samedi 28 avril 2012

COMPLEMENTS D'ENQUETE

Nous poursuivrons notre enquête sur l'opuscule " Le Serpent Rouge " en explorant trois éléments qui nous paraissent significatives en terme de sens, et dont les résultantes recoupent certaines pistes que nous avions déjà en notre possession.


Nous avions mentionné précédemment " Ariane " qui apparaît dans la strophe suivante :

BELIER
« Dans mon pélerinage éprouvant, je tentais de me frayer à l’épée une voie à travers la végétation inextricable des bois, je voulais parvenir à la demeure de la BELLE endormie en qui certains poètes voient la REINE d’un royaume disparu. Au désespoir de retrouver le chemin, les parchemins de cet Ami furent pour moi le fil d’Ariane. »


Si nous avions investigué le fil tendu par la belle, nous menant à sainte Ariane, nous avait échappé le fait que ce fil avait deux voies, la seconde nous menant à une création de Thomas Corneille "Ariane "- celle-ci ayant trait à la figure mythologique :


ARIANE
TRAGÉDIE
À AMSTERDAM, Chez les Frères Chatelain, près de la Maison de Ville.
Représenté pour la première fois le 26 février 1672 au Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.

L'intérêt, ici, est de renouer avec une date porteuse de sens, celle du 26 février, que nous avions précédemment en notre possession, sur laquelle nous trouverons en correspondance :

Puits artésien de Grenelle

L'entrepreneur Louis-Georges Mulot (1792-1872) fora ce premier puits artésien entre 1833 et 1841, sous l'impulsion de François Arago. Au bout de sept années d'efforts, enfin, le 26 février 1841, l'eau jaillit au-dessus de la tour de bois qui abritait la foreuse. 
Bien évidemment, encore une fois, le signe s'établit en rapport avec le Méridien de Paris.

Il sera utile de préciser que ce chantier fut alors sous la  direction de Louis-Etienne Héricart de Thury...


Le 26 février est également la date anniversaire du décès en 1821 de Joseph de Maistre ( cf citation dans La Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet ).

Mais aussi, en 1786, la date de naissance de Mme Saqui, danseuse de corde de métier, ce qui fait écho au titre du roman de Maurice Leblanc " Dorothée danseuse de corde ". 

Nous explorerons maintenant deux éléments qui font corps avec les treize strophes du Serpent Rouge, et qui à l'évidence ont été rajoutées par Pierre Plantard.
Le premier est le dessin du Mausolée Languet de Cergy qui se trouve en l'église Saint-Sulpice de Paris.
La date de naissance de Languet de Cergy est le 25 aout - celle-ci va nous renvoyer en correspondance vers la date de la fin du premier Concile de Nicée en 325, que nous avions évoqué précédemment.

Le troisième élément est une référence à Grégoire de Tours sur une des pages de l'opuscule,
saint décédé en 593 ou 594 un 17 novembre - et fêté comme il se doit ce jour.
En écho, le 17 novembre, répondra en 1747, la date de décès de Alain-René Lesage, l'auteur du roman Gil Blas, dont nous avions précédemment croisé la route.

Indice majeur - 

Nous achèverons notre intervention sur le Serpent Rouge par ces derniers développements.
Nous réservant l'opportunité de développer plus tard certains aspects dont nous préférons maîtriser le sens avant que d'écrire.


Nous étudierons par la suite, dans les prochains jours, l'oeuvre de Maurice Leblanc au travers de deux de ses romans.
Une belle surprise, quand bien même certains détails nous font pour l'instant défaut, est à l'ordre du jour ! 


En ce 28 avril 2012 - l'auteur alain C O C . . . H








mercredi 18 avril 2012

LE SERPENT ROUGE DES ETOILES III

Dans notre investigation de l'opuscule " Le Serpent Rouge " , l'opportunisme , c'est à dire le fait de saisir le moindre élément à notre disposition, est de rigueur.


Aussi poursuivrons-nous notre enquête sur certains mots clefs.


