard de Ridefort , Grand Maître de l'Ordre du Temple. ( voir article précédent ).


3 ° ) San Lorenzo in Lucina - ainsi que le soutient cet extrait :


Extraict du Placet et Requeste treshumble presentée par le S. de Belleperche, & accordée par sa Magesté.
L’Essay & subgect de la Harengue pour l’an present & Quarente Quatriesme de l’aage de sa Magesté : Premiere de celles promises chascun an au iour de sa nativité : En l’honneur de son Nom & pour action de graces.
Du Sauveur, de la Vierge, & du S. Precurseur, Solennelle aux Chrestiens est la triple naissance : Pour Quatriesme d’Henry Roy & conservateur, Le iour de Luce  soit memoire heureuse en France.

Presenté à sa Magesté le iour & feste de saincte Luce, tresheureux iour pour la naissance & lumiere donne de Dieu au Roy, & pour la naissance & lumiere qu’il plaise au Roy donner à l’ACADEMIE entiere & accomplie de la ieunesse. Ce qui se trouve à propos & aucunement fatal, signifiant LUX Latin, Italien & Hespagnol lumiere. Et LUCINA estoit anciennement la Deesse des nativitez. le 13. de Decembre 1597.

Ainsi nous renouons avec l'une des dates que nous avons croisé à de nombreuses reprises, celle du 13 décembre , associée à la démission du pape Célestin V - dont nous avons déjà évoqué à quoi celle-ci pourrait correspondre, et qui est un des éléments majeurs de l'Enigme.

Par ailleurs, peut-être un détail sur la dédicace du tombeau aura-t-il échappé au lecteur :

F.A de Chateaubriand - F.A pour les initiales de son prénom - en lieu et place de F.R ( François René ) ses vrais initiales - les aficionados de l'Enigme auront bien évidemment rétabli d'eux-mêmes et fait le lien avec le village de FA - à proximité de Rennes-les-Bains et Rennes-le-Château.

Donc, le Vicomte de Chateaubriand, initié aux mystères du Razès ?
Le lecteur curieux pourra s'il le souhaite vérifier que Maurice Leblanc, dans certaines aventures de son héros, Arsène Lupin, comme " le bouchon de cristal " fait référence à Chateaubriand, serait-ce par le nom d'une rue, ce qui est un des procédés que nous avons déjà relevé dans notre enquête.

Il appartient au lecteur de faire la synthèse de l'ensemble des informations dont nous lui avons fait part au long de ce chapitre...et ailleurs.

En ce 09 mars 2012 - l'auteur alain C . . . . . h






jeudi 1 mars 2012

PAX 681 III

Le lecteur qui fréquente ce site assidument sait combien, lorsqu'un nouveau matériel à exploiter se présente, nous ne manquons pas d'en explorer les arcanes.
Ainsi en est-il du roman de Maurice Leblanc " La femme aux deux sourires " dont nous avons déjà fait part au lecteur dans les deux parties précédentes.


Nous évoquons de même assez souvent l'économie de moyens, en dire beaucoup avec peu, qui gouverne celles et ceux qui ont pu dissimuler des indices dans leurs oeuvres.
Dans la roman " La femme aux deux sourires " nous trouverons une des meilleures illustrations à ce jour de cette discipline.
Au chapitre IV - très exactement :


" Il entendit qu’on sonnait à l’entrée. Il écouta. Ayant frappé, le valet de chambre vint lui dire qu’une jeune personne demandait à être reçue.
« Je regrette, dit-il, je n’ai pas le temps. »
Le domestique sortit, puis revint.
« Cette personne insiste, monsieur le marquis. Elle dit qu’elle est la fille de Mme Thérèse, de Lisieux, et qu’elle apporte une lettre de sa mère. » 

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre ici le jeu auquel se livre Maurice Leblanc : n'était la virgule entre Thèrèse et Lisieux, nous est donné l'indice d'aller quérir l'information sur la sainte homonyme.
Et lorsque nous évoquons l'économie de moyens c'est bien parce qu'à cette sainte sont associées pas moins de cinq dates différentes : naissance, décès, fête, canonisation, béatification - toutes antérieures à la rédaction du roman ( 1933 ) - les correspondances de dates et les réponses fournies par celles-ci ont conditionné ce choix du romancier.

Naissance : 02 janvier 1873.
Décès : 30 septembre 1897.
Béatification : 29 avril 1923.
Canonisation : 17 mai 1925.
Fête : 1er octobre.