Une des treize strophes proposées nous conseille  de suivre le fil d'Ariane.
Très logiquement, c'est par cette figure mythologique que nous débuterons.
L'homonymie prête à la religion chrétienne une sainte du même nom, laquelle est fêtée le 18 septembre.
Sur cette date du 18 septembre, nous trouvons en écho :
- Dans le calendrier républicain c'est le jour du Génie ( nous dirigeons le lecteur vers cet extrait d'une autre strophe - qui nous entretient de l'éclair du génie )
- C'est aussi la date anniversaire de naissance de Léon Foucault - astronome français - célèbre pour son pendule - qui fut affecté à l'Observatoire de Paris, puis au Bureau des Longitudes ( lien Méridien )
- C'est aussi la date anniversaire de naissance d'un second astronome français - Octave Callandreau - qui entre à l'Observatoire de Paris en 1874. ( lien Méridien )


Mais c'est aussi la date anniversaire de décès de Leonard Euler ( pour référence la marche du cavalier d'Euler qui est une des deux modalités nécessaires au décryptage d'un des parchemins de Rennes-le-Château ).
Nous sommes bel et bien dans le vif du sujet.


Il n'aura pas échappé au lecteur que sur la page de garde du Serpent Rouge figure une tête de cheval.
La modalité à mettre en mouvement ici est sur le calendrier républicain.
Le jour du cheval est le 26 septembre - date que nous avons déjà mentionné vis à vis de l'indice Rue des Cordeliers - saint Côme et saint Damien - qui nous renvoie sur le 26 septembre 1752 et le lien avec la famille Hautpoul de Rennes-le-Château.


Nous allons nous attacher maintenant à la devise LENE BUXEUM EOUS SCAPHAE - toujours sur la page de garde.
L'une des traduction proposée est " Encore de buis - barque d'Orient " que nous ne commenterons pas.
Nous nous attacherons au mot-clef  " buis " - encore une fois pour mettre à contribution le calendrier républicain.
Le jour du buis est le 4 février.

Sur cette date nous aboutissons à la date anniversaire naissance en 1763 de  :

Jean Victor Marie Moreau - dont il sera intéressant de relever le lien familial avec une autre figure que nous avons déjà croisé dans nos précédentes études. 

Pierre Louis Moreau de Maupertuis - celui-ci nous menant encore une fois à l'église Saint-Roch de Paris.

 Nous ne pourrons ignorer, sur cette même date du 4 février, cette correspondance-ci, vis à vis d'un univers ou la cryptologie tient une si grance place 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Giambattista_della_Porta


Nous nous attacherons maintenant au mot scaphae - déclinaison du mot latin scapha ( esquif- petit bateau - barque ) :


http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/SCAPHAE/index.htm


En latin toujours, l'un des synonymes de bateau est le mot alveus :
latin : abies (la), carina (la), navis (la), alveus (la), cumba (la), cymba (la), navia (la), scapha (la)

http://books.google.fr/books?id=RgXIAsHX0c8C&pg=PA133&lpg=PA133&dq=alveus+bateau&source=bl&ots=QqiOcw2ZwU&sig=3kEkMRlcoi5lOUnR5FGbLn-IZMY&hl=fr&sa=X&ei=KpyOT4K-No2EhQfg2sWNCw&ved=0CFUQ6AEwBg#v=onepage&q=alveus%20bateau&f=false




Mais, et ici nous pouvons admirer toute l'habileté de ce montage, le mot alveus vaut aussi pour le mot ruche :
Indice majeur


http://www.mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Loisirs/Bains/Alveus.html

Et c'est bien évidemment sur cette correspondance là que souhaitait nous diriger cette devise du Serpent Rouge.
Le calendrier républicain est à nouveau sollicité, et le jour de la ruche est fixé au 09 avril.

Jour important s'il en est.

- Jour anniversaire de la naissance de Charles-Eugène Delaunay - astronome - travailla au bureau des Longitudes et fut directeur de l'Observatoire de Paris. 

1682 - Réné Robert de la Salle prend possession du Missisipi au nom de la France.

Il sera utile de souligner les deux éléments suivants :
René-Robert Cavelier naît à Rouen en Normandie, le 21 novembre 1643. Dans sa jeunesse, il songe à devenir Jésuite. Il fait ses études au collège des Jésuites de Rouen et entre ensuite au noviciat de Paris où il prononce ses premiers vœux en 1660. Il sera par la suite professeur jusqu’en 1666.

Collège des Jésuites dont l'histoire mérite d'être éclairée :
Pierre Corneille fit ses études dans ce collège appelé alors Collège de Bourbon et tenu par les Jésuites. C'était un élève doué. Il termina sa classe de rhétorique à 14 ans et obtint des prix d'éloquence latine (1618 et 1620). Il devait leur rendre un hommage, peut-être un peu tardif, dans les années 1664-1670 alors que son théâtre était attaqué par les Jansénistes. 

En 1667, René-Robert Cavelier décide  d’aller rejoindre son frère Jean, missionnaire sulpicien à Ville-Marie (Montréal). Grâce à celui-ci, il obtient des Sulpiciens (qui sont alors les seigneurs de l’île) la concession du fief ” de la côte Saint-Sulpice “. Mais la culture de la terre l’intéresse très peu et ce dont il rêve, c’est la découverte d’un passage vers l’Asie. 

Le lien ici s'impose avec Pierre Corneille, dont nous avons amplement décrit la ou les raisons de sa présence - en terme d'effet miroir - et Saint-Sulpice - dont le Serpent Rouge nous entretient.


Mais cette date du 09 avril recèle encore une autre correspondance, celle-ci entretenant un rapport des plus étroits avec notre énigme.


En effet, c'est l'une des dates officielles pour déterminer la date de la résurrection de Jésus Christ.


http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=300409

C'est au même Concile de Nicée, en 325, que fut fixé le Canon des Evangiles.
Une controverse survenue au cours de ce concile est devenue célèbre, et est restée dans l'expression " ne pas varier d'un iota " .
Ici, nous ne pourrons manquer de souligner l'extrait de cette strophe du Serpent Rouge :
.. A ceci, Ami Lecteur, garde toi d'ajouter ou de retrancher un iota ... médite, Médite encore, le vil plomb de mon écrit....

Et puisque, vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château , nous ne saurions omettre de citer le Codex Bezae comme  l'un des éléments fondateurs, nous dirigerons le lecteur vers une étude des plus sérieuses sur le sujet, par une des rares spécialistes du sujet : 

http://codexbezae.perso.sfr.fr/selene/chapt/a2.html


Indice majeur


Ici, il conviendra d'ouvrir une parenthèse, en guise de conclusion provisoire.
Chacun sait, lorsque nous nous référons à cet épisode du Ministère de Jésus, la résurrection , combien cette doctrine tient une importance considérable vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château.

Marie-Madeleine :



Madeleine est le nom donné à Marie de Magdala, originaire de cette ville sur le lac de Galilée. Cette femme  a suivi Jésus qui  l’a délivrée de « sept démons ».  C’est Marie Madeleine  qui est au pied de la croix et qui la première constate la résurrection de Jésus. Elle est donc avec Marie, la mère de Jésus, la femme la plus présente dans les Évangiles.

 Mais très vite les chrétiens ont volontairement confondu cette femme avec  la pécheresse dont le nom n’est pas donné et qui pleure aux pieds de Jésus (Voir la pécheresse chez Simon)et avec Marie de Béthanie la soeur de Lazare (voir résurrection de Lazare).
La tradition en regroupant ces éléments en a fait une pécheresse repentie et amoureuse de Jésus.
Elle est devenue une sainte célèbre, les églises portant son nom se sont multipliées et de nombreuses  filles ont porté son patronyme.
Marie Madeleine est le type de la pécheresse repentie dont les artistes célèbrent à la fois la beauté et la pénitence, cela devient un thème de méditation sur la vanité du monde

.