Nous allons donc procéder à l'examen de chacune de ces dates :


le 02 janvier :
François Joseph Chabas, né le 2 janvier 1817 à Briançon et mort le 17 mai 1882 à Versailles, est un égyptologue français.

Le lecteur pourra observer que concernant cette personnalité, nous obtenons deux correspondances :02 janvier - 17 mai. En effet, de manière très claire, nous verrons par la suite que c'est  elle qui va nous conduire à l'objectif premier recherché par Maurice Leblanc : livrer un indice majeur.


Sur le 02 janvier nous obtiendrons également une entrée sur :

  • 1169 : mort de Bertrand de Blanquefort, grand maître de l'Ordre du Temple
  • 1245 : mort d'Armand de Périgord, grand maître de l'Ordre du Temple. 

Concernant la date du 30 septembre nous obtiendrons trois entrées intéressantes :


- en 1124 consécration de l'abbatiale de l'abbaye d'Orval.
- en ce jour est fêté saint Ours de Soleure.
- dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre décès de Pierre Corneille.


Chacune d'entre elles entretenant quelque rapport avec notre énigme, et chacune ayant déjà été traitée, et donc croisée, au cours de nos recherches précédentes.
S'ajoute en 1184 le 30 septembre le décès d'Arnaud de Toroge, grand maître de l'Ordre du Temple.


Sur la date du 29 avril :


- en 1429 Jeanne d'Arc entre à Orléans. ( Jeanne d'arc que nous avions déjà croisé chez l'abbé Boudet - cette fois sur le jour du chariot 18 juin ) 
- en 1780  date de naissance de Charles Nodier - présenté comme un des nautoniers du Prieuré de Sion.

Sur la date du 17 mai :

- en 1510 décès de Sandro Boticelli - présenté comme nautonier du Prieuré de Sion.
- décès en 1882 de françois Chabas.

Sur la date du 1er octobre :
Décès de Gérard de Ridefort - Grand Maître de l'Ordre du Temple en 1189
 Extrait forum Histoire :
"C'est dans ce contexte et alors qu'arrive de nouveaux croisés en provenance d'Occident sous l'impulsion de Conrad de Montferrat (quelques mois avant l'arrivée de Richard et Philippe) que se joue le sort d'Acre, encerclée par les croisés jusqu'à ce que Saladin, avec une armée de renfort, l'encercle à son tour.
Les Templiers appuient cette défense et les combats demeurent longtemps indécis. Toutefois, Ridefort et ses troupes parviennent à contenir puis repousser Saladin. Ridefort trouve la mort au pied du Mont Toron, dans la plaine devant les murs de la cité, le 1er ou 4 octobre 1189 (selon les sources). Certains pensent qu'il se serait jeté dans la mêlée, allant à une mort certaine, (même si toute mort est certaine...) en rémission de ses pêchés."


Dans la quatrième partie nous verrons de nouveau cette correspondance en lien avec un lieu.

- dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre décès de Pierre Corneille.


Le lecteur pourra aisément convenir que nous sommes ici dans un registre pour le moins synthétique, ou déjà certains des fondamentaux liés à l'énigme de Rennes-le-Château semblent se mettre en place : l'Ordre du Temple et son avatar Le Prieuré de Sion.
De même l'abbaye d'Orval qui sera rattachée dans l'époque moderne de l'énigme.
Ce constat, ainsi que ce qui a précédé concernant PAX 681, ouvre des perspectives intéressantes sur le rôle exact que Maurice Leblanc a pu jouer.

Nous allons revenir sur françois Chabas, puisqu'il paraît bien que le message premier soit en lien étroit avec ce personnage :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Chabas
Comme indiqué sur le lien ci-dessus, cet éminent égyptologue fut le premier à déchiffrer le papyrus Prisse, du nom de son découvreur Emile Prisse d'Avesnes.
Papyrus catalogué comme l'un des  plus anciens manuscrits du monde. 
Pour peu que le lecteur m'ait bien suivi depuis le début de notre restitution, il y a de cela presque un an, celui-ci n'aura pas fait l'économie d'une association thématique entre le Livre caché et l'existence par ce lien de ce manuscrit.
D'autant plus quand nous nous souvenons que Maurice Leblanc, dans un autre roman l'Aiguille creuse, nous dirigeait vers ce thème du Livre caché ( voici ce que nous en écrivions à l'époque):


" Nous avons mentionné l'oeuvre cryptée de Maurice Leblanc, relativement à notre énigme.
Voici un extrait révélateur de l'Aiguille creuse , un des romans selon les chercheurs en rapport direct avec l'Enigme des deux Rennes - Livre brûlé, Livre caché disions-nous -