Nous savons  combien cette figure est associée à notre énigme, ceci par la grâce,
si l'on peut dire, d'une abondante littérature sur ce thème.

Si nous pouvons comprendre que certains, à l'origine de ce mythe moderne, nous entendons par là : Pierre Plantard, Philippe de Cherisey, Gérard de Sède - aient utilisé la crédulité des masses afin de mieux dissimuler quel est LE VRAI MESSAGE, nous porterons un jugement peu flatteur sur les imposteurs qui se sont succédés afin d'entretenir ce mythe qui éloignait de la vérité.

Au lecteur, et à ceux-là, je proposerais d'effectuer un renversement, en posant LA QUESTION, la seule qui méritât d'être posée : et si cet épisode de la résurrection- et donc la figure de Marie-Madeleine - n'était là que pour signifier ce que je vous expose ci-dessus sur la date du 09 avril ? 
A partir du cheminement qui mène à ladite date.

Le Génie du Serpent Rouge souscrirait à un tel renversement, me susurrant à l'oreille : 

Te voici à bon port, et garde-toi des sots.

En ce 18 avril 2012, l'auteur alain C O C . . . H

 
A suivre







samedi 14 avril 2012

LE SERPENT ROUGE DES ETOILES II

Au préalable, que le lecteur veuille bien prendre patience pour ce qui concerne l'explication du titre de ce chapitre, et ce sur quoi nous parviendrons au bout de l'analyse de l'opuscule hermétique " Le Serpent Rouge "


Considérant que rien, dans la production que nous évoquons ici, n'a été laissé au hasard, nous poursuivrons notre investigation en interrogeant les signes cachés - soulignés par des indices - émaillant cet écrit.

Débutons par une citation qui apparaît sur le dernier feuillet, en marge : " Si le ciel se couvre de nuages, tu seras seul ". Certains ont pu gloser sur le fait que cette citation, placée ici par Pierre Plantard, se devait de révéler l'état de solitude dans lequel celui-ci se trouvait, à cette période de son existence.
De manière plus prosaïque, nous ferons jouer de nouveau le principe du jeu des dates.
Cette citation a pour auteur Ovide, auquel est attachée la date du 20 mars ( date de naissance 20 mars -43 av JC), laquelle date va nous renvoyer vers la date de l'équinoxe, mais aussi faire écho à Isaac Newton - présenté comme nautonier du Prieuré de Sion - et serait à considérer ici pour celui-ci - puisque nous sommes dans un univers qui pourrait trouver son illustration dans la figure du Cercle - la date du 04 janvier -et nous pourrions encore poursuivre, mais craignant d'égarer le lecteur, nous nous arrêterons là.
Indice.


La page de garde du Serpent Rouge s'ouvre, ainsi que le lecteur peut l'observer, sur une illustration surmontée d'un extrait de l'Alchimie Moderne de l'abbé Théophile Moreux.
Celle-ci a pu se prêter à diverses déclinaisons sur le mode hermétique, sur lesquelles je ne porterais pas de jugement, me contentant de souligner, là encore, une correspondance en terme de date significative.*
Théophile Moreux - décédé le 13 juillet 1954 - sur cette date du 13 juillet, outre que celle-ci renvoie à la date anniversaire de l'assassinat de Marat ( renvoyant sur Charlotte Corday dont nous avions déjà croisé la route )
nous obtenons la date anniversaire du décès de Victor-Adolphe Malte-Brun, à Marcoussis...en 1889.
Victor-Adolphe Malte-Brun, géographe, fils de Conrad Malte-Brun dont nous avons déjà croisé également la route - entre autre par la référence bibliographique de l'abbé Boudet dans la Vraie Langue Celtique, avait en effet décidé de s'établir à Marcoussis :


http://vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr/Chroniques/maltebrun.htm