'' Une seule base de documentation serait solide : le livre publié sous Louis XIV. Or, des cent exemplaires imprimés par celui qui devait être le Masque de fer, deux seulement échappèrent aux flammes. L’un fut dérobé par le capitaine des gardes et perdu. L’autre fut conservé par Louis XIV, transmis à Louis XV, et brûlé par Louis XVI. Mais il reste une copie de la page essentielle, celle qui contient la solution du problème, ou du moins la solution cryptographique, celle qui fut portée à Marie-Antoinette et glissée par elle sous la couverture de son livre d’heures.... '' Admirons ici toute l'habileté de Maurice Leblanc...La solution du problème...Elle se trouve dans le même chapitre quelques paragraphes plus loin :

'' Il tira une feuille, pliée en deux.
– Eh bien, lisez !... Il y a des mots à l’encre rouge... tenez... on dirait du sang... du sang tout pâle... lisez donc !
Il lut :
« À vous, Fersen. Pour mon fils, 16 octobre 1793... Marie-Antoinette. »
Et soudain, Beautrelet poussa une exclamation de stupeur. Sous la signature de la reine, il y avait... il y avait, à l’encre noire, deux mots soulignés d’un paraphe... deux mots : « Arsène Lupin ».

Je te vois circonspect, ami lecteur, aussi le 16 octobre est-il la date anniversaire( jour mois ) du décès de :
Nahman de Brtaslav, quant à l'année, elle est ici reportée en toute lettre, sous le nom de Fersen :

Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm20 juin  1810  à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour pour la reine de France Marie-Antoinette

Nous avions donc le jour, le mois.
L'année nous est donnée par cette référence au sieur Fersen, l'année de son décès = 1810

Nhaman de Bratslav est bien décédé le 16 octobre 1810 ... " 

Nhaman de Bratslav étant l'auteur du Livre caché, dans la sphère du judaïsme. 
Cohérence quand tu nous tiens... 

Mais revenons à notre papyrus, et son découvreur : Emile Prisse d'Avesnes-
Avant d'aborder les correspondances de dates, et comme à chaque fois que nous sommes confrontés à un lien archéologique, nous pensons envisageable un message en lien avec cette discipline.

Deux dates :
27 janvier 1807 - naissance de Prisse d'Avesnes
27 janvier 1844 - décès de Charles Nodier.

16 février 1879 - décès de Prisse d'Avesnes
16 février 1881 - décès de Paul Flatters.

L'objectif de ce jeu de miroir résidant dans la dernière entrée sur Paul Flatters.
Et voici pourquoi : 

Pour cela, il faudra nous transporter de manière virtuelle au parc Montsouris à Paris.
Là ou fut érigé en 1882 un monument en mémoire de Paul Flatters et son expédition :

http://www.e-monumen.net/index.php?option=com_monumen&monumenTask=monumenDetails&monumenId=10365&Itemid=19

L'intérêt de ce monument étant son emplacement, dans l'axe longitudinal de  la mire du sud du parc, laquelle mire du sud entretient un lien plus qu'étroit avec le Méridien de Paris :


Le méridien de Paris  traverse le parc Montsouris. Une stèle, mire sud dudit méridien, matérialise approximativement son emplacement. Achevée en 1806, cette œuvre de Vaudoyer, haute de quatre mètres, est appelée la « mire du Sud », ou « mire de l'Observatoire », car elle était placée à l'origine dans le jardin de l'Observatoire de Paris. Sur la stèle, désormais classée, on peut lire l'inscription suivante :

« DU REGNE DE ... [le nom de Napoléon a été gratté] MIRE DE L'OBSERVATOIRE - MDCCCVI »
Ici, et afin de contredire celles et ceux qui pourraient être tentés par quelque explication de tout ceci en se réfugiant derrière la pensée magique, nous préférons poser la question de l'intentionnalité - et sans verser dans la théorie de la conspiration chère à notre époque de sur information - ne pas moins nous interroger sur un plan mûrement réfléchi, ou, en certains lieux géographiques , que ce soit dans le Razès ou à Paris pour notre présente étude, les choses sont bien à leur place....


 Pour finir notre intervention du jour, nous préciserons au lecteur curieux que d'autres dates, dites ou induites, sont incluses dans le roman de Maurice Leblanc.
Nous avons préféré les taire.
Comprenne qui voudra.

En ce 1er mars 2012, l'auteur alain C . . . . . h