La question à se poser ici sera : pourquoi ce renvoi ?
Nous répondrons comme nous l'avons déjà fait pour le renvoi à partir du Couvent des Célestins de Marcoussis, par la géographie.
Ici, il conviendra de se diriger vers Google Earth - et à partir de la rue Malte-Brun ( ancien chemin de Montlhéry ) de quérir la longitude 2° 11' 17" Est - le lecteur pourra observer, que, de nouveau, il aboutit juste en-dessous de l'ancienne commanderie Hospitalière dite du Déluge !
Le procédé est identique à celui opéré par Maurice Leblanc ainsi que nous l'avons souligné :


"Le couvent des Célestins était situé rue Gambetta à Marcoussis.
Or, si nous regardons sur Google Earth, nous pourrons observer que la latitude de cette rue  va correspondre en nous dirigeant vers la longitude 2° 11 ' 17 ( soit 02 novembre 1917 - 1917 étant réduit à 17 ) à un point qui se trouve à quelques dizaines de mètres d'une ferme - celle du Déluge !
Ici, que le chercheur infatigable, et obsédé par l'idée d'aller creuser des trous ne se méprenne pas :
nous évoquons une transposition géographique.
Et donc s'il faut creuser quelque chose, c'est la question...

Ici, je me tais. " 


Le chercheur curieux, pourrait s'il le souhaite, comprendre ce que j'entends ici.
Pour cela, il conviendrait de remonter en arrière dans le temps.
Et puisque nous sommes, je me plais à le croire, en bonne compagnie, j'indiquerais que sur le plan de la localisation d'une cache à Rennes-les-Bains, j'ai bel et bien donné les éléments - latitude et longitude - qui permettent de circonscrire un périmètre très restreint de recherches.
Il est possible,mais pas certain, au demeurant, que très clairement, j'indique prochainement à quel endroit doivent s'opérer celles-ci - ceci pour une raison très simple, pour qui connaît le terrain, à savoir que le point d'entrée ne pourra être détecté qu'avec du matériel lourd - sans doute obturé qu'il est par une épaisse couche d'humus.


Si je fais ce choix de révéler, j'indiquerais également les éléments cachés- fruit de mes recherches et découvertes - que je détiens.
Il sera extrêmement difficile de les contester.


Cet aparté clos, nous achèverons notre exposé du jour, ou de la semaine, par cette note d'humour à laquelle nous ont habitué nos joyeux drilles de crypteurs.


Souvenons-nous que le Serpent Rouge, opuscule déposé à la Bibliothèque Nationale de France - BNF -  porte la date du 17 janvier 1967 - clin d'oeil obligé à la date mythique du 17 janvier -or, nous sommes ici en présence d'une mécanique à " double détente " et si l'on est un peu curieux, sur cette date du 17 janvier 1967 nous trouverons ceci :


http://www.cinemovies.fr/calendrier_fr-1-19670117.html

Nous laissons le lecteur s'imprégner des correspondances thématiques de ce film avec notre Enigme - Bibliothèque Nationale , Société secrète , faux et usages de faux - et  apprendre qu'un autre des acteurs de ce long métrage de la belle époque de Francis Blanche, se nomme Roland Dubillard, lequel fut à ses débuts le complice et partenaire artistique* d'un dénommé Philippe de Cherisey, complice notoire d'un dénommé Pierre Plantard, à l'origine du dépôt du Serpent Rouge à la BNF...


Cette année-là ( 1953 )  Roland Dubillard devait rencontrer Philippe de Chérisey, Marquis Philippe de Cherisey, devrait-on écrire, qui , dans un pied de nez, avait quitté sa noble famille pour devenir Amédée, un comédien blagueur et un auteur de canulars. Engagé par la station France-Inter pour animer chaque jour une émission bouffonne de quelques minutes, il fait appel à Roland Dubillard. Ainsi naîtra le célèbre duo Grégoire et Amédée. Tous les soirs de 18h cinquante-cinq à dix neuf heures les postes de radio diffusent cinq minutes d’exubérantes absurdités, pour la joie du plus grand nombre d’auditeurs. 

Ici, je m'incline devant le brio dont ont fait preuve nos comparses, et je donne rendez-vous prochainement au lecteur pour la suite de nos aventures...

En ce 14 avril 2012 , l'auteur alain C O . . . . h



samedi 7 avril 2012

DEEP IMPACT : LE SERPENT ROUGE DES ETOILES

Etonnante énigme ! 
Si nous pensions avoir sufisamment investigué quelque matériel qui s'y rattachât, la réalité est là pour nous rappeler qu'il convient de parfaire notre oeuvre de décryptage.
Aussi avons-nous choisi d'interroger de nouveau cet opuscule étrange, l'un des apocryphes liés à l'énigme des deux Rennes, sans doute le plus mystérieux qui soit : Le Serpent Rouge.
L'étude qui suit va nous mener loin, la tête dans les étoiles.
Mais les pieds sur terre.


Un lien vers les pièces du dossier  sera un préalable :


http://jhaldezos.free.fr/elements_insolites/Serpent%20Rouge.pdf

Ainsi que le colporte l'histoire ou la légende, il apparaît que les trois "auteurs"  dudit opuscule se seraient suicidés par pendaison le 06 mars et 07 mars 1967.
Franck Marie, un des chercheurs ayant enquêté sur ce thème, a par ailleurs relevé que le texte aurait été dactylographié sur la machine à écrire de Pierre Plantard.
Pour autant il est par ailleurs admis de la communauté des chercheurs dans son ensemble que, si Pierre Plantard se serait accaparé ce matériel, il n'en demeure pas moins que celui-ci, à savoir les treize strophes - chacune en regard d'un signe astrologique- serait authentique et antérieure dans sa rédaction au dépôt par Pierre Plantard à la BNF.


Une idée couramment admise serait que Pierre Plantard, pour les besoins de la cause, aurait choisi de faire figurer le nom des trois " auteurs " ainsi que leur adresse en page de couverture , le suicide par pendaison étant là pour de nouveau ajouter de l'opacité et un zeste de sulfure accréditant l'idée d'une société secrète.
Ayant lu le rapport de Franck Marie, s'il est avéré que ces trois personnes sont décédées aux dates pré citées, il n'en demeure pas moins que nulle part ne figure une cause de leur décès, encore moins une notion de suicide par pendaison.
Il est donc égitime d'envisager que Pierre Plantard se soit emparé de trois décès, à des dates qui correspondaient à un dessein, et vis à vis d'adresses qui pouvaient servir de messagers.
Celui-ci relevant toujours de la même nature : transmettre la connaissance.


Laquelle ?
C'est ce que nous allons observer maintenant.


Débutons par le plus accessible : Gaston DE KOKER - 118 rue de Sannois à Ermont -
Il conviendra ici de se rapporter à l'histoire de la mesure du Méridien de Paris.

Extrait site valmorency.fr :
"L’origine de cette famille d’astronomes et de géodésiens français est italienne. À la demande de Louis XIV, Colbert fait venir Jean-Dominique, dit Cassini Ier (Perinaldo, comté de Nice 1625-Paris 1712), déjà célèbre astronome, qui professe tout d’abord en Italie, puis vient en France, où il se fait naturaliser. Louis XIV lui confie la direction de l’Observatoire de Paris, qu’il vient de fonder en 1672.
Cassini est un excellent observateur, dont les travaux n’ont pas toujours été appréciés à leur juste valeur. On lui doit de nombreux mémoires et études sur les planètes Vénus, Mars et Jupiter, la découverte de deux satellites de Saturne, etc. (Académie des Sciences, 1669).
La nature même de ses recherches l’amène à parcourir la France et le Bassin Parisien en particulier. Il est à l’origine des travaux sur la mesure du méridien, autrement plus précise que celle de Willebrord Snell van Royen, dit Willebrordus Snellius (Leyde 1580 ou 1591-id. 1626)3.
Dans ce but, il se rend à Sannois et à Franconville.
Pendant ses séjours dans notre région, il réside à l’hôtel appelé Maison Rouge situé au carrefour de la Croix Rouge. Son point d’observation est le moulin de Sannois, au Mont-Rouillet et la « montagne » de Franconville-la-Garenne qui n’est autre que la butte de Cormeilles-en-Parisis.
L’abbé Lebeuf   nous précise :
« Le Montrouillet est aussi à moitié sur la Paroisse de Ceannoy (sic), et [pour] l’autre moitié de celle d’Argentueil (sic). Le moulin est de Ceannoy. Il est fort renommé dans les observations faites par M. Cassini pour la formation de sa Carte par triangles. On a de-là une des plus belles vues qui soient aux environs de Paris..."

 Cette approche sera justifiée par la date du 06 mars qui marque le décès en 1619 de Cyrano de Bergerac
à ... Sannois.


    Poursuivons sur la seconde adresse Bd Jean Allemanne correspondant à Louis de Saint-Maxent.
    Jean Allemane ( un seul n )

Extrait du " Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français ", publié sous la direction de Jean Maitron. Bernard NOËL
Dictionnaire de la Commune Ed. Flammarion Coll. Champs 1978 P.28.29




Né au village de Boucou, commune de Sauveterre (Haute-Garonne), le 25 août 1843 ; mort, 36 rue des Grosses-Eaux, à Herblay (Seine-et-Oise) le 6 juin 1935 ; républicain sous l'Empire, Communard déporté à la Nouvelle-Calédonie, il a donné son nom à une tendance du mouvement ouvrier français renaissant. Il s'adapta difficilement à l'unité et vécut assez pour survivre longtemps à sa rupture en 1920.
Jean Allemane naquit dans le petit peuple d'un village pyrénéen. Il était le fils d'une ménagère et d'un " marchand de vins " prénommé Pierre. Sa grand-mère paternelle, ménagère illettrée qui avait fait office de sage-femme, déclara, en l'absence du père, la naissance de Jean, en compagnie de deux voisins, illettrés comme elle, un " laboureur " et un " cultivateur ". Jean Allemane fréquenta jusqu'à l'âge de dix ans l'école de Sauveterre, puis quitta son village en compagnie de ses parents. Tout jeune, il gagna Paris, y devint ouvrier typographe et se lia pour toujours au prolétariat parisien. A dix-huit ans, en 1861, il était déjà syndiqué comme il le déclara lui-même à Jaurès au congrès de Londres en 1896. Dès 1862, il subit une peine d'emprisonnement pour participation à une grève des typographes parisiens.

De nouveau, la date du 06 juin, dont nous avons à maintes reprises fait état dans nos précédents travaux et qu'il s'agit de mettre en perspective avec Pierre Corneille ( pour ceux qui découvrent le site voir nos études en cherchant dans google : 06 juin pierre corneille rennes le chateau palimpsesta ) !
Nous voici donc en terrain connu !
J'oserais dire en terrain conquis, n'en déplaise à certains.


Le troisième larron de cette tragique aventure, Pierre Feugère, 9 rue des Cordelliers ( avec une faute grossière comme auparavant - deux l au lieu d'un - grossière si l'on fait fi du fait que la lettre n en surplus sur Allemane n'est là que pour nous servir d'indice pour Cordeliers ( avec un seul l )...comme quoi Pierre Plantard respecte la règle du jeu en tout point...ce troisième larron et l'adresse qui lui est liée sera d'un abord plus aride, mais aussi plus riche.


Il conviendra ici, comme ailleurs, d'opérer une transposition et d'aller quérir la rue homonyme, rue des Cordeliers à Paris.
Une page d'Histoire est nécessaire :

(Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)


Notice écrite en 1859. Monuments classés. Au n° 5 : ancienne académie royale de chirurgie : classement limité à certaine partie, dont les façades. Au n° 15 : réfectoire de l'ancien couvent des Cordeliers, actuellement musée Dupuytren.
Historique : dès 1300, d'après Guillot, c'était la rue des Cordèles (Cordeliers). En 1304, elle est désignée sous les noms de Saint-Côme et Saint-Damien. Avant 1672, c'était la rue Saint-Germain ; de 1672 à 1690, la rue des Cordeliers. En 1790, elle reçut le nom de rue de l'Ecole de Médecine. En 1793, on l'appela rue Marat et en l'an IV, rue de l'Ecole de Santé. Peu de temps après, elle reprit le nom de rue de l'Ecole de Médecine. Une partie de la rue de l'Ecole de Médecine, située entre la rue Dupuytren et la rue du Four, a été absorbée par le boulevard Saint-germain. Origine du nom : voisinage de l'Ecole de Médecine. 

Saint Côme et saint Damien vont nous mener à une date - à savoir le 26 septembre.
Or, cette date du 26 septembre est loin d'être anodine et va nous conduire très naturellement à cet évènement au plus près des acteurs castelrennais d'origine :

Extrait site de l'APARC (désolé le lien vers votre site ne fonctionne pas ) : 


" L'an mil sep cent cinquante deux et le vingt sixième jour du mois de septembre, après avoir fait la publication d'un ban le vingt quatrième dud. mois, quatrième dimanche du courant, du futur mariage entre messire Joseph Marie d'Hautpoul, fils légitime et naturel de messire Jean Antoine d'Hautpoul, chevalier, marquis d'Hautpoul, et de feu dame noble Catherine de Bermond de Puyserguier, de la paroisse dud. Hautpoul-Félines, diocèze de St-Pons, d'une part, et demoiselle noble Marie d'Hautpoul, fille légitime et naturelle de messire François d'Hautpoul, chevalier, marquis de Blanchefort, et de dame noble Marie de Negri d'Ablès, d'autre part, au prone de la messe paroissielle, réverendissime père en Dieu Monseigneur l'évêque et comte d'Allet ayant donné dispense du second et troisième ban, comm'il paroit par ses lettres en forme du vingt deuxième du courant, insinuées et conterollées le même jour au bureau des insinuations du présent diocèze; et semblable publication ayant été faite en l'église paroissielle du lieu d'Hautpoul-Félines, avec même dispense du second et troisième ban accordé par Monseigneur l'évêque de St-Pons, comme il conste par ses lettres en forme du dix neuvième du présent mois duement insinuées et conterollées au greffe des actes eclésiastiques du diocèze dud. St-Pons et visées par mond. seigneur évêque et comte d'Allet,ayanrt gardé le tout devers moy, ensemble le certificat de kla publication d'un ban faite audf. lieu d'Hautpoul par Mr Cresme, prêtre curé, lequel certificat a été visé par mesd. seigneurs évêques, et ne s'y étant trouvé aucun empêchement de part ni d'autre, mod. réverendissime père......"

Et voici donc un démenti de plus à une idée surfaite- consistant à réduire Pierre Plantard à son rôle d'apparence - et replaçant la réalité des connaissances dont celui-ci disposait en perspective.


Indéniablement, nous voici en présence du message demeuré jusqu'alors obscur de cet opuscule du Serpent Rouge.
Tout le message ?


Un autre élément dont nous disposons désormais est le fait que cet apocryphe ne fut pas déposé le 17 janvier ( comme indiqué ). La date réelle de dépôt étant le 15 février, enregistré le 20 mars 1967. Il est tout à fait admis que la date de dépôt du 15 février ait été antidatée.


Or, le 15 février va nous mener à la date de la Chandeleur ( orthodoxe ) - et donc faire écho ou miroir à la date du 02 février - qui est pour nous le Vrai message des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin - date de la fête de la Chandeleur catholique.


Et ici, encore une fois tout est dit...


Tout ? Non pas.
Nous revenons très bientôt pour la suite...l'étrange est au rendez-vous.

En ce 7 avril 2012 - l'auteur alain C . . . . .